Adenora Blan'zh Asméenne
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Fiche de personnage Niveau: (1/20) Expérience: (87/50)
| Sujet: Adenora Blan'zh Jeu 16 Sep - 20:22 | |
| Nom: Blan’zh Prénom: Adenora Race: Humaine Âge: 18 Description Physique: Adenora est une grande brune élancée, assez frêle mais aux formes harmonieuses. Cette jeune humaine n’est pas très belle, ni laide, mais elle dégage une sensation de fraîcheur et d’assurance qui la rendent attractive. Ses grands yeux ambres la rendent particulièrement charmante, et c’est toujours avec un regard dur jurant avec ses traits plutôt fins et doux qu’elle vous toise de son port altier légendaire. Elle tient la plupart du temps ses cheveux attachés, par soucis pratique plus qu’esthétique, et les détache peu souvent. Elle porte constamment des tenues qui la mettent à son avantage, son charisme et son éloquence étant ses principales qualités. Lorsqu’elle est en ville, la jeune femme place un masque autour de ses yeux, afin d’attirer l’attention des passants. Description Mentale: Cette battante a un sens de l’honneur et du devoir à toute épreuve. Elle est franche, directe et sincère, et aime afficher aux grands jours ses talents innés d’oratrice pour obtenir ce qu’elle veut. Son débit de paroles est intarissable, et sa sympathie et son esprit enjoué également, ce qui fait d’elle une compagne agréable. Elle a une nature de leadeuse (navrée, pas trouvée de meilleur mot :p), et s'impose d'emblée comme chef dans un groupe lorsqu'elle arrive. Son principal défaut est, outre sa curiosité insatiable –trait de caractère propre à sa race-, la facilité déconcertante avec laquelle elle se met en colère, son perfectionnisme et son sens critique un peu trop prononcé. Il est difficile de la satisfaire, même si elle se montre généralement tolérante et respectueuse. Sa plus grande crainte est d'être rejetée ou incomprise. Histoire: Adenora attendait, son doux visage figé, les yeux perdus dans le vague, fixant une chose qu’elle semblait être la seule à percevoir. La brune frémit et massa sa nuque endolorie. Elle n’avait pas bougé depuis plusieurs heures déjà, et son immobilité commençait à la faire souffrir. Autour de la jeune femme s’étendaient les plaines sempiternelles, immenses. Le vent était particulièrement fort ce jour là. C’était un temps qu’aimait la mage. Alors que son regard ambré épousait avec nostalgie la vallée en contrebas, une main se posa sur son épaule, la tirant de sa rêverie. -On doit y aller capitaine.Cela faisait deux ans. Deux ans déjà que le petit hameau de Drän n’était plus. La végétation avait timidement repris le dessus, et seuls les quelques moignons d’habitations qui subsistaient encore témoignaient du fait qu’il y ait un jour eu de la vie à travers cette dense campagne. Pourtant, malgré l’intégrité du paysage, Adenora revoyait encore les flammes dévorer les maisons, et les gens crier au secours. Son regard se voila alors qu’elle repensait au rictus de douleur qu’avait affiché son père au moment de mourir.
A l’époque, la jeune femme n’avait que seize ans. L’adolescente menait une existence paisible, baignée par l’insouciance propre à son jeune âge, comme l’étaient les autres enfants. Chacun d’entre eux vivait avec enthousiasme, recevant une instruction de base et un entraînement physique intense. A vrai dire, les habitants de Drän n’avaient jamais eu de problème. Mais ce que les adultes s’étaient gardés de mentionner à leurs héritiers, c’était l’importance capitale qu’ils avaient pour le pays, et le monde. En réalité, ce petit hameau à l’apparence si commune était le lieu de rassemblement privilégié des opposants de l’ordre. Un sanctuaire pour les Asméens. C’est pourquoi chacun d’eux suivait aveuglément la préparation que leurs professeurs, tous dotés de pouvoirs, leur dispensaient. Aucun d’eux, cependant, ne savait ce qui les attendait.
