[Terminer] Il était une fois, une histoire d'aventure... [Pv: Amna Lanlyu et Luna Volpe]

Le ciel, d'un bleu sans nuage gardait en son antre le puissant soleil qui brillant de milles feux venait taper durement contre le sol fait de sable sur lesquels, pas après pas, je dessinais ma route. Les terres de l'ouest ne manquaient pas de chaleur, si dure et forte qu'elle était. La sueur avait coulé et coulait encore sur mon front bouillant, cuit à vif. L'arrivée en fin à la pointe du soleil, l'arrivée vers une ville, ne put que décrocher un sourire au coin de ma lèvre, mes yeux, habituellement neutres, évoquaient le fardeau que j'avais subis ces derniers dans cette marche interminable sous la chaleur, et la réjouissance d'y être enfin venu à bout. Ma longue traversé à pieds des terres de l'ouest se terminerait ici, du moins je l'espérais.

L'entrée dans la ville fut facile, pas de contrôle quelconque, ici l'on était dans un lieu touristique les gens passaient et venaient comme dans un moulin... tant qu'ils avaient de l'argent, bien entendu. Les maisons, proches les unes des autres me laissaient profité de la douceur tant espéré d'une ombre, si rafraichissante. Les rues, bien entendu commerçantes, offraient milles et unes couleurs de saveur épicés et exotiques qu'il semblait si facile de se procurer ici, en l'échange de quelques pièces. J'approchais enfin du port, de ruelles serrés les unes sur les autres, je m'ouvrais alors sur une longue et belle jetée, qui arpentaient bon nombres de galions et navires à la noble allure de l'usure et du temps passé à l'aventure, perdu sur des contrées inconnus à la recherches de l'or disparut, de l'île défendu et de son trésor si bien gardé. Les dessins s'enchaînaient devant moi, tel un enfant je voyais dans l'instant un plaisir fou à l'idée de partir au loin sur ces eaux.

Mais l'heure n'était pas aux rêveries, je décidais me rendre sur l'île de Nemei, et il me fallait trouvé un bateau avant que la journée ne touche à sa fin, et que la nuit, d'un voile sombre, enveloppe toute possibilité de lever l'encre. Hélas, avec ce voyage récent, je n'étais pas vraiment riche, et les embarcations publiques devenaient par leur prix, impensables. Sans véritables solution pour reprendre la route, je décidais de rejoindre un bar, le plus malfamé qui soit, dans l'espoir qu'un marin désireux d'un petit pour boire accepte de me prendre avec sa cargaison, peut-être même allai-je pouvoir trouver un travail, il me suffirait ainsi de déserter dés mon arrivée sur l'île.

Emplis de résolutions, j'entrais d'un pas décidé dans une auberge à l'allure poisseuse et délabré, dans laquelle musique rythmée rimait avec tables cassés, bagarres et boissons en quasi libre service: juste exactement ce qu'il me fallait. J'allumai alors tranquillement ma pipe et me dirigeait vers le comptoir. J'empruntais alors mon air le plus "voyou" que je trouvais, et me dirigeais vers l'aubergiste.

- Salut garçon, est-ce que vous pourriez avoir le plaisir de m'indiquer vers qui est-ce que je devrais me présenter pour une jolie petite traversé sur les mers vers l'île de Nemei ?

- Tu payes ta conso et tu sauras tout ce que tu voudras savoir...

- Tenez !

- Va voir le gars, là bas, "jambe de bois" est un bon capitaine il accepte la marchandise... même humaine.

C'est ainsi que je me dirigeais la bière à la main vers ce "jambe de bois", qui comme vous pourrez vous en doutez avait l'allure habituelle d'un homme qui s'appelait "jambe de bois", une longue barbe, une jambe en moins, et quelques bouts de vêtements...

- Salut jambe de bis, je suis Miguel, je cherche à aller jusqu'à l'île de Nemei, peux-tu m'aider ?

- Hum... tu m'a l'air plutôt costaux... si tu me payes trois pièces d'or, je t'embauche pour quatre allé et retour vers l'île, et au quatrième je te laisses partir, et ainsi rejoindre le port sur l'île de Nemei.

- Ça me va !

Je lui donnais l'argent, et "jambe de bois", en me serrant la main m'indiqua qu'il assurait le transport de marchandise chaque jour, et que quatre jours à bord pour une traversé valait la peine, pour un prix si faible. Ainsi je devais me présenter demain, faire deux, trois bricoles sur son navire, au soir, arrivé sur l'île, je filais aussitôt dans la nature, il n'allait jamais me revoir, et j'allais le pigeonner royalement.

