[Terminé] Bouffon?! [PV : Caracole Nan]

Eärë avait erré toute la matinée dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant à faire, sans succès. Finalement, la faim avait pointée le bout de son nez, et, ravie d'avoir pu subtilisé quelques bourses dans la forêt elle était sortit du couvert des arbres pour aller jusqu'à une auberge de Solam, qu'elle savait peu fréquentée. Elle voulait par dessus tout éviter de croiser d'anciennes connaissances de son maître décédé, raison pour laquelle elle ne comptait plus s'éterniser bien longtemps à la Pointe du Soleil.

Elle arriva devant une auberge quelque peu poussiéreuse, dont l'enseigne menaçant de tomber sur la chaussée portait le nom de 'La Caverne du Fou'. Eärë se prît à penser avec cynisme, qu'il fallait en effet être fou pour se sentir attiré par une bâtisse telle que celle ci. Un vagabond était adossé au mur, juste à côté de la porte, une écuelle vide dans la main et la tendait dans le vide, apparemment bloqué dans son mouvement. Eärë glissa quelques pièces qui tintèrent sur le métal noirci et s'engagea dans l'auberge, sa cape de voyage ramené sur son visage pour dissimuler ses traits.

L'auberge était, à sa grande surprise, plutôt fréquentée. Si bien que toutes les tables étaient occupées et que seul lui restait le comptoir pour s'installer. Elle grimpa sur l'un des tabourets, et ramena un peu plus la cape sur ses yeux, prêtant l'oreille aux ragots qui volaient de toutes part. La rumeur des conversations était douce et envoûtante, et bientôt elle ne parvenait plus à séparés les mots les uns des autres. Elle se concentra sur l'écuelle de soupe qu'elle venait de se faire servir et s'agrippa à la réalité pour ne pas être submergée une fois de plus par des souvenirs désagréables.

Soudain, un bruit de raclement de chaise brisa le rythme lent et monotone des conversations. La plupart des clients n'avaient rien remarqués, trop concentrés sur leur monologues personnels, mais Eärë était une elfe attentive, son ouïe était fine, et sa concentration maximale. Elle tourna légèrement la tête et lorgna du coin de l'oeil l'origine du son.

Un homme gigantesque, de carrure imposante, et d'allure menaçante venait de se dresser sur ses pieds pour faire face à un homme, qui bien de haute taille, semblait aussi épais qu'un roseau face à un chêne. La brute le fusillait du regard, la main fébrilement dirigée vers la sacoche accroché à ses hanches protubérantes, apparemment prêt à sortir un couteau au moment opportun.

Son faible adversaire portait un costume loufoque et un chapeau tout aussi coloré sur des cheveux d'un bleu irréel et des yeux gris moqueur. Il changea de pied d'appui avec grâce et théâtralité et toisa son opposant avec un léger rictus moqueur. Ses lèvres bougeaient très vite, comme celles d'un homme habitué à les utiliser, et apparemment chacun de ses mots touchaient plus avant la sensibilité de l'homme face à lui. Eärë déposa une pièce sur le comptoir et acheva de se retourner pour observer la scène.

A un moment donné, l'homme balança son poing vers le bouffon qui esquiva avec souplesse et éclata d'un rire gracieux, et humiliant. Eärë se mit sur ses jambes d'un geste fluide et s'avança délicatement vers les deux hommes. Elle avait soudain trouvé un nouveau jouet. Le lourdeau avait dégainé son couteau, signe qu'il ne savait pas se battre, et que ses muscles ne servaient en rien son cerveau sous développé.

La jeune elfe était arrivée derrière lui et saisit son poignet d'un geste vif. De deux doigts elle serra légèrement au bon point d'appui et la main se détendit, lâchant immédiatement le couteau qu'elle récupéra de sa main libre, pour aller le poser sur la gorge de l'inconnu. Soudainement, le silence dans l'auberge était complet.

Elle jeta un regard alentour et scanda :

"Ce type est un pervers"

Et comme si cela seul suffisait à expliquer le tableau général des évènements, chacun s'en retourna à son assiette et à sa discussion.

"Coincoin quoi? L'abeille a perdu sont dard? Aller, du vent, la mouche, avant que l'on ne te coupe tes ailes."

Impressionnante, l'amazone. Du genre gracieuse tigresse, predatrice de crasseux meme pas dégrossis. Je m'incline bas fasse a ma sauveteuse. Je fis un gros bisou au grand rougeâtre qui se débattait et celui ci parti en courant, trébuchant, sous les rires des clients. Je reculais de trois pas, tirant une chaise a ma table a la jeune personne. Et d'un air solennel j'enlevais mon chapeau et me raclais la gorge.