Très vite, les capacités de la brune s’étaient révélées supérieures à celles de ses camarades. Ou en tout cas, ce qui la fit se démarquer des autres fut très certainement son charisme indéniable, et la ferveur avec laquelle elle prenait la direction et les initiatives à de nombreuses reprises. Ses maîtres virent en elle un espoir tandis que ses camarades lui vouèrent une admiration à la hauteur de l’impression d’aisance et d’autorité qui se dégageait d’elle de façon innée. L’enfant prodige avait cependant un défaut principal : sa force physique. Ses minces bras ne lui offraient pas le luxe de bander un arc ou de tenir une arme, trop lourde pour elle, et elle était de toute façon une bien piètre escrimeuse. Elle se vit donc forcée d’apprendre à manier le fouet, une arme de proximité et de distance à la fois. (Cela n’est tout de même pas son moyen de défense de prédilection) Heureusement pour elle, son talent en magie lui sauva la mise, et pas qu’un peu. On décupla donc le nombre d’heures de travail pour elle, à l’instar de plusieurs autres d’entre eux. Les facultés d’Adenora battirent leur plein dans le domaine des « marionnettistes », comme les nommait Taz, le vieux mage chargé de leur éducation magique. La dränienne se donnait corps et âme lors des séances de perfectionnement, et sa maîtrise devint de plus en plus développée, sans pour autant qu’Adenora ne sache quoique ce soit du combat auquel on la préparait.
Le beau conte s’arrêta subitement un soir d’été. Tout le village était en émoi après des récoltes bien plus satisfaisantes que les années précédentes. Les réserves de nourritures permettraient de nourrir la population pendant deux printemps au moins, et les festivités battaient leur plein. C’est ce moment de distraction qu’avaient saisi les autres pour les attaquer.
La jeune fille n’arrivait pas à dormir, ce soir là. Quand elle y repensait parfois, elle se demandait s’il s’agissait d’un hasard ou si sa destinée était tracée. Quoiqu’il en soit, des bruits s’étaient élevées au centre du hameau, des pas et des chuchotements. Puis, déchirant l’obscurité, un cri s’était élevé en même temps que la peur à l’intérieur d’Adenora. La marionnettiste s’était machinalement cachée dans une caisse de bois. Un groupe d’hommes s’était mis à tout piller, brûlant les toits de chaume, saccageant les cultures, violant certaines femmes au passage après avoir égorgé leur mari, un sourire aux lèvres. Les ennemis n’avaient eu aucune pitié. Dissimulée, la jeune fille avait tout vu. Son désir de vengeance avait atteint son maximum lorsque son père avait rendu l’âme, hurlant son prénom, de désespoir.
Paniquée, la brune avait passé toute une journée blottie dans son trou, osant à peine respirer. Ses larmes avaient coulé en quantité presque supérieure à celle du sang de ses proches. Mais son isolement n’avait pas été vain : son esprit n’avait cessé d’être tourmenté par le spectacle auquel elle venait d’assister, et elle réalisa qu’elle ne pouvait rester cachée. Si elle ne faisait rien, les tristes innocents n’auraient jamais de repos éternel. Il fallait qu’elle comprenne la raison d’un tel carnage, et qu’elle sauve les survivants, s’il y en avait.
La brune se mit donc en quête de rescapés, une lueur de détresse dans les yeux. Plusieurs de ses congénères avaient survécus : deux garçons dotés d’un pouvoir de discrétion, qui avaient pu passé inaperçus aux yeux de leurs adversaires ; une fille qui avait réussi à se soigner, ainsi que son petit frère, suffisamment longtemps pour survivre ; un bambin que sa mère avait jeté dans une cage à lapin pour l’épargner ; et un de ceux qui avaient tués leur proches, et qui agonisait, le corps couvert de sang.
