[Terminé] Alors ça pour une surprise, c'est une surprise ! [Pv Nenn] (Attention, présence de nudité)

Pas beaucoup de temps n'était passé depuis mon réveil, j'étais a la recherche d'un endroit tranquille ou faire le point. Mon voyage m'avait amené dans les terres de l'est, à la pointe du soleil. La ville m'avait offert l'occasion de refaire le plein de provisions, d'ailleurs j'avais bien rigolé en me rendant compte que maintenant, j'avais pratiquement du me mettre de profil pour passer la porte du magasin.... comment ça vous trouvez pas ça drôle? Du "jour au lendemain" c'est assez fun, croyez moi. C'était au contraire même une très bonne chose, mon physique (ma force, entre autre) s'en était vue augmentée a tel point qu'en toute franchise, je ne savais pas encore totalement la contrôler. je veux dire, attraper un packet de gâteaux sans les écrasait n'était plus si simple. Après tout, il faut être réaliste, J'avais pas bien compris ce qui s'était passé, mais j'étais pas le seul a être chamboulé. Le problème, c'est que je n'avais encore vu personne de ma connaissance... ouais, personne. Cela faisait pourtant quelques jours que je marchais, mais personne ne m'était apparu. Peut être que nous ne nous sommes pas réveillés tous en même temps? Après tout, ça paraîtrait bien bizarre ! Alors que j'allais sortir de la ville, un gamin me rentra dedans, celui-ci, visiblement, ne m'avait pas vu (ce qui peut sembler bizarre, en effet), le temps de reprendre ses esprits, il releva la tête avant de sembler effrayé. En fait, je le regardais directement dans les