[Terminé][Event] Funeste présage (Nennvial, Scende, Roy, Grashnak, Eowynia)

Les villages proche du lacs subissent de plus en plus fréquemment des assauts de forces étranges en provenance de la cité des morts, le Roi a bien sûr dépêché une garde qui patrouille de village en village pour être le plus rapidement possible sur place mais les assauts sont souvent éclairs et imprévisibles. Alors que vous étiez tranquillement à la taverne, la cloche d'alarme sonne et des cris d'alertes, certains d'agonies retentissent. Toute la ville est attaquée, a peine un coup d'oeil dehors suffit à vous apprendre que des goules et des squelettes se balade en ville, attaquant tout les gens vivants qu'ils croisent. Sur de lui, un immense homme au teint sombre examine la scène, droit, les bras croisé en plein milieu de la place principale. Il semble être à la tête de la funeste armée, étant le seul vivant épargné. Un groupe d'homme est allez prévenir la garde mais elle n'arrivera pas avant quelques temps, qu'allez vous faire?

Spoiler:

Eowynia et moi avions fait halte dans un petit village proche du lac Criad après avoir voyager pendant quelques jours dans la nature. Par je ne sais plus quel suite de circonstances nous nous sommes retrouvez à la taverne, au centre du village. C'est un petit bâtiment en bonne état malgré quelques petites pierres fêlées au dessus de la porte, qui sent la bière, la sueur et le vomi...

J'étais tranquillement assise à une table au fond de la bâtisse, parlant avec Eowynia de nos projets futurs, tout en regardant les allées et venus des serveuses qui évitait habilement les mains baladeuses des clients de la taverne, distribuant au passage les diverses commandes et nettoyants les tables vidées de leurs occupants quelques temps plus tôt.
Un homme ivre, environs la trentaine, était en pleine démonstration de danse sur une table proche de la porte quand cela c'est produit... La cloche d'alarme c'est mise à retentir d'une force insoupçonnée pour une si petite bourgade, quelques secondes après des cris retentirent dans la rue, autant de détresse que de douleur et d'agonie, la panique fut presque immédiate... Je fut l'une des première à réagir et franchir la porte, pour me retrouver face à une spectacle... Effrayant...

La population courait dans tout les sens, renversant les moins rapides et les plus faibles, abandonnant ce qu'il avaient, comme si le diable lui même était apparut... Je ne me doutais pas que j'étais aussi proche de la vérité...
Me frayant tant bien que mal un chemin dans le sens inverse du mouvement de fuite, je me retrouva bien vite à escalader une maison pour me retrouver sur les toits, derrière une cheminée, une vision de cauchemars m'apparut... Partout dans le village, des êtres contre nature étaient apparut, marchant d'un pas lent et impitoyable, tuant tout ce qui passait à porté de leurs armes. Devant un groupe de ce funèbre cortège, un prêtre agitait une croix dans tout les sens, me confirmant que c'étaient des créatures de l'obscurité. Le croyant, au lieu de reculer, s'avançait vers eux, en criant de plus en plus fort, une lame brillât au soleil et la tête de l'homme volât dans une gerbe écarlate... Tout n'était que mort et désolation, aussi bien des hommes que des femmes et des enfants jonchaient de leurs corps bientôt froid le sol des rues... Sous mes pieds, quelques abominations passèrent sans me voir, je put les détailler mais jamais je n'avais vus de tels créatures, il y avait des squelettes fraichement sortis de leurs tombes, déambulant comme animés par une force maléfique, certains en armure et épées, d'autres dans toutes leurs nudité mortel, d'autres parts des êtres de chairs, de forme indescriptible, ressemblant vaguement à des humanoïdes bipèdes marchant sur des sabots (?), j'appris plus tard leurs noms, des goules. Finalement, après avoir détailler le village et les envahisseurs, mon regard fut attiré par une silhouette : un homme immense au teint sombre se tenait debout au milieu de la place, les bras croisés, examinant ce qui devait être son œuvre car l'armée de morts ne l'attaquait pas.

