[Event Clan] Groupe 3 : Le Mercenaire et le Roi : Scarocci vs Salomon et Eluan + Grashnak

Évent de Clan:

La fête du soleil est l'évènement le plus important à l'échelle de Mereth, cette fête qui se passe le plus souvent à la pointe du soleil et Solam est le théâtre de réjouissances, spectacles, tournois et beuveries en tout genre. Des personnes afflues des deux continents pour assister à ce gigantesque rassemblement, de toutes les catégories sociales. Cette année, le nombre de personnes atteint des sommets, la milice et la garde sont complètement dépassées et peine à maintenir un semblant d'ordre. Bien que l'ensemble se passe dans une ambiance de joie, il y a toujours quelques altercations, surtout lorsque certains gros bras on légèrement forcés sur la boisson. Exceptionnellement, la ville à donc acceptée l'aide de la garde de sa voisine du nord, la cité du désert de Sëbem mais malgré les renforts, la sécurité reste archaïque...

Cette célébration dure une semaine et nous somme aujourd'hui le troisième jour des festivités, alors que la fête est à son paroxysme et que les marchands font exploser leurs bénéfices, un cri retentit, masqué par le son de la foule. Une explosion, un bâtiment s'effondre et prend feu, rapidement suivi par divers autres. Des hommes vêtu à la manière de bandits et sortis de nul part se jettent sur les civils et massacrent aléatoirement sans distinction alors que la garde tentent de former une défense unie au milieu des mouvements désordonné de personnes tentant de fuir le danger.

Le chaos est total, la ville entière s'agite et l'incendie se propage sans rencontrer de résistance, qu'allez vous faire?

Règles:

Spoiler:

Hrp:

Spoiler:

Ordre de passage: Scarocci, Eluan, Salomon, Grashnak.

Amusez vous bien et pour toutes questions réclamation: écrivez moi un mp. Dans vos premiers post's, vous pourrez vous mettre en situation par rapports aux post's précédents et à vos instructions.

* Dans l'entrepôt Armes et Armures de Toke *

Scarocci soupesa doucement et silencieusement une hache de couleur noire. Les formes étaient simples, voir simplistes, sans fioritures, mais l'arme était bien équilibrée, et tranchant relativement bien. Il fit quelques moulinets avec dans les airs. Et se mit à sourire. Il la posa religieusement sur une table, et se mit à errer au milieu des rateliers de lances, voir de piques. Toutes les armes étaient noires, la hampe comme la pointe, donnant un sentiment d'unité et de sobriété. Le savoir-faire des nains avec la sobriété Demacienne. Derrière lui marchait Adam Toke. Marchand d'origine Demacienne, les yeux noirs de jais, grand, élégant, les yeux ronds, toujours à l'affut, et le visage plissé. Il demanda à Scarocci.

" Qu'en pensez vous Messire ? "

Scarocci ne répondit, passant sa main dans ses cheveux, sentant une cicatrice sur le haut de son crâne. Il toucha une des lances, s'en saisit, et fit un ou deux coups puissants avec, dans un sifflement rauque. Il la remit doucement sur son ratelier, puis se retourna vers Adam Toke.

" C'est du très beau travail Toke, je suis extremement satisfait de vous. Avez vous le monopole du marché de l'armement de cette ville ? "

Toke grimaca.

" Malheureusement, non Messire. Les locaux sont solidements implantés, et même si j'ai réussit à mettre en banqueroute deux d'entre eux, mais ce n'était que des petits concurrents: les plus gros poissons sont toujours là. Ils se méfient de mes affaires, car mes, enfin, nos modèles sont uniques. C'est d'ailleurs notre principal argument. "

Scarocci garda le silence. Il reprit.

" Combien de part du marché ? " Toke eut un sourire vague, et fit un grand geste du bras, se retournant.

"Je ne saurais dire réellement, c'est très... fluctuant. Mais nous sommes implantés et avons réussis à percer. Les prochains mois seront décisifs. J'ai comme projet d'entrer en partenariat avec quelques forgerons et marchands des villes voisines, afin d'étendre notre influence. Mais cela prendra des années. " Il semblait presque triste. La main gantée de Scarocci se posa sur son épaule, et il parla doucement.