"Si votre saigneurie veux bien prendre place..."

Je la vis qui s'avançait alors pour s'asseoir a ma table. Elle s'assit, et je repoussais la chaise sous la table avant de prendre moi même place non pas sous mais sur la table, en tailleur.

"Merci bien, j'ai eu peur que ce bourlingueur ne m'occis d'une passe d'arme vengeresse. Patron! une biere!"

Sifflement? encore?! et hop, on esquive en douceur. Je sortis alors un petit carnet et je fit un petit trait de plus dessus avant de le ranger.

"Bref, dites moi, vous ne chercheriez pas l'aventure? Non,non je ne parle pas d'une relation amoureuse... Je me demandais juste si vous voyagiez."

Je sais pertinemment que si on additionne une jeune personne encapuchonné avec une technique de combat relativement développé, on obtient un aventurier. Mais attention, un de la meilleur espece : ceux qui sont discret. (Dixit :" Systeme et Theorie de l'Orientation Rudimentaire" ecrit par Caracole.) Ainsi donc me voila attablé en charmante compagnie. La charmante inconnue a hypothétique non moins charmant visage resté coi. Quoi? On ne parle pas? Moi qui voulais tant entendre une belle voix...

"Bref, dites moi, vous ne chercheriez pas l'aventure? Non,non je ne parle pas d'une relation amoureuse... Je me demandais juste si vous voyagiez."

S'il essayait visiblement de faire de l'humour, il était tombée sur le mauvais public. Eärë n'était pas contre l'humour, mais pas grand chose avait jusqu'ici été en mesure de la faire rire, rien à part les comportements humains stupides et involontaires qu'elle observait tout autour d'elle. Mais en quelque sorte le comportement de cette energumène était intéressant, et ça lui évitait de penser à autre chose, des choses beaucoup moins agréable.

"Je suis d'ici. Enfin, je vis ici depuis un bout de temps. Mais je compte partir aussi tôt que possible. Mais comme je n'ai jamais quitté Solam, je n'ose pas m'aventurer à l'aveuglette."

Elle releva ses yeux sombres vers lui, et, mise en confiance, elle retira sa cape de son visage, et réajusta ses cheveux. Tout ce qu'elle avait à craindre de cet homme c'était de la flatterie et des jeux de mots. Autrement dit rien de bien dangereux. Elle fit tout de même un tour mentalement de ses armes, son arc, posé à son côté, ses flèches dans son dos, ses couteaux, un autour de la cheville, un autre à sa taille, un dernier dans sa sacoche. Elle était relativement bien armée pour un début d'après-midi.

"Et vous ? Etes vous simple voyageur ? Je ne vous ai jamais vu, et bien qu'il est vrai que je passe le plus clair de mon temps dans les bois, je connais de nombreuses têtes ici bas."

Elle lui offrit un léger sourire. Il fallait qu'elle détourne la conversation d'elle au plus vite, avant que trop de questions personnelles fusent. Si elle l'avait aidé c'est parce qu'il l'intéressait, non pour étaler sa vie. Elle ramena une mèche récalcitrante qui lui bouchait la vue et attarda son regard sur les prunelles grisâtre de son interlocuteur. Ce genre d'indiscrétion avait pour habitude de forcé l'autre à détourner ses yeux, mais cet homme la fixa en retour sans sembler ressentir la moindre gênes. Pour le moins... troublant ?

Je ris bien vite, elle me pose une question dont la reponse est evidente.

"Avez vous deja vu un caracolant Caracole avec sont bonnet a cornes? Non, je ne crois pas, pas dans les parages, ici, ont ne sais que boire et se battre."

Je la regardais dans les yeux. Elle me rappelais quelqu'un dont le nom m'échappe toujours. Brefle, trevle de blabla.

"Vous même, pourquoi ne partez vous pas? Certes vous dites avoir peur, mais bon, je suis peut être fou mais pas idiot. Ne pas hesiter a foncer sur un gros bonhomme ivre et armé, mais hesité a partir... La raison est personnelle? Bref, Appelez moi donc Caracole. Et si vous le souhaitez, je peux bien vous accompagner dans divers periple, rien ne me retient nul par... Si ce n'est quelque animaux."