Très lentement, je déploie mon arc, passant du gant à l'arme puis saisit une flèche que j'encoche d'un geste souple, la pointe dirigé sur une goule, de dos par rapport à moi, s'attaquant à une femme et son enfant... La corde claque et le projectile fend l'air pour venir se ficher dans le crane de la créature, qui s'écroule dans un râle à faire froid dans le dos... Sans attendre, je me déplace de toit en toit pour arriver au dessus de la petite famille qui avait été rejointe entre temps par un homme, certainement le père, armé d'une fourche. Je prend un petit caillou, coincé sous ma botte, que je laisse tomber sur la tête de l'homme, qui lève immédiatement la tête et me regarde, je leur indique une direction vers la sortie du village sans trop d'adversaire, qu'ils empruntent sans tarder. Je renvoi à la tombe quelques goules leurs barrant la route et la famille rescapée réussit à s'enfuir sans encombres, connaissaient mieux la région que moi je leurs fait confiance pour se cacher.
Je retourne vers le centre, toujours sur les toits, pour suivre la suite des évènements...

[HRP: j'espère que cela ne vous dérange pas si un gobelin malicieux et avide se joint à vous. Il a quelque projets ma fois forts sympathiques.]
Grashnak se dirigeait vers une destination pour le moment inconnue, tout ce qu'il en savait c'était qu'il y ferait surement un joli profit avant de s'en aller. Ainsi Grashnak se baladait vers un autre endroit regroupant des personnes à "harnaker" avec sa petite boutique ambulante tirée par quelques smourbiffs plus ou moins apprivoisés; d'ailleurs il est intéressant à noter que les smourbiffs étaient relativement pratiques pour attirer la gente féminine jusqu'à son échoppe où il leur proposait ensuite quelques produits bons marché et d'une qualité qu'il garantissait sur la vie de son grand oncle Grishnou, mort depuis belle lurette à cause d'une porte défectueuse que Grashnak lui avait vendu.

Enfin bref le soleil brillait, l'herbe ondulait au vent, Grashnak caressait son poulpe et une bonne odeur de village qui flambait envahissait ses narines. Grashnak arrêta donc son attelage puis se cacha derrière un quelconque buisson.
*Roooh mais c'est pas possible d'être si petit qu'on peut se planquer derrière un vulgaire buisson. En plus j'peux même pas le revendre. Une journée pourrie qui s'annonce. Enfin voyons voir ce que je pourrais retirer d'intéressant de ce pauvre petit village en flammes.*

Grashnak observa donc le village en proie à un quelconque problème. Il remarqua que des trucs s'attaquaient à ce qui lui semblait être des habitants mais il remarque surtout des ... squelettes; avec lesquels il pourrait passer du bon temps une fois réduits à l'état de squelette mort. Grashnak n'aimait pas vraiment pas les squelettes vivants. Il remarqua également que bon nombre des humains tentaient de s'en aller en abandonnant leur biens derrières eux ce qui signifiait qu'il aurait beaucoup de choses à récupérer, mais il devrait faire vite avant que les renforts n'arrivent et ne le surprenne.

*Quoi que, en me débrouillant bien je pourrai peut être même passer pour un héros. Enfin bref j'vais aller voir ce qui se passe de plus près, en me faisant discret je devrai arriver à quelque chose; peut être même à revendre quelque équipement.*

Ainsi les quelques personnes qui n'étaient ni en train de fuir, ni en train de combattre auraient pu apercevoir un gobelin courir en toute discrétion vers le village, une dague une main et un bâton dans l'autre. Arrivé au village il se cacha dans un tonneau pour mieux observer se qui se passait. C'est ainsi qu'il découvrit qu'un vilain nécromancien avait attaqué le village.

*Je vois, le saligaud attaque le village afin de me piquer mes futures pièces d'or. Je vais laisser le sale travail aux elfes et je m'en irai avec les sous*

Voilà comment Grashank arriva dans la place et avec quels objectifs.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], Nennvial et Eowynia avaient fait une pause dans une taverne proche du Lac Criad. La populace campagnarde aux manières gauches et vulgaires n'était pas au goût de la demoiselle, mais faute de mieux, elle faisait de son mieux pour ne pas s'en formaliser et s'en accommodait comme elle pouvait. Savourant un plat chaud, chose qui était presque un luxe depuis qu'elle voyageait, l'elfe échangeait quelques paroles avec sa sœur, réfléchissant à leur futur.
Eowynia n'y avait jamais réellement réfléchit, pensant depuis son enfance qu'elle finirait mariée à un noble dirigeant haut placé de la société Asmae, autoritaire et arrogant. Sa conception de sa vie future avait été complètement déboussolée depuis le meurtre de ses parents.

Alors qu'elle était en pleine réflexion, l'alarme du village retentit. Et ce fut le chaos...

Les villageois présents et pour la plupart ivres morts se mirent à hurler et à se ruer hors de la taverne avec une organisation aussi précise qu'un troupeau de moutons en fuite. Avec un calme souverain, Eowynia récupéra ses lames, en plaçant trois dans son dos et une qu'elle dont elle accrocha le fourreau à sa ceinture avant de sortir.

La scène était plus terrifiante qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Une armée de morts-vivants faisaient régner la terreur et le chaos, marchant à pas lent vers les vivants de ce qui était un paisible hameau, réduisant tout à feu et à sang. Eowynia détacha sa monture qui était devant l'établissement dont elle venait de sortir, et monta en selle. Un coup d'oeil vers les toitures lui permit de confirmer ce qu'elle pensait. Nennvial était à couvert, et faisait de son mieux pour sauver les villageois présents de l'armée de morts qui les envahissait grâce à ses capacités d'archère.

Un cri brisa les bruits du chaos qui environnaient. Un cri aigu de terreur, un cri enfantin.

D'une pression de talons, l'elfe mit sa monture au galop dans la direction du cri, et parvint rapidement au lieu où elle pensait qu'il avait retentit. Une jeune fille était prise au piège dans une ruelle par deux squelettes qui tenaient des faux entre leurs doigts osseux. La colère grimpait dans le cœur d'Eowynia à la vue de cette fillette sans défense. Elle dégaina deux de ses katanas et fondit à au grand galop sur les squelettes qu'elle décapitât chacun d'un grand coup de lame. D'une main, elle fit grimper la jeune fille derrière elle, lui indiquant de bien se tenir.

Repartant d'où elle venait, elle vit ce qu'elle n'avait pas vu juste avant. Au centre du village se tenait une silhouette sombre qui semblait contempler son œuvre. Le regard brûlant de colère, Eowynia aurait donné n'importe quoi pour pouvoir l'étrangler de ses propres mains. Cependant, il fallait avant tout penser à la sécurité des habitants de ce village. Avisant un petit groupe constitué d'une femme, de son enfant et d'un homme que Nennvial venait de sauver d'une goule, la belle Elfe se dirigea vers eux, et leur déposa la fillette qu'elle venait de sauver afin qu'ils fuient ensembles. Puis, retournant près de Nennvial, lui dit :

- Il faut qu'on s'organise, ils sont trop nombreux !

Puis, se détournant sur la gauche, arma son arbalète de poing avant de décocher un trait mortel dans la gorge d'une goule qui s'apprêtait à mordre un villageois qui venait de perdre sa fourche. Celui-ci, après l'avoir récupérée vint se placer à ses côtés, apparemment résolu à sauver ce qu'il pouvait de son village natal.

L'odeur de putréfaction et de mort était omniprésente, les cadavres frais répandaient leur sang et leurs entrailles sur les pavés et la terre qui s'en gorgeait. Plusieurs autres hommes en armes vinrent les rejoindre, formant un petit groupe résolu à sauver ce qu'ils pouvaient de ce village, et ce, au péril de leur vie si il le fallait. La résistance devait s'organiser, sinon ils finiraient écrasés par la masse, et c'en serait fini du village. Le mal ne devait pas triompher...

Alors que Roy était en route pour Ellone, il avait fait une petite pause dans une taverne d'un village se situant au bord du lac de Criad, mais soudain, une alarme retentit...