" Nous avons tout notre temps. Vous faites déja un travail remarquable pour la ville Toke. Je suis sur que dans quelques années, le pantheon se souviendras de vous. "

Toke frissona de plaisir et d'excitation à cette perspective. Il regarda le chevalier. Le visage de Scarocci était un peu plus marqué qu'auparavant. Son retour à Demacia, d'après ses dires, lui avait causé quelques soucis. Le fait d'en repartir quelques jours après également. L'éclairage du aux larges fenêtres et aux lampes à huile donnait un effet de clair-obscur assez... surprenant. Scarocci marcha vers la sortie, les mains croisées derrière son dos, ses pas résonnant sur le plancher de pierre grise, son ombre se refletant sur les murs blancs, qui faisait que l'immense bâtisse attirait l'oeil dans toute la ville.

" Vous ne sortez pas pour participer aux festivitées? "

Scarocci fit un geste évasif. Il salua d'un signe de main deux ouvriers qui allaient chercher une hallebarde, commandée par un riche seigneur collectionneur. Originaires de Solam. Donner du travail à la population afin de bien se faire voir était une vielle technique.

" Non. J'aimerait rentrer le plus vite possible à Demacia. Il y a tant de choses à faire... si je suis ici, c'est pour voir comment se portent vos affaires, Toke, et pour tenir mon rang à leurs tournois. J'en ai déja remportés deux, après vous, c'est moi qui fait parler de la ville.... mais une fois le dernier terminé-et remporté-, je partirais d'ici."

Alors qu'ils continuaient de disserter sur le prix des armes dans la région et les problèmes de la criminalité en ville, ils furent interrompus par une nuée de serviteurs, une bonne dizaine, en sueur et paniqués. Scarocci essaya de les calmer. Sans grand succès.

" C'est le carnage ! Dehors, y a des gens qui sont partout et qui tuent tout le monde ! Pierce et Jonas se sont fait décapiter ! On est rentrés à l'abri, mais il y a des morts partout ! "

" Visent-ils quelqu'un ou quelque chose en particulier ?! " demanda Scarocci, faisant signe à plusieurs ouvriers de se réfugier.

" Je sais pas, c'est horrible, on leur a pas demandés! On est rentrés dès qu'on a pu ! " hurla une femme avant de s'effondrer en pleurs.

" Vous avez vérouillés les issues au moins ?!! " hurla Scarocci.

" Nous ne sommes pas bêtes voyons. " argua un des employés, connu pour son sang-froid.

Scarocci se mit à réfléchir à toute vitesse. Des massacreurs en pleine ville. On pouvait entendre le carnage au dehors, supplications précédents des bruits de lames et de hurlements.

" Fermez toutes les issues ! Je veux que rien ni personne ne puisse entrer ici par surprise ! Restez ensembles, que personne ne parte ! "

Il prit une lame sur un ratelier, et s'équipa d'un bouclier. Derrière lui se réfugièrent les employés et Toke. Ils restèrent silencieux. Scarocci fulminait. Il DEVAIT aller au dehors et défendre les passants, mais protéger Toke, ses employés et l'armurerie était une priorité absolue. Il fallait juste espérer que les assaillants s'interessaient à la population et n'essayeraient pas d'entrer.