Ce fut ainsi, que je rejoignais le bar pour déguster un peu mieux ma consommation.

La pointe du soleil… Amna en avait beaucoup entendu parler. Les touristes y voyaient un havre de paix, le soleil, la mer, un petit paradis sur terre. Pour les marins qu’Amna venait de quitter, c’était surtout un lieu de beuverie et d’amour au rabais très côté. Mais elle, qu’y trouverait-elle ?

Elle débarqua à la fin d’un délicieux après-midi d’été. C’était déjà la fin de sa carrière de mousse, du moins pour le moment. Elle avait dans l’idée de remonter vers le nord du continent. Mais pour l’instant, il était loin d’en être question.

Elle longea le port, puis les plages bondées pendant un long moment, avant d’arriver sur une étendue de sable blanc absolument déserte. Elle y resta pendant près d’une heure afin de s’assurer que l’endroit n’était pas fréquenté. Amna ne craignait pas le soleil, après tout ce temps passé sur le pont du bateau, sa peau avait pris de jolies teintes cuivrées… et de jolies ampoules sur les paumes !

Un bain de mer… cela faisait bien longtemps qu’elle en avait envie. Mais elle n’en avait pas eu le temps ni la tranquillité jusqu’alors…

Elle se rhabilla ensuite, à contre cœur car des pantalons et des bottes… par ce temps étaient peu adaptés. Elle sourit, rien qu’à l’idée de porter une robe. Cela ne lui était pas arrivé depuis… une dizaine d’années sans doute. Un jour, peut-être !

Ses longs cheveux d’ébène encore dégoulinant dans son dos, Amna reprit le chemin de la ville. Il lui fallait un endroit où dormir. Elle passa devant un bar assez malfamé, mais… l’ambiance qui y régnait lui rappelait les soirées sur le bateau, qu’elle avait passées à contempler l’équipage plus ou moins saoul. Ces marins qui emportaient avec eux leur maison, amoureux de la mer, addict du voyage comme elle. Finalement, ils n’étaient peut-être pas si différents…

* Ces soulards vulgaires ? Mmm… *

Elle entra tout de même dans la taverne en question. Une odeur âcre l’accueillit. L’odeur de la sueur et de l’alcool. Elle s’accouda au bar et demanda un verre de rhum sec. Cela faisait toujours un petit effet sur les hommes, de voir une femme s’habiller comme un homme, et boire de l’alcool fort. Et ce soir, elle était d’humeur à en rire.

Un belle journée, très belle même! Le ciel azuré sans aucun nuage, le soleil était brûlant mais le vents fret soufflait un doux soulagement. Sur les quais bon nombre de vieux loups de mers racontait leur histoire qui semblait impossible! Cependant, Luna, qui était elle aussi présente sur les planches de bois s’élevant au dessus de l'eau ne pouvait dire se qui semblait vrais ou faux. Bien naïve ou ignorante, elle avait fais un petit voyage comme clandestine sur un navire et même si lentement le sable du sablier coulait elle restait une enfant de la foret sans réelle connaissance pointu en une matière quelle qu'elle soit mis a par les plantes... Ainsi donc, assise sur le quais laissant ses jambes baloter dans le vide s'étirant parfois pour érafler la surface de l'eau la belle elfe écoutait d'une oreille distraite les récits d'aventure de jeunesse des braves hommes, cependant, elle du se soustraire au groupe en pleine formation! La faim commencent a la tirailler... Elle trouverait certainement un petit quelque chose meilleur que le poisson malodorant un peu plus loin don les chats dévorait jusqu'a la plus petite once de chair putride comme un festin digne des... Chats...

Donc, l'elfe se leva lentement pour marcher sur la plage un petit moment avant de chercher de façon plus sérieuse de la nourriture, puis, peut être quelqu'un auras laisser son paginer de provision sans surveillance pour aller jouer dans l'eau! Son long manteau caressant le sable et son regard allant dans toute les directions a la recherche de se petit espoir dont elle s'était convaincu en un instant qu'il pouvait bien exister ! Mais malheureusement rien de t'elle la seule chose plus ou moins intéressant qu'elle réussit a débusquer était une jeune femme, plus vieille qu'elle, qui avait décider de faire trempette nue ou presque, elle avait d'ailleurs laisser ses vêtements sans surveillance mais le cuir des bottes ne semblent pas très goutu l'elfe finit par quitter le sable chaud de la plage pour se pavaner dans la ville. Bien qu'au soleil ses étranges glyphes luminescents attiraient moins l'attention elle se sentit regarder des qu'elle arriva dans un lieux plus bondé... Bien que l'impression était désagréable elle devait si faire!