Foutu animaux du langage, avec ce Donc crochu et ce Parce Que devoreur de liberté... Je ne quittais pas les yeux d'elle, elle etait belle... etait? mais elle l'est toujours, et d'ailleur je ne quitte toujours pas les yeux d'elle. Ma petite babeole s'accelera lorsque la respiration de la jeune femme se mélangea a la mienne, elle commença a emmètre un petit sifflement.

"Je n'ai pas peur. Je ne connais pas les routes, voila tout. Sachez que peu de choses m'effraient."

Le ton de sa voix était sec, cassant, parce qu'elle ne souffrait qu'on l'accuse de couardise, elle le fusilla un instant du regard. Prît une grande inspiration et se détendit.
Autour d'eux les rumeurs avaient reprit, dynamiques et fébriles. Au fil que l'après-midi avançait vers le soir, la pièce se remplissait encore plus, et les murmures prenaient du volume, comme si l'alcool déliait les langues autant qu'il anéantissait les craintes. Ces hommes étaient fous de se croire en sécurité. Eärë nota qu'en dehors de la serveuse, elle était la seule femme dans l'établissement. Elle remarqua également que certain la lorgnait du coin de l'oeil, plongeant leur regard non pas dans le sien mais dans son décolleté.
Une petite ride d'exaspération apparue entre ses deux sourcils. Les hommes étaient de vrais porcs.
La proposition qu'il venait de faire l'intéressait. Notamment parce que la solitude la laissait seule avec ses pensées moroses. Elle hésita cependant à accepter. Elle lui offrît un moue qu'elle voulait timide, et finissais par céder.

"Si vous êtes d'accord pour vous improvisez mon guide alors je n'y vois pas le moindre inconvénient."

Elle soupesa l'idée, et se décida finalement à ajouter des conditions.

"Cela dit, j'aimerais que vous acceptiez de passer un petit accord avec moi avant de nous engager sur les routes aveuglément. Promettez moi de ne poser aucune question sur mon passé, c'est bien compris ?"

Elle lui lança un regard conséquent et poursuivit.

"Tout ce que vous avez besoin de savoir est que je m'appelle Eärë, que je suis une elfe taciturne qui déteste les regards pervers qui se veulent innocents."

Sur ce elle prit une autre rasade du vin posé devant elle et allongeait ses jambes sous la table, histoire de mieux se caler. Il la fixe intensément, et elle lui rend son regard par défit.

"Ils ont les yeux qui grattent, c'est tout..."

Vive le vent de vairre... Voyons voir si le voyeur le plus proche va aimer ca... et hop! Et de un qui commence a se gratter les yeux en pleurant. Absolument ridicule. Il fait moins le fier, ce cacatoès avec ses grandes plume sur sont casque. Aller, reprend ton vol, elle n'est pas faite pour toi, cette graine aux formes généreuse.

Il se leva et alla aux cabinet... La brise qui avais soufflé le sable miroitant disparu ne laissant au sol que de la poussière brillante. Je n'avais même pas détourné mon regard des yeux de mon interlocutrice.

"Vous voyez? Rien d'autre qu'un idiot. Vous n'êtes pas du genre a vous laissez faire, mais remettez votre cape, nous allons sortir. "

Je saute au sol et je tire doucement la chaise a la douce. Elle ne veut pas que je la connaisse? Très froide, enfin, bref, les jolie femme sont souvent comme ca. Toujours mystérieuse, un peut comme le monde, beau et inconnu, avec deux belle montagne et des collines appétissante qu'on a tant de mal a exploré... OULAH, du calme, Caracal! Tu n'es plus un fauve! Tu es même sont inverse, et tes seul griffes ne sont pas d'os ou d'acier. Je sortis en premier en tenant la porte a la jeune femme qui pris ma suite.

"Déjà, si vous voulez manger, nous allons allez ailleurs, sa vaudra mieux. Tiens? Il n'y a plus personne... étrange, mais pas grave..."

Je m'enfonce dans une petite ruelle adjacent ou quelque clochard affamé regardais qui arrive. L'un deux cri "C'est lui! C'est Caracole!" Je vais vers eux et leur temps a chaqu'un une bourses sonnante.

"C'est tout ce que j'ai réussis a voler... Il n'y avais pas assez de monde, bon courage les gars!"

Je vis quelque merci dans leurs yeux, mais je n'en tint pas compte, péché pour l'autre, c'est péché pour soi. Je continuais ma marche tandis que la belle me suit. Bien vite, nous arrivons a une auberge déjà bien moins peuplé, en effet, nous étions les seuls. A peine la porte ouverte, j'entends encore se sifflement mêlé de "glouglou" que fait une chope de bière pleine qu'on lance. Moins, précis cette fois. Comme toujours je sort mon carnet et je fait un petit trait avant de le ranger a nouveau. Puis je me dirige vers une table.