J'eus un sourire légèrement amusé. Le mec au cheveux longs, que l'on m'avait présenté sous le nom d'Eluan m'expliqua son plan. Il n'était pas si bête au final. J'avais toujours le remord d'assister a un tel massacre mais pour une raison personnelle, j'étais forcé d'être ici. Je n'avais actuellement que mon épée dans le dos, mon marteau toujours a sa place. Je sortis et pris donc la direction du magasin. Le fait est qu'entre temps, quelques gardes ennemis arrivèrent vers moi. Je tira mon épée et décrocha la tête du premier, qui vola jusqu'au pieds d'Eluan, qui devait se trouver a 50 mètres environ. Je broya la chair du second au niveau de la taille avec une telle sauvagerie que son épée se brisa et que son corps fit fendu en deux. Les autres arrièvent en même temps. Ils étaient encore 5. Faute de ne pouvoir avoir le temps de les repousser ainsi en même temps, je pris mon marteau que je mis en place avant de tourner sur moi même, tel un tourbillon, arrachant les jambes des soldats. Je m'arrêtai et jetais un coup d'oeil a l'autre homme. Il allait tuer une enfant... Je lui lanca un regard noir et me dis qu'il ne s'en sortirai pas indemne pour ça. Une guerre se déroule entre hommes, les femmes et les enfants n'ont rien a voir la dedans! Je soupirai, la mission avant le reste. Je comprenais l'importance capitale de celle-ci, ce n'est pas pour rien qu'on va me payer une somme pharaonique après l'avoir accomplie. Mais bordel... Je ne m’intéressait pas vraiment a l'argent. Il y a un homme, la dedans, que je dois tuer depuis un bon moment maintenant. Un employé de ce magasin. Cette mission était l'occasion rêver de faire une pierre deux coup. De plus, j'avais compris qu'il y avait actuellement un puissant soldat la dedans. Cette pensée me fit sourire. Peut être que j'aurais un peu de plaisir a l'affronter, lui? Cette idée me plaisait. Le fait est que ce n'était pas la cible principale, je devais donc me résoudre a ma mission. En quelques pulsions de bras, je m'issais sur le toit tu magasin avant de me diriger vers la porte arrière. J'étais pour l'instant a mon poste. Il ne restait plus qu'à attendre. Ouais je sais, je n'aime pas vraiment ce genre de chose et j'ai l'habitude de diriger, mais je sais me plier aux ordres quand ils ne sont théoriquement pas idiots. Bref, voyons la suite. Un large sourire amusé était déssiné sur mon visage alors que je surveillais la porte arrière.

[comme dit, j'ai favorisé un post court pour faire avancer le bazar =)]

Le lieutenant regarda quelques instants la personne aux cheveux longs s'éloigner, avant de retourner son attention vers la maison. Il regarda la petite fille, qui était morte de peur, le visage ravagé de larmes. Il leva son épée, et réitera la demande de l'ancien chef. Aucune réponse. Sans le moindre regret, il tua la petite fille, sous les cris d'horreur et de déchirement des derniers prisonniers vivants. Il regarda l'armurerie, vexé. Puis, un rire lui répondit. Un rire énorme, colossal. Comme quelqu'un aurait entendu une bonne blague. Puis, le rire prit fin, et une voix prit enfin la parole. Bien qu'elle se trouva dans la maison, les soldats à l'extérieur avaient le sentiment qu'elle était juste devant eux.

" CELA NE VOUS LASSE PAS? "

Ils avaient reculés d'un mètre.

" QU'ALLEZ VOUS FAIRE LORSQU'ILS SERONT TOUS MORTS ? EN CHERCHER D'AUTRES ? ME SUPPLIER DE SORTIR ? LACHES ! INCAPABLES AYANT BESOINS D'OTAGE POUR PRENDRE D'ASSAUT UNE ARMURERIE DEFENDUE PAR UN SEUL HOMME ! VOUS ETES PITOYABLES. VENEZ ET AFFRONTEZ MOI EN FACE ! LE PROCHAIN QUE VOUS TOUCHEZ SERA VOTRE MORT A TOUS ! "

Scarocci reprit son souffle. Les employés le regardaient avec de grands yeux. Ils n'imaginaient pas qu'un homme puisse crier aussi fort. Mais également que la mort de ces gens à l'exterieur ne semblait pas l'affecter plus que cela. Ils lui avaient demandés d'intervenir pourtant. Il avait répliqué qu'il n'en ferait rien. Qu'il ne prendrait pas le risque de sauver une demi-douzaine de personnes pour en laisser une quinzaine vulnérable. Il marcha entre les rateliers et prit une arme, qu'il soupesa tranquillement. Ils le regardèrent, effrayés.

Le lieutenant semblait s'impatienter. Tout cela traînait en longueur. Il ordonna une dernière fois à Scarocci de sortir. Sans succès. Alors, pris de fureur, il se dirigea vers la femme enceinte, qui essayait de s'enfuir en rampant à reculons. Ils entendit un bruit. Comme un craquement.

Il se retourna. Il sentit un sifflement, et un bruit étouffé derrière lui. Il sentit la panique gagner les hommes, et tous s'écartèrent de la femme. Il regarda l'armurerie. La porte de bois était brisée en son centre. Il regarda l'homme qui était à terre.

Transpercé en deux par un javelot. Lancé à travers la porte.