L'endroit était charment, une fontaine en son centre et plusieurs étals marchande disposer de facon chaotique un peu partout, vêtement, bijoux, même quelque menuisier mais surtout des fruits! Elle gambada donc joyeusement vers la nourriture, celle si était un amoncellement de couleur au forme exotique, plusieurs fruits étaient inconnue a la langue de notre cher petite elle qui les dévorait déjà du regard. La marchande, une vieille femme rondelette et particulièrement repoussante regarda la mignonne petite créature venir vers elle. Cette créature avait des yeux rouges et jaune, le teint palle, tres palle meme et son bustier laissant voir son ventre on pouvait également voir que sa hanche était dévorer par une couleur noir qui s'étendait jusqu'au bout de ses orteils. Un bras, le droit, était aussi de cette même couleur. La marchande au visage de chien grogna a la confession de Luna comme quoi elle n'avait pas d'argent et aimerais bien... Un peu de nourriture, juste un peu... La vieille femme refusa et montra une partie de son caractère fort inélégant! Elle insulta la pauvre et frêle elfe qui tourna les talons mine basse mais elle n'avait pas se laisser faire ainsi loin de la. E autre circonstance elle n'aurait pas commit cette acte mais elle avait faim et cette vieille marchande était détestable de toute façon! Vite vite elle reviens a l'étal et vola trois fruit de la grandeur d'une pomme sous le regard de la marchande qui se mit a crier!

- Voleuse! Voleuse!

Naturellement, cela attira l'attention et le destin eu voulu que la petite 16 ans soit prit en chasse par une petite troupe de garde, trois au totale. Histoire de ne pas se faire trancher une mains elle prit la fuite et dans celle si échappa l'un des trois fruits trop grand pour ses petites mains. L'elfe arriva a distancer la troupe bien que ceux si n'était pas loin derrière et jugeant que ses chances était plus grande en se cachant la luciole pénétra dans un bâtiment, une taverne poisseuse et a la décoration de mauvais gout, une vrais taverne! Elle ne reconnu pas la jeune femme précédemment observer sur la plage et s'empressa de trouver une cachette sous la table de cette même jeune femme, heureusement, les tables était recouvert de nappe et donc l'elfe était réellement cacher!

Tot ou tard la petite troupe finirait par pénétrer dans la taverne, plus qu'a prier...

Je sirotais tranquillement ma bière, une pression, agréable pour sa fraîcheur, mais dans un bar miteux comme celui où j'étais, l'on ne pouvait que très peu essayer de se réjouir pour le goût. Je décidais de laisser mon regard vagabonder vers les différents soûlards qui formaient le décor si particulier de l'auberge. Et ce fut ainsi que mes pupilles s'arrêtèrent quelques instants la porte qui s'ouvrait, une jeune femme assez particulière entrait, je remarquais qu'elle était plutôt mignonne, mais ce qui sautait réellement aux yeux était ses vêtements, très masculins. Et ainsi elle vint non loin de moi commander du rhum... Un sourire s'anima sur mon visage, étant originaire d'une tribus guerrière, une femme qui affichait ses différences par la force ne pouvait que me mettre de bonne humeur et je décidais ainsi de l'aborder:

- Eh bien... c'est un plaisir de voir que cette boisson n'est pas réservé aux hommes, il est bon de voir de temps à autres quelques personnes sortir un peu du décor... mais, j'en oublis les bonnes manières, je suis Miguel de Cëderana, trappeur des montagnes, à votre service...

J'étais fière de ma prise de risque, tout ce temps passé à voyagé, m'avait tant coupé de la civilisation, qu'il était parfois un peu dure pour moi de savoir aborder un inconnu sans la peur au ventre. Et ce fut ainsi que je décidais que désormais, quoi qu'il s'en suive j'allais tenter, à chaque fois que je me trouvais dans un endroit détendu avec du temps à brûler, d'aborder une personne telle qu'elle soit. Mes lèvres laissèrent entrevoir un sourire gêné, je n'étais pas très à l'aise, il fallait que je réussisse à vaincre mes peurs...

Soudain, l'atmosphère changea du tout au tout, la porte s'ouvrit violemment, une femme à la peau sombre et aux étranges tatouages fluorescent bouscula quelques personnes, pour venir se blottir sous les jambes de mon interlocutrice. Quelques gardes commencèrent à entrer dans la salle, et ce fut alors que mon regard toucha le ciel jusqu'à l'infini... étais-je maudis ? Décidément les bonnes résolutions n'étaient pas pour aujourd'hui, je me revoyais alors à 17 ans quittant mon village pour une vie de trappeur, est-ce que tout avait put se dessiner ici ? Il semblait bien que j'étais condamner à combattre pour la veuve et l'orphelin, où à rencontrer un ennemi un défaire sans jamais pouvoir trouver un temps de repos dans cette vie... Bien sûr, je pouvais éviter de me mette dans le conflit, mais tel un choix déjà fait, je m'y accordais toujours, j'étais un trappeur, chasseur de monstre, dont les valeurs dictaient de relever tout défis que lui opposait les jours.

Ainsi, je penchais ma tête vers l'étrange jeune fille qui tentait désespérément de trouver une cachette sûr...

- Voilà une arrivée bien étrange... Dis moi tu es poursuivies ? Quelqu'un te veux du mal ?

On servit un petit gobelet de rhum à Amna. Elle le détailla d’un œil suspect. Ce ne devait pas être du rhum de première qualité, mais il était peut-être moins pire que celui qu’elle avait bu sur le navire. Cette comparaison titillait sa curiosité et elle allait goûter le « nectar » lorsque le jeune homme qui se tenait tout de suite à sa droite l’aborda.

- Eh bien... c'est un plaisir de voir que cette boisson n'est pas réservé aux hommes, il est bon de voir de temps à autres quelques personnes sortir un peu du décor... mais, j'en oublie les bonnes manières, je suis Miguel de Cëderana, trappeur des montagnes, à votre service...

* ??? *

Surprise, et ne voulant pas répondre trop vite, elle vida son gobelet d’un trait.

* Oui, moins pire… *

Ensuite elle entreprit de détailler le visage de son interlocuteur. Il avait l’air sincère ! Sincèrement agréable et sincèrement… moderne ! Un spécimen rare dont la vue d’une femme de caractère ne blessait pas la virilité. Certes il avait l’air particulièrement timide, mais pour une fois qu’un homme restait humble, cela était étrangement sympathique.

* Dingue… *

Elle lui sourit et lui tendit une main chaleureuse. Décidément, elle était de bonne humeur, et la soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices. Finalement, cette « pointe du soleil » était peut-être bien un « petit paradis terrestre ».

- Amnaraëlle. Pour me servir, dîtes-vous ? Intéressant… fit elle pour le taquiner, de petites rides mutines se dessinant au coin de ses yeux d’émeraude.

Mais leur avorton de début d’embryon de discussion fut soudain interrompu par… une étrange créature. Une… elfe ? qui se précipita dans l’auberge et vint se cacher derrière Amna. Accroupie derrière elle, les mais sur ses genoux. (hrp : dsl mais Amna était au bar… pas à une table, et puis c’est plus drôle, non ?) Amna se retourna et s’accroupit à ses côtés.

- Voilà une arrivée bien étrange... Dis moi tu es poursuivies ? Quelqu'un te veux du mal ?

Le temps qu’elle réponde, ses poursuivants entrèrent avec fracas dans la miteuse taverne.
Amna s’empressa de demander à la fugitive un détail d’importance :

- Que te veulent-ils ?

La toute jeune elfe désigna les fruits qu’elle venait de voler. Amna fronça les sourcils.

* A trois contre une adolescente qui vole deux pauvres fruits ? Non mais je rêve… *

Elle se releva, droite comme un « i ». Non, elle n’avait pas l’intention de les laisser faire. Les jambes plantées dans le sol, la main sur sa dague et le regard dur, elle détailla les trois gardes. L’un était petit mais relativement Barraqué. Les deux autres étaient de grandes perches dont l’un semblait particulièrement maladroit.

Elle jeta un œil à son nouvel ami Miguel, à eux deux, elle le savait, ils n’en feraient qu’une bouchée.

- Donnez nous la fille ! aboya le petit teigneux.

Amna sourit mais ne répondit pas.

Luna n'avait pas conscience d'avoir intéromput une discutions ou d'avoir fichu en l'air les plants de ses deux humains, oui c'était une évidence, les gens prévoyant une entrer fracassante d'une petite qui va se faire couper la mains pour avoir voler des fruit étant plutôt rare! Quoi qu'il en soit, la petite elfe viens se réfugier derriere une inconnue, celle si n'extériorissait pas vraiment sa féminité coté vestimentaire mais ses yeux témoignait d'une douceur a nul autre pareille cacher sous cette amas ne laissent voir qu'une femme forte et fiere. Du moins c'est ainsi que la petite luciole qu'était Luna la percevrait une fois la situation passer, et comment allait elle se terminer cette situation? Elle jeta également un oeil vers le curieux homme qui tenait compagnie a cette tout aussi curieuse femme, celui si semblait maudire le destin qui lui envoyait toute ses épreuves mais au moment présent la petite elfe était bientot paniquer pour faire toute ses conclusion!

- Voilà une arrivée bien étrange... Dis moi tu es poursuivies ? Quelqu'un te veux du mal ?

La frêle créature qu'elle était eu le temps de hocher la tête rapidement avant que la porte ne s'ouvre avec violence laissent entrer les trois individus. La petite émit un cri avant de se mètre en boule la tête cacher espèrent ainsi disparaître. Toujours assise sur ses fesses cependent elle releva la tete lorsque on lui adressa la parole a nouveau, cette fois se fut la jeune femme.

- Que te veulent-ils ?

Des manches tout aussi sombre que la peau recouvrent sont bras droit ses petites mains se dévoilèrent tenant tout deux un petit fruit de la grosseur d'une pomme et qui semblait délicieux! L'expression du visage de la jeune dame changea alors, ses trais se crispairent et apparemment elle prit la défense de la petite! Elle se leva donc se dressent comme un mur séparent l'elfe des gos vilain en armure! L'homme fit de meme et toujours assise au sol la luciole pausa les fruits sur le sol et ses mains viens chercher un morceau d'armure, un gantelet recouvrant la mains et le poignet en sa totalité, les droits métallique formait des griffes tranchantes, en vue de la situation elle devrait peut etre utiliser cette arme qu'elle manoeuvrait avec tant de difficulté... Pour l'instant elle se fit toute petite attendent de voir comment la situation évoluerait...

Spoiler:

Ma tête fit un lent demi tour laissant ainsi craquer mes cervicales, geste simple qui par son impulsion détendait quelques peu les muscles. Les yeux abusés, tels dépassés par les évènements, je donnais la simple impulsion à mon corps pour me soulever et venir au prêt de la jeune femme faire face à mes nouveaux ennemis. Mon regard s'arrêta lentement sur les yeux émeraude de la jolie Amnaraëlle, mon esprit me torturant de ne pas avoir put aller plus loin dans la conversation et pas conséquent ne pas avoir put la connaître un peu plus. Je me résignais doucement à ma tâche et lui lançais un sourire encourageant tout en venant me poster au prêt d'elle.

La position que je pris alors put sembler anecdotique, mais en réalité pour tout regard de lynx du guerrier, on aurait put y voir que ma main gauche était déjà précieusement posé au dessous du manche de ma lame, juste sur mon fourreau et que ma jambe gauche, posé à l'avant, affichait un genou déjà légèrement plié. Ainsi il m'aurait fallut de m’appuyer sur ma jambe déjà mise et d'un geste vif de ma main droite attraper mon katana, pour dans la continuité revenir dans un magnifique arc de cercle et découper tout obstacle qui pouvait l'empêcher de se tracer.

Mais chaque chose en son temps, il fallait d'abord discuter et ainsi je décidais de répondre à la demande du petit excité qui semblait être le chef de cette bande de soldats du dimanche.

- Arrière ! Il n'y a rien à voir par ici...

Mon regard s'assombrissait alors que je plissais les yeux.

- Pour qui tu te prends étranger, lança le chef, ici c'est moi qui fait la loi, je suis l'ordre, et ce n'est pas un campagnards vagabonds crasseux qui va venir me dicter quoi faire dans ma ville.

Mes yeux vinrent alors s'ouvrirent pour venir percer le regard de cet homme, il pouvait y ressentir toute ma rage, ma colère, si il savait de quoi j'étais capable, il ne pouvait se résoudre à me défier.

- Qu'est-ce qui te prends ? Tu crois que tu me fais peur ! N'essayes pas de jouer au héros !

- Je ne me répéterais pas .

- Garde ! Allez me chercher cette voleuse !

Les deux hommes se mirent à avancer leurs lames bien placés devant eux. Je lançais un regard rassurant vers Amna au cas où elle n'était pas assez confiante pour la suite des choses. Je ne bougeais pas d'un centimètre et ainsi un premier vint pointer sa lame sous mon coup, je plissais à nouveau les yeux.

- Bouges toi de là tocard, si tu veux pas passer les pires moments de ta vie à lécher le parterre et bouffer le derrière de tes bottes...

Mes yeux s'ouvrirent à nouveau, ma main droite fusa vers la gauche, saisit ma lame, mon genou se plia, et d'un geste vif, la lame tendu, j'envoyais valser la dague du garde qui venait se planter sur une table, effrayant brusquement ceux qui y étaient assis. Ma botte vint rencontrer le ventre de l'homme, et dés qu'il fut à terre ma lame finit sa trajectoire sous son coup. Je venais par ce geste de me placer comme hors la loi, les deux autres n'allaient pas en rester sur ce geste et s'apprêtaient à bondir sur ma pauvre personne, je ne pouvais qu'espérer de ma jolie amie.

Les gardes n’avaient pas l’air de vouloir laisser tomber l’affaire. Pour une fois qu’ils pouvaient martyriser une jeune affamée, inoffensive avec ça. Ils pensaient qu’ils n’avaient rien à craindre d’elle. Peut-être avaient-ils raison. Mais ce dont ils ne se doutaient pas, c’est de l’efficacité de ce jeune semi-elfe, et de l’habilité de la jeune femme à ses côtés. Ils ne payaient pas de mine non plus, mais parfois, mieux vaut ne pas se fier aux apparences.

La grande perche qui semblait relativement entrainée et habile s’approcha de Miguel et le toisa d’un regard de dédain… assez imbuvable. Après une courte joute verbale, le garde, quel imbécile, se mit en tête de menacer le demi-elfe. Grossière erreur ! En quelques secondes à peine il fut désarmé et mis à terre par un Miguel, en forme il faut bien l’avouer.

* Bien joué ! *

Mais déjà le petit teigneux baraqué était prêt à se jeter dans la bagarre. Le troisième, débutant sans doute, restant quelque peu en retrait. Amna savait que c’était à son tour de jouer. Bien sûr, aucun des soulards et autres curieux présents n’aurait levé le petit doigt.
Elle savait aussi qu’elle pouvait aisément se débarrasser de lui, si elle l’avait bien cerné. S’il était bien l’homme trop sûr de lui, et trop sûr de sa force physique, un peu bourrin mais pas très fin, qu’elle pensait, elle n’en ferait qu’une bouchée. Pourquoi ? Parce qu’elle pourrait anticiper tous ses coups, et parce que jamais il ne se douterait qu’elle sache combattre.

* Et c’est parti ! *

Petit teigneux prit son élan et allait sauter sur Miguel lorsque, par un simple croc en jambe bien placé, Amna le fit trébucher, et il s’écrasa lamentablement sur son compagnon, sonné.

Puis elle revêtit son air le plus offensé, le genre de princesse insupportable qui ne tolère pas la plus petite erreur de ses domestiques, et éleva la voix.

- Non mais je rêve ! Avez-vous la moindre idée de mon identité ?

- Euh…les gars, elle ressemble à la duchesse de Darcian... bredouilla le troisième garde.

- Exactement, je suis la duchesse de Darcian messieurs ! Comment osez-vous vous en prendre à ma protégée ? Soyez-sûrs que vous serez tués sur le champ lorsque je raconterai cela à mon époux !

Tandis que la jeune femme continuait sa tirade dramatique agrémentée de gestes tragiques, les deux gardes se relevèrent, penauds. Un éclair de peur traversa leur regard coupable.

- Dehors avant que je n’exécute la sentence moi-même !

Ils se précipitèrent tous trois hors de la taverne. Amna sourit.

- Aha… si naïfs… soupira-t-elle.

Elle s’approcha d’une des tables et retira la fine et courte épée que le premier garde y avait laissée plantée.

- Toutes nos excuses pour le dérangement, messieurs.

Elle examina la lame du bout des doigts.

* Mmm… pas mal… ça peut toujours servir.*

Elle retourna vers ses nouveaux compagnons.

- Quelqu'un la veut?

Puis Amna tendit une main chaleureuse à la jeune elfe effrayée et l’aida à se relever.

- Ne vous inquiétez pas, ils ne reviendront pas. fit-elle dans un sourire réconfortant.

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