Eärë le suivit sans un mot. L'homme était plus grand qu'il en avait l'air, et la dépassais presque d'une tête. Elle détestait être regardée de haut, même si cela était purement fortuit. Mais comme il lui offrait sa compagnie, elle tenta un sourire léger, qui se transforma en grimace maladroite et elle abandonna.

Cet homme était à la fois léger, et semblait tout autre, sérieux pour ce qui importait. Il volait pour d'autre, ce qui voulait tout dire. Comme si sa légèreté n'était qu'une carapace. Eärë décida de lui accorder le bénéfice du doute. Elle l'observe sortir un carnet de sa poche, y inscrire quelque chose et l'y remettre. Face à l'étrange manœuvre, elle s'étonne, hésite, puis, la curiosité l'emportant, elle l'interroge :

"Que notez vous ?"

Il plonge son regard dans le sien, ouvre la bouche, mais avant qu'il puisse s'expliquer une serveuse s'avance vers leur table et crie presque dans leurs tympans :

"Ce sera quoi ?"

Elle fouille dans sa poche, elle a besoin d'un cheval pour partir d'ici, aussi elle décide de se restreindre :

"Ce que vous avez de moins honéreux."

"Et pour l'énergumène ?"

Tout de suite, la raison du peu de client apparaît très clairement.
Eärë s'installe plus confortablement, et, face à l'absence d'autre client, retire complètement sa cape, prend son arc dans ses main et le tourne et retourne pour vérifier son état. Puis elle passe en revue ses flèches, vérifie leur équilibre, et finit par aiguiser les lames de ses couteaux à l'aide de sa pierre à aiguiser, qu'elle amène partout. Ces armes, ce sont ses seules possessions, tout ce qu'elle a. Elle y tient autant qu'à sa vie, d'ailleurs, les deux vont de pair. Sans elle, elle serait depuis longtemps dans une fosse commune.

"Alors, vous notiez quoi ?"

"Vous voila curieuse? fis-je dans un sourire a demi moqueur. Je note le nombre de chope de biere que les gens gaspille en me les lançant dessus, évidement."

La reponse ne sembla pas la contenter... Elle contente rarement les gens, mais bon, tant pis. Je sortis le petit carnet pour lui montrer 16 pages entièrement remplis de bâtonnet. Quelque page apres, on trouvais des page entiere remplis uniquement de different signe de ponctuation, aparament disposé au hasard.

"Avec tout ca, on pourrais ouvrir une taverne et ne pas avoir a refaire les stock pendant 4 mois! meme si il y a du monde. Ah, au fait, prenez ce que vous voulez, c'est moi qui paye."

Je la concidere un instant, d'egale a egale et je lui dit enfin, apres mur reflection reflechissante baser sur different theoreme :

" Alors, que voulez vous exactement faire dehors? Meme si vous ne voulez pas que je pose de question, je prefere tout de meme vous demander..."

Je pris mon chapeau et j'enfoncais dedans mon bras jusqu'au coude pour sortir mes deux boomerang. Elle est bien armée, la petite, et elle a un passer charger a premiere vu. Mais bref. Je vérifie que leur courbe est toujours assez... courbé? puis je verifie le tranchant du Boo' de chasse. Etrangement, les gens me demandais toujours comment on pouvais se battre avec ca... moi je trouve justement que c'est plus pratique qu'une épée ou une hache, probleme Caracolien...

"Ce que je veux faire ? Je ne sais pas. Tout ici est trop familier. Il y a trop de souvenirs dans ces lieux. Et puis que les temps ne les font pas disparaître peut-être que les kilomètres le pourront."

Sur ce la serveuse est déjà revenue et Eärë mange la pauvre soupe devant elle, en observant Caracole passer en revue ses armes du coin de l'oeil.
L'histoire des chopes de bière était peut-être vraie, cet homme avait tout d'un fou, alors un mystère de plus... un de moins... quelle importance.

"Vous savez quoi? Je vous trouve intéressant. Dîtes moi quand vous serez prêt à m'escorter et nous partirons. Je n'ai ni urgence ni responsabilités. Aussi, bien que le plus tôt soit le mieux, je peux attendre."