Toke recula, instinctivement. Scarocci Corbera lui tournait le dos, mais il savait que sur son visage devait se dessiner une chose terrible. Il semblait avoir grandi, comme envahissant le bâtiment, son bras gauche tenant son bouclier et sa main droite nue, les doigts s'agitant sur un objet invisible. Des brumes de chaleur dansait autour de lui. Bon dieu. Il avait tué un homme en lancant un javelot à travers une porte. Il vit alors Scarocci tirer une de ses épées, qu'il avait rangé, et designer les hommes à l'exterieur de son arme.

" SI VOUS VOULEZ MOURRIR, FAITES LE HONORABLEMENT, ET VENEZ M'AFFRONTER, JEUNES PUCELLES ! "

[mdr je me retrouve en mode solo... Je sens que le rp va devenir très dangereux pour moi...]

En voyant l'homme s'enfuir et me releva, poussant un puissant soupir. Peu de temps après, le lieutenant se fit tuer. Je serrais tellement fort mon marteau que le manche en grinça légèrement. Je tiendrais ma mission. En tout cas, je me battrai jusqu'au bout! Je courus avant de sauter du toit vers les derniers prisonniers et leur ordonner de s'échapper. Mon épée vint s'abbatre au sol, devant moi. Je pris une profonde inspiration avant de lancer:

-Je me nommes Salomon Triès. Tu dois êtres le fameux Scarocci? On m'a parlé de toi, guerrier. Je suis ici en tant que mercenaire et ma mission est simple, je dois débarrasser cette ville de cet endroit. Et pour être honnête, j'ai moi même mes raisons de vouloir raser cet endroit.

Mon regard se planta dans le sien, un léger sourire aux lèvres.

-comme tu peut le constater, il n'y a plus personne que moi et les otages ont étés relâchés. Pour être franc, je préfère les choses ainsi. Je n'aimes pas ces méthodes.

Mon marteau se posa sur mon épaule, mon épée plantée au sol. J'avais décidé d'être direct.

[HRP: ah bah j'avais perdu une pièce de bronze du coup j'suis arrivé en retard. Et en plus j'ai du me racheter un coffre vu que le précédent été abimé!]

Grashnak avait bien profité de ces trois premiers jours de fêtes. Il s'était déjà remboursé tous ses possibles frais pour 3 mois, et il restait encore quelques jours tout cela s'annonçait bien pour lui.
Sauf que des imbéciles avaient décidé de faire exploser le bâtiment situé en face de lui sur la place sur laquelle il était installé. Il avait instinctivement fermer son échoppe et était parti se planquer dans une ruelle sombre. Il avait ainsi vu de sombres individus arriver et massacrer comme l'on boire de la bière. Puis ils s'éloignèrent par une rue tout en continuant à laisser trainer de possibles trésors derrière eux. C'est ainsi que Grashnak se retrouva à les suivre en ramassant les objets précieux qu'il pouvait. Heureusement qu'il avait ce pouvoir de dissimulation et que les ombres ne regardaient pas trop derrière elles. C'est ainsi qu'il vit le massacre d'otages; quel dommage, le vieux semblait posséder un anneaux au bout du chaine en or mais il ne pouvait accéder à son corps. Alors qu'il été fixé sur cet anneau deux hommes avec un matériel de bonne valeurs commencèrent à se battre.
*Intéressant. Je vais attendre que l'un des deux meurent et je pourrais alors le dépouiller*
C'est ainsi qu'un gobelin se cacha sous un tonneaux pour regarder le spectacle.

Scarocci regarda le nouvel arrivant d'un regard mauvais. Il hurla à Toke.

" DEMACIENS, JE REVIENS VOUS CHERCHER. NE VOUS ELOIGNEZ PAS. "

Puis son attention se retourna vers le mercenaire. De ce qu'il pouvait voir, il était jeune, bien plus que lui. Et taillé dans le roc. Sa stature était colossale, Scarocci ne lui arrivant qu'au nez, voir peut être même au menton. Même s'il était moins impressionnant que Skarn, cet inconnu devait être terriblement fort. Mais il était jeune. Et inexpérimenté. Et trop brave. Fou. Pour penser qu'il pouvait se balader tête nue, à la guerre, et seul, tout en se présentant à son ennemi, sans prendre l'avantage de la surprise.