Avant même de procéder à des rites mortuaires, ou de nourrir le nouveau-né qui ne cessait de pleurer, la brune s’était dressée devant leur adversaire, les mains croisées sur sa généreuse poitrine, son regard assassin le transperçant de toute part. Avec toute la hargne qu’elle avait pu mettre dans son interrogatoire, l’adolescente s’était mise à vociférer :-Il est encore temps de racheter tes fautes. Tu pourras obtenir un repos dans l’au-delà si tu te repentis et répond à mes questions. Dis moi qui vous étiez, et pourquoi vous avez fait ça !L’inconnu avait docilement répondu, entre deux gargarismes écœurants et des toussotements ensanglantés :-Nous sommes Eseens.. Nous représentons l’autorité. Nous avions l’ordre de traiter ton peuple comme vous le faites habituellement : dans le sang et la cruauté.Adenora lui avait asséné une gifle avant de crier plus fort :-De quoi parles-tu ? Nous ne sommes pas des monstres ! Tout ce que nous voulions c’était la paix !-Tu te trompes… Ils étaient en train de préparer une révolte, et vous en auriez été les acteurs. Votre rôle est de détruire les amulettes…Puis il s’était éteint dans un râle glacial. Le petit effectif s’était rendu au village le plus proche pour demander des renforts. Nombreux des voisins étaient venus pour arranger -comme ils le pouvaient- l’horrible tragédie qui avait frappé Drän. Après avoir rendu des hommages et offert une sépulture à peu près convenable aux membres de leur famille, les survivants avaient vu leur nombre croître suite à trois événements du même type dans des villages environnants. Les rescapés s’étaient rassemblés à côté du hameau qui les avait soutenu au départ : suffisamment proche pour être mêlé à la vie de leur commune, mais suffisamment isolé pour continuer leur entraînement. En effet, peu après avoir retrouvé une existence « normale », la marionnettiste avait songé :*Nous ne pouvons pas rendre la mort de nos proches vaine. En souvenir de ce que nous avons subi, et pour ne pas vivre inutilement dans le remord, nous nous devons de poursuivre le combat. Et de détruire les amulettes.*Depuis deux ans, Adenora s’efforçait donc d’en apprendre plus sur ce combat qui avait pour enjeu l’humanité, et s’entraînait quotidiennement pour être plus puissante dans sa maîtrise de l’art des marionnettistes. Ses compagnons l’aimaient beaucoup, et ils se considéraient un peu comme ses frères et sœurs de substitution. Mais malgré l’amour et les souvenirs qu’ils avaient en commun, ils ne partageait pas la même ardeur et le même désir d’achever l’entraînement commencé par leurs prédécesseurs que la belle. Après ce qu’ils avaient vécus, les compagnons de la brune ne désiraient qu’une chose : oublier leurs facultés magiques.
Adenora ne supportait pas l’idée de se ranger à une existence « commune ». Cette pensée la répugnait. La jeune femme respectait donc le choix de ses amis : elle continuerait seule désormais. C’est pour cette raison qu’elle avait décidé de se recueillir quelque temps devant les ruines de son village natal. Elle partirait bientôt pour Shelmar, dans l’espoir d’y trouver des opposants au pouvoir en plus grand nombre. -Capitaine…Adenora serra son ami dans ses bras. Elle avait soudain le cœur lourd. Tellement lourd… Lançant un dernier regard vers le garçon qui l’avait accompagné, la brune grimpa sur le cheval qu’elle avait acheté. Elle le revendrait dès que l’occasion se présenterait, mais la jeune femme s’imaginait mal faire tout le trajet jusqu’à Shelmar à pied. Poussant un grand soupir, la jeune femme fit signe à sa monture de partir.Pouvoir: Marionnettiste Arme: Fouet Clan: Asmae - Spoiler:
Faudra songer à rajouter la race dans le formulaire, il me semble que c'est plutôt important :p
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Tyris Eldamar Porteuse de l'amulette des glaces éternelles
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Fiche de personnage Niveau: (20/20) Expérience: (50/50)
| Sujet: Re: Adenora Blan'zh Jeu 16 Sep - 20:41 | |
| Validé, très belle histoire bien écrite Il te faudra juste un avatar. Edit : Avatar mis donc je valide | |
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