Elle lui adressa un léger regard et se reporta bien vite sur sa soupe, tandis qu'elle soupesait le nombre de vivres nécessaire à un voyage au dela du désert au Nord.
Elle espérait que le trajet ne serait ni trop long ni trop court, elle ne voulais pas penser au futur.
Mais avant de partir, elle devrait délester quelques nobles de leurs bourses, si elle voulait que ses finances puissent suivre. Il faudrait payer les auberges, les vivres, les chevaux, ce n'était pas un voyage à engager à l'aveuglette, baluchons sur l'épaule.

Elle préparait déjà ses plans de la soirée, faire un tour sur le port, là où beaucoup de marchands supervisaient le déchargement de leurs navires. Le meilleur endroit pour frapper. Il fallait juste décider si elle jouait le charme, la demoiselle en détresse ou le détrousseur silencieux. Elle aimait beaucoup le dernier mais il comportait plus de risques.

"N'avez vous donc toujours pas devinez que je n'ai moi meme pas d'obligation? Nous partons quand vous, vous le desirez, pas l'inverse. Souhaitez vous que nous préparions l'expédition ensemble?"

Serieux tout ca.. si ce n'est le ton de ma voix, rapellant les garde royaux, le manche bien enfoncer dans le... bref, du genre ridicule. Je repris le carnet et je relisais les differents signes de ponctuation qui ponctué les page d'après. Je cesse de la regarder pour lui parler? Tant pis. Soudain serieux, le caracal, plus de mauvaise blague, une jolie femme nostalgique c'est la pire menace du monde.

"Ce ne sont pas les kilometres qui font oublier les choses, c'est seulement l'oublis. C'est vrai. Il n'y a que l'oubli, qui oubli. Mais toi, sera tu disciple de l'oubli, ou bien celui du remord?"

J'aime enerver les gens. C'est amusant toute la sincerité qui tout d'un coup siffle dans le vent. C'est vrai, non? lorsque l'on est enervé, on ne fait plus attention a se que l'on dit, et entre deux insulte, il y a la verité.

"Le passé est transparent, le futur est opaque, je ne pense pas que l'on devrai regarder un passer ou l'on vois tout, tout de suite, mais plutot un futur ou l'on s'efforce de voir. Mais tout cela ce n'est que du vent."

Je frottais de doigt l'un contre l'autre pour fabriquer quelque miette de vairre et je soufflais dessus.

Une main ce posa sur mon épaule. L'homme qui venais d'entrer dans l'auberge a tracer recta sur moi. Je saisis mon boomerang de chasse, sous l'oeil incredule de l'archere.

"Une petite seconde, je vous pris."

Fit-je a l'homme qui se tiens derriere moi et dont la prise ce fait plus ferme a cette instant. Il ouvre la bouche, je le sent, il exalte la puanteur de nuit de beuverie et de manque d'hygiène . Et puis, le vent a changer.

"Je vous l'ai dit, mademoiselle : Tout cela, c'est du vent."

Je me retourne vivement de encastre mon boo' tranchant dans la machoire du pauvre homme.

"On ne parle pas la bouche pleine."

L'homme tomba a taire, les yeux embué, entourloupé, rouge... Je n'avais pas de souvenir de cet homme. Un mari bafoué? bref, aussi rect qu'il est venu, le voila allongé. Il se debat. Il tente de retiré l'arme barbelé qui lui scie la machoire. Je me retournais vers mon interlocutrice.

"Nous partons demain. Je vous laisse vous occuper des chevaux. Et de tout ce qui vous semble necessaire par ailleur. Prevoyez pour vous, je me debrouillerai. Nous nous rejoignons ici demain. Sur le toit."

*Qu'y a-t-il Cacarôle? Tu te coagule. Tu ralenti de la turbule. Maintenant, ta voix est las, la voie s'efface et tu vois en toi l'ombre d'un pantin déchu. Tu attrape ton boo' plus facilement que tes phrases? Tu cri peut etre, comme le vent hurle.

Tu t'ennuis? Tu ose?

Mouton Arc-en-ciel, mange ton airbe dans ton coin, broute donc tes bourasques. Le monde ne t'intéresse plus.

Leve toi et sort. Attrape ton boo, et sort les poubelle, tu a pris enfin conscience des chose? Enfin? Non... Depuis quand? *

J'attrape mon arme et tire l'homme en dehors l'auberge puis d'un coup de pied dans sont front, j'extirpe mon boo' de metal maintenant rouge.

Je repasse devant les clochard qui me sourient, puis perdent bien vite ce luxe, devant mon arme ensanglanté.

Le vent m'emporte et je disparais.

Eärë Elriwiel: 25 xp

Caracole Nan: 25 xp