[HS : J’ai fait mon personnage à une mode un peu… ancienne. Mais je crois que c’est l’esprit du forum, niveau avancement technologique Mereth n’est pas super au point, si ? Et pour le pouvoir, je suis prête à changer s’il y a un problème. J’ai essayé de me conformer à vos attentes.]
Nom: Tinh’Lanlyu
Prénom: Amnaraëlle
Race: Humaine
Âge: 24 ans
Description Physique:
Amna aurait pu être une femme magnifique. Remontons le long de ses longues jambes agiles, passons par sa taille de guêpe, suivons la courbe de ses reins jusqu’à ses épaules carrées, ses bras de danseuse, sa nuque allongée. Tout dans son allure est finesse et légèreté, de ses mains effilées, jusqu’à l’élégant creux au dessus de son sternum. Finesse et légèreté ? Peut-être… mais sévérité et violence également. Ce corps frêle est porteur d’une âme qui ne permet pas le laisser-aller. Elle incarne le parfait contraste entre la douceur d’une femme, et la fermeté dont elle a dû faire preuve pour s’en sortir. Une excellente tenue, toujours en alerte, des gestes souples et fluides brisés par des coudes et des genoux pointus, jeune et endurcie, une apparence d’assurance…
Mais ayons pour une fois le souci du détail et attardons nous sur ce visage qui transpire la féminité brute, effrayante. La beauté agressive de ce visage n’est pas le fruit d’un quelconque masque de poudre, d’un maquillage recherché ou d’une coiffure élaborée, ni même d’une vulgaire parure, mais bien celui de la génétique. Il y a 24 ans de cela, un très beau couple donnait naissance à ce fameux visage. Un grain de peau d’une finesse extrême, un nez de petite taille, encadré de pommettes légèrement saillantes et de petite oreilles arrondies. Mais aussi, une bouche délicieusement voluptueuse, surmontée d’un minuscule grain de beauté rappelant les mers chaudes ; bouche cependant très rarement éclairée par ce ravissant sourire qui mériterait qu’elle l’utilisât davantage. Et enfin, un regard. Deux grands yeux verts en amande. Iris d’émeraude soulignés par le noir de ses cils sans fin et les ténèbres de ses longs cheveux bruns. Un regard captivant et captivé, un regard qui court et s’accroche sur les choses comme pour se les approprier, dérangeant. Il y a là quelque chose d’animal qui inspire la méfiance.
Cependant, cette beauté violente est entachée par les cruels événements qui ont rythmé la vie d'Amna. Un peu trop maigre, le visage creusé par la fatigue et les épreuves de l’existence. Ses longs cheveux sombres, le plus souvent en bataille ou noués d’un lacet de cuir. Mais surtout, la longue cicatrice qui parcourt tout son côté gauche et remonte à son adolescence. Bien qu’elle la cachât systématiquement sous ses vêtements, elle lui rappelle sans cesse ce pourquoi elle vit.
En parlant de vêtements, Amnaraëlle ne jure que par les pantalons et chemises. Une tenue qui la laisse libre de ses mouvements et n'handicape pas sa capacité à se mouvoir. Notre jeune femme porte donc une simple chemise blanche, glissée dans un pantalon de daim brun resserré à la taille par une ceinture du même cuir que celui des bottes à lacets qui lui enserrent les chevilles. Par la fraîcheur de la nuit, elle portera également un long manteau brun à boutons.
Elle n’a que faire du regard des hommes, et protège avant tout sa solitude. Silhouette féline et agile, qui se glisse dans les ruelles qu’elle connaît par cœur, ombre fuyante, fille de la dissimulation.
Description Mentale:
Un sang froid à toute épreuve, ou presque. Amnaraëlle est quelqu’un de pragmatique et réfléchi. Elle agit toujours en suivant les lois de l’efficacité et de la raison, avec une assurance déstabilisante. Question de survie. Elle a l’habitude des situation risquées, les grands chemins sont loin d’être sûrs pour qui que ce soit, encore moins pour une frêle jeune femme dans son genre, aussi a-t-elle été contrainte de développer son instinct et son sens de la débrouillardise pour s’en sortir dans cet environnement hostile.
En trois années, elle a appris la discipline d’une vie sans pitié et est désormais très exigeante avec elle même, ne s’autorisant aucune erreur. D’ailleurs, si quelqu’un la connaissait un tant soit peu, il se demanderait sans doute s’il lui arrive d’en commettre. Précise, sûre d’elle, elle s’entraîne régulièrement.
C’est une femme secrète et froide qui sait encaisser les coups. Elle n’a plus peur du danger, ni même de la mort. Qui s’émouvrait de sa disparition ? Personne, elle est si solitaire… Selon elle, on ne peut faire confiance à personne en ce bas monde. Tous, au dehors, sont mal intentionnés.
Oui, Amna a le jugement dur, la pensée crue, cruelle parfois. En réalité, elle n'a plus guère confiance en le genre humain. Elle a aimé la nature humaine par le passé et cela lui a coûté trop cher pour qu'elle persévère sur la voie de l'amour de l'humanité. Du moins c’est ce dont elle essaie de se persuader. Ainsi refermée sur elle même, personne n’a eu le courage ni même l’envie de percer à jour la jeune femme qui peu à peu devient de plus en plus aigrie et ne parvient plus à voir le bon en chacun. Une discipline dans laquelle elle excellait dans son enfance, et que la vie lui a ravie, comme elle a ravi ses parents et une partie de son cœur.