Scarocci se mit à sourire.

" Très bien petit. Tu a des couilles. Attend moi ici. "

Il lui tourna le dos sans crainte, et d'un coup de pied, fit voler en éclat la porte, projetée à plusieurs mètres.

" VENEZ A MOI, LACHES ! "

Les derniers mercenaires, prenant leur courage à deux mains, foncèrent aussi vers le chevalier dans un cri de défi, tous ensembles. Le premier eut le nez éclaté par le bouclier de Scarocci. Son épée se leva et enfonça le clavicule de son ennemi. Le combat s'engagea rapidement. Mais la supériorité numérique des assassins ne les sauva pas. L'un d'entre eux eut le thorax écrasé. Un second se retrouva avec le dos brisé alors qu'il tenait de fuir. Ils s'attendaient à affronter un chevalier, et ils tombèrent sur un monstre ignorant leurs coups et les massacrant sans la moindre once de pitié. En quelques instants, tout fut réglé. La demi-douzaine de leurs corps reposait sur le sol, brisés comme des poupées de bois. Une tête roulait à quelques mètres de là. Le dernier ennemi avait eu la tête écrasée contre le sol, alors que Scarocci, en lâchant son arme, l'avait pris par le col pour l'exploser par terre.

Puis, il se retourna calmement, ignorant le sang se trouvant sur son armure et recouvrant la moitié de son visage. Aucune goutte n'était du sien. S'essuyant le visage d'un revers de sa main, il s'avança calmement vers son dernier adversaire. Encore quelques instants à perdre avec cet olibrius, et il pouvait rejoindre Toke. Le jeune mercenaire ne semblait pas avoir bougé. Ou il était brave, ou il était pétrifié de peur, ou il était stupide. Scarocci s'avançait vers lui, bouclier éclaboussé de sang d'une main, lame dégoulinant d'un liquide rouge de l'autre.

" Je te donne deux secondes pour dégager d'ici gamin, avant que je me mette en colère. "

Au fur et à mesure de son avancée, la température semblait monter et des brumes de chaleurs apparurent autour de lui. Il n’y avait personne d’autre que son adversaire. Cela ne lui était pas arrivé depuis plus de 10 ans, lorsqu’il avait affronté Skarn en combat singulier, un autre géant, dans son combat le plus sauvage. Ce souvenir lui arracha un sourire carnassier et un regard mauvais.

Je soupirais. Putain de lâche qui avait pris la fuite sous mes yeux. Je ne me battais plus pour eux, désormais, mais pour moi et je me promis de venger cet abandon. Je pris le manche de mon épée d'une main puissante avant de la lever devant moi, mon marteau toujours sur mon épaule. "gamin" hein... je vais lui montrer qui c'est qu'il traite de gamin. Il ne va pas s'en tirer si facilement, "le vioque". Je portais un violent coup de marteau au sol avant de charger, traînant le marteau sur le sol dans un raclement horrible pour ensuite parer ses coup a l'aide de la largeur de mon épée. au dernier moment, son épée m'atteint au niveau du ventre. Ne perdant pas de sang, je serrais les dents et continuait de charger le magasin. Arrivé a l'interrieur du magasin, je portais un coup de marteau sur une bougie, afin de la faire tomber pour lancer un début d'incendie. Par chance, le feu prit sur l'un des tapis. Je n'allais pas l'affronter de face pour l'instant hein, j'étais peut être un guerrier, mais j'accomplirais malgré cela ma mission avant de tomber, si je devais tomber. Je sortis de sous ma veste du souffre. Cette pierre jaune qui, mêlée a du feu, peut faire de très gros dégâts. , défonceant d'un coup de marteau la porte qui explosa en morceau sous la puissance du choc. Certains hommes entreprirent d'eteindre le feu qui était en train de se propager mais ils perdirent aussitôt leur main. Je pris la roche et la lança sur le feu, avant d’entamer ma course pour sortir du magasin. Le fait que je sois blessé m'empêchait d'aller assez vite et je fus donc balayé par l'explosion contre le mur de la maison d'en face alors que l'armurerie était en train de tomber en ruine. Pourquoi avais-je décidé de finir cette mission? J'avais une image, en tant que mercenaire. Je voulais restaurer mon nom. Je ne voulais pas qu'on se souvienne de moi en tant que lâche. A cette idée, mon épée se planta au sol alors que je me levais pour prendre la direction avant du magasin. Cet homme ne devait pas être mort. Au mieux il était autant blessé que moi. Comment j'avais eu ce souffre? Des terres volcaniques, j'avait eu l'occasion d'en découvrir. Un vieillard avait découvert cette utilité par hasard et, je savais qu'un jour, cela me servirait. Je m'arrêta alors devant le magasin en flamme. Je me tenais a mon épée, trop faible pour la relever. Cela allait-il être la fin? Ma fin...?

Grashnak avait par chance été du côté opposé de l'armurerie par rapport à la rue, il n'avait donc rien eu. Alors que l'un des guerriers semblait enseveli, du moins Grashnak ne savait pas où il était et cela l'arrangeait le second guerrier semblant mal en point. Il décida donc de l'alléger un peu: étant blessé tout poids supplémentaire le fatiguerais pour rien. Il s'approcha donc avec sa technique de discrétion, l'autre étant trop absorbé par les flammes et la douleur pour le voir. Lorsqu'il fut assez près il lui planta sa dague entre deux muscles de manière à le paralyser quelques instants, en effet un humain est plus utile vivant que mort: vivant on peut le re-voler plus tard. A cause de la dague cet homme resterai bloqué une poignée de secondes, secondes que mis à profit Grashnak pour prendre la bourse de ce guerrier et déguerpir à toute vitesse. De par son expérience il savait que rien ne servait d'aller très loin, aussi se posta-t-il non loin de là de manière à voir sans être vu. Il attendrait le départ de ces barbares avant de sortir de cette cachette.
*Maintenant j'ai plus qu'à attendre qu'ils finissent de s'étriper ou partent mais au moins je n'aurais pas perdu ma journée*

[HRP:Salomon si le fait que je t'ai attaqué lâchement ne te convient pas, on pourra arranger ça. Mais la blessure que Grashnak t'a infligé n'est que bénigne au final et tu n'es bloqué en tout qu'une poignée de secondes. T'es juste "pauvre" maintenant ]

[ HRP Mes excuses pour mon impardonnable retard, ca ne recommencera plus ! Par contre Salomon, détruire l'armurerie en un post sans me laisser le temps de réagir, pas cool. ]

Ce qui restait de la flamboyante armurerie Demacienne n'était plus que ruines et fumaient abondamment à cause de l'explosion. Les décombres avaient ensevelis un homme. Enfin, quelque chose qui ressemblait à un homme. Scarocci, la tête sous un énorme bloc de pierre, remua legèrement. Un homme aurait-il survécu ? Non. Mais Scarocci avait dépassé le stade d'humain depuis maintenant un certain temps. Il ouvrit ses yeux. Il voyait rouge et trouble, sonné par le choc, sentant du sang couler sur sa tête. Il s'arc-bouta, et au prix d'un certain effort, parvint à se mettreà quatre pattes. Il poussa les blocs de pierre sur le coté, et leva la tête. Voyant que tout était détruit, il poussa un cri de rage mélé à la douleur. Il chercha de sa main ses armes, mais il ne trouvait que lances cassées et hallebardes brisées. Il chercha à se mettre debout, mais tomba. Après deux essais infructueux, il se mit à marcher comme un bébé, avant de se relever. Il avait du mal à respirer et vit qu'en plus d'avoir une belle balafre sur le crâne, il avait eu deux côtes enfoncées et une partie de son avant bras cassé. A par ca, il s'en tirait bien. L'armure avait admirablement encaissée le choc. Il chercha à se repérer autour de lui, encore soufflé. Et il le vit.

Par terre, en train de gémir sûrement. Au loin, une petite silhouette s'enfuyait sur ses petites jambes. Il plissa les yeux. Un gobelin ? Il n'en avait pas vu beaucoup dans sa vie, et l'apparence de ce dernier lui rappellait quelqu'un, mais qui ?

Enfin, ce n'était guère important. Son ennemi se trouvait ici. Il se mit à marcher vers lui d'un air qui ne laissait aucun doute sur ses intentions meurtrières. Lorsqu'il était à portée de voix, il se mit à parler.

" Je suis décu. Je pensais tomber sur un vrai guerrier et je tombe sur un lâche utilisant des explosifs dans mon dos. C'était ta dernière erreur. "

Malgré une blessure visible dans le dos, le jeune homme se relevait. Bigre. Voilà un vrai boeuf. Il regarda Scarocci d'un air déterminé, et se mit à agiter quelque peu son arme, prêt à frapper. Scarocci, lui, n'avait aucun armement si ce n'est son armure.

" Pas d'armes. Je suppose que c'est un handicap acceptable contre un troufion dans ton genre. "

Sans doute que ces insultes avaient touchées son ennemi pile ou il ne fallait pas. Il se mit à avancer vers Scarocci, et fit un grand coup, puissant et large, mais terriblement lent, de haut en bas. Les blessures l'avait gravement affecté. Scarocci esquiva sans trop de problèmes, mais de manière maladroite. Un vrai combat de clowns se serait passé s'il avait été moins puissant. Il s'avanca vers le colosse qui commencait à soulever son énorme arme en hahanant. Serrant son poing, Scarocci enfonca son gantelet dans le ventre de son adversaire. Il sentit la résistance des abdominaux tenir avant de s'effondrer sous sa force, coupant la respiration de son ennemi. Pivotant son torse afin d'accentuer l'impact de son prochain coup, Scarocci percuta le menton de l'épéiste dans un direct dévastateur, sentant les os se briser son l'impact. Mais malgré ca, le saboteur tenait encore debout, bien qu'il était dans un triste état. Il essaya de risposter d'un revers de sa main gauche, sans le moindre succès

Le poing gauche de Scarocci qui s'était enfoncé dans le ventre du jeune guerrier se ferma sur les vêtements qui recouvraient l'armure inutile de son ennemi. Dans une posture digne d'une statue, Scarocci souleva un homme plus massif que lui d'une main, avant de le tenir avec ses deux bras et dans un puissant cri, l'envoyer voler à plusieurs mètres, l'écrasant au sol. Il refit quelques mètres vers son adversaire à terre. Ses maisn étaient brûlantes et ses yeux jetaient des flammes.

" JE VAIS TE BRISER MENU PETIT POURCEAU ! JE VAIS BRÛLER TON CORPS ET DISPERSER TES CENDRES DANS UNE FOSSE A COCHONS ! "

Il était plus fort. Plus résistant, plus habile, plus expérimenté. Il n'avait malgré cela pas pu empêcher la destruction de l'armurerie. En remboursement, il allait détruire le corps du responsable. A coups de poings et de flammes.

(HRP: tu crois que ça a été correct de m'abandonner tout seul contre un personnage 6fois plus fort? Non je suis peut être un guerrier, mais je ne suis pas suicidaire! De plus, désolé pour mon propre retards, gros problèmes IRL)

Je rouvris les yeux. Le choc avait été d'une violence inouïe. Cette fois, je ne voyais pas comment je pourrais m'en tirer. Un profond soupir passa dificillement mes lèvres. Il est vrai que en un sens, je m'étais déshonoré par ce geste mais dans un autre sens, j'avais mené ma mission a terme, bien qu'elle soit donnée par des hommes biens plus lâche, la fuite de leur haut gradé en était la preuve. Mais non.... je ne pouvais pas mourir comme ça! On entendis mes os craquer alors que je lâchais par obligation mon épée que je tenais en main gauche. Ma respiration s’accéléra alors que mes yeux prirent un reflet de sang. Je ne pouvais pas mourir comme ça.... JE NE PEUT PAS! J'ai encore des missions a accomplir, des âmes a sauver? Non, je ne peut pas mourir ici. Mon buste se gonfla alors que je me relevais, portant plusieurs coups de marteaux bien plus rapides en direction de mon ennemi. Du sang passa mes lèvres alors que je toussais. Ces insultes, la rage, le mental.... tout cela avait fini par reveiller le berserker dormant en moi. Mes coups s’enchaînaient alors qu'à chaqu'un d'eux, du sang passait mes lèvres. Chaqu'un de mes os accomplissaient leur mouvement dans des craquements sinistres. Je ne pourrais réellement pas tenir longtemps mais je n'étais déjà plus maître de mes mouvements. Au mieux, cet homme allait s'en aller. Dans le fond, c'est ce que je souhaitais. Oui, je voulais qu'il s'en aille. Je voulais qu'il s'en aille pour avoir l'honneur, quand je serais plus fort, d'accomplir un réel duel contre lui. Je voulais qu'il vive, je voulais vivre dans l'espoir de l'affronter a nouveau. Donc, au choix de mourir ou de le tuer, je poussa mon corps a bout. Je me laissais tomber a genoux, traversant la barrière invisible qui me menait dans cet état de transe. Laissant mon poing tenter de maintenir mon poid, ce qui fut un echec. Je tomba, face contre terre mais parvint a articuler.

-Je ne.... je ne veux pas te tuer, même si je l'aurais pu.

Je fermais les yeux, sachant pertinement que mes mots, il s'en fichait.

-j'aimerais.... plus tard. T'affronter a nouveau, dans un vrai duel. Pas dans un cirque mené par un clan trop lâche. Ma mission a été ma mission. Je l'ai accomplie pour mieux... pour mieux me venger. Je ne laisserais pas l'abandon de leur lâche passer inaperçu, je t'en fais le serment. Je ne suis qu'un simple mercenaire et mon état te prouve que mes mots ne sont pas emplis de rage ou de mensonge... Cet homme, le marchant était ton ami, c'est bien ça?

Au fur et a mesure que je parlais, du sang coulait de mes lèvres, les sequelles étaient profondes, mais en aucun cas, elles n'atteignaient mon jugement. Je devais porter ces mots, finir ces phrases.

-Ne vois pas ces mots comme une demande en tant que perdant ou que mourant. Je suis sincèrement désolé. Mais cette affaire est devenue au moment ou il a fui, une histoire personnelle. Si tu tiens tant a prendre ma tête... Libre a toi, maintenant si tu le souhaites. Il est vrai que j'ai commis la l'unique et la plus grande lachetée de ma misérable vie mais... si je peut me racheter envers toi, donne moi ta tâche. Je connais le nom et ou trouver mes précédents employeurs, ces lâches qui ont abandonné un homme qu'ils ont engagés. Ceux qui ont, sur papier que je peut te présenter, souhaités la mort de ton ami. Je ne cherches pas a vivre plus longtemps. Je n'ai jamais vécu pour moi. Mais ce que je veux que tu saches, guerrier....

je parvins a serrer la terre sous ma main, avant de tant bien que mal, planter mon regard dans le sien.

-c'est que je porte un mépris aussi grand, voir supérieur a ces chiens, qui ne sont même pas capables d'honorer un contrat! Si ce lâche n'aurais pas fui, j'aurais pris sa place dans le duel mais....

A nouveau, du sang se retrouva craché au sol. Je parvins a passer sur le dos avant, après un long moment, de m'étendre de tout mon large pour pouvoir crier a son intention:

-MAINTENANT, FAIS CE QUE TU SOUHAITES DE MOI! TUE MOI SI CELA TE CHANTE OU ACCEPTE MES SERVICES! LIBRE A TOI DE CROIRE EN MES MOTS OU NON!

puis, d'une voix plus faible...

-Dans tous les cas, je veux me racheter de cette erreur... erreur d'avoir accepté un contrat donc les lignes étaient déjà tâchées de sang. Mon père était forgeron.... très....

Je ne put plus rien dire.... Je perdis connaissance. Si un jour j'ouvrais a nouveau les yeux, c'était que cet homme m'avait sauvé. Sinon, c'était qu'il m'avait abandoné a mon sort et qu'une autre personne m'aurait sauvé. Dans tous les cas, ces mots pouvaient être pris en confession, certes, et cela était peut être le cas. Chaque homme fait des erreurs et une scène de ce genre, plus jamais je ne l'accepterais. Un guerrier reste un homme, ses choix peuvent être faussés mais a quoi bon? Cet homme semblait réellement décidé a me tuer et ces mots devaient lui paraitre comme les gérémiades d'un mourrant ou les suplications d'un perdant. Dans tous les cas, je ne savait pas si j'avais plus blessé cet homme de mon marteau. Je ne savais pas même si il était encore debout ou comme moi, au sol. Tout ce que je savais, c'est que mes mots étaient sincères. Mais lui, me croirait-il?