Car la jeune femme assurée n’est pas sans faille. Une fêlure plus qu’évidente la traverse de part en part, comment en est-elle arrivée à cette existence de misère ? Pourquoi cette maigreur, sur se corps si jeune ? Pourquoi cette froideur dans le regard ? Colosse aux pieds d’argile, elle dissimule dans les recoins de son passé quelques entailles, bien enfouies au plus profond d’elle même et dont elle essaie de se faire des forces. Mais tout n’est pas toujours si facile et qui mettra le doigt sur l’une de ces vives blessures risque bien le coup de sang déraisonné d’une Amna à fleur de peau. De quoi contraster avec le calme de son caractère habituel.
Histoire:
Oui, comme je l’ai déjà évoqué, Amnaraëlle est bien le fruit d’un couple de créatures délicieusement splendides… physiquement parlant. La morale et la qualité de vie des deux jeunes gens qui lui ont donné naissance était d’un autre acabit. En réalité, Amna est le fruit non-désiré d’une relation malsaine. Sa mère était fille de joie et son père, bel amant de passage, dont l’excellente situation n’écartait pas son penchant donjuanesque. Amna ne connut donc jamais son père biologique qui n’était d’ailleurs probablement même pas au courant de son existence. Elle vécut toute son enfance avec sa trop jeune mère, dont le métier ne lui permettait ni de s’occuper dignement de sa fille, ni de la nourrir correctement et encore moins de lui offrir une éducation saine. En ces années là, Amna passait ses journées à parcourir la ville malgré son jeune âge, à rire avec ses amis des rues, à dessiner. Son art de la débrouille, elle le tient de ces années là où il ne se passait pas un jour sans qu’elle trouvât de vieux meubles à l’abandon ou qu’elle chipât un pain sur le marché. Bien qu’elle ne l’eut pas désirée, la mère d’Amnaraëlle l’aimait sincèrement et fit tout son possible pour lui offrir une possibilité d’avenir différent du sien propre. Elle ne souhaitait pas que sa fille marche sur ses traces et grandisse davantage dans ces conditions. Aussi, lorsqu’Amna eut fêté son douzième anniversaire, elle la vendit à un couple dans l’incapacité de procréer, et mourut de la syphilis à peine quelques mois plus tard.
Certes, la situation du couple adoptif était plus avantageuse, mais ce dernier n’était pourtant pas tellement plus reluisant que le précédent. Le père adoptif d’Amna, s’il n’avait pas le goût de la conquête, avait un sérieux penchant pour la bouteille. Il avait, avec sa femme, cherché plusieurs mois durant afin d’adopter un garçon qui pourrait lui succéder. En vain. Les familles qui se débarrassaient de bouches à nourrir conservaient jalousement leur garçons. Aussi, après que sa femme l’eut convaincu d’adopter une fille, il ne tarda pas à noyer son désespoir dans les abîmes de l’alcool. Sa mère adoptive, excessive dans tout ce qu’elle entreprenait, ne faisait qu’étouffer sa petit Amnaraëlle d’un amour plein de culpabilité, lui offrant des robes, des leçons de manières, d’écriture, de lecture, de piano. C’eut au moins pour avantage de donner à Amna un assez bon bagage culturel, mais la jeune fille commença à se désintéresser de toute cette mascarade. La philosophie fit germer en elle des idées d’injustices et d’inégalité et lui donna l’envie de faire un pied de nez au machisme ambiant. Espérant combler sa « fille » et consoler un peu son époux, sa mère adoptive lui offrit des leçons de combat pour ses 15 ans. C’est à cette occasion qu’Amnaraëlle apprit les rudiments de l’épée et du corps à corps sous les conseils d’un maître d’armes fort compétent.
Entre maman poule et papa dépressif, Amna dut chercher son équilibre ailleurs. A 17 ans, elle rencontra son premier vrai ami et tissa avec lui des liens si forts qu’ils ne demeurèrent pas longtemps simples amis. Une relation de complicité s’était rapidement installée entre eux, il ne se cachaient rien et tout ceci conduisit à un amour sincère et partagé. A 20 ans, Amna emménageait avec son cher et tendre, quittant ses parents adoptifs vieillissants. L’idylle semblait des plus saines et solides…bien que non assurée par un mariage. Ce ne devaient être que des apparences. Suite à une sanglante dispute, Amna quitta la ville et adopta une vie de vagabondage. Elle avait alors 21 ans et depuis un peu plus de trois ans, elle erre de villes en villes, aux quatre coins des terres de Mereth.
C’est donc une enfance et une adolescence banale dans le chaos régnant à cette époque… Banale jusqu’à ce choix du nomadisme.
Pouvoir: (Lié à la lumière) Amna est capable de voir la nuit, ce qui s’avère très pratique étant donnée la vie qu’elle mène.
Arme: Une dague héritée de sa mère. Tout ce qu’il y a de plus banal mais qui lui a bien des fois sauvé la vie.
Clan: Elven (mais enrôlable)
Sujet: Amnaraëlle Tinh'Lanlyu 
Jeu 28 Oct - 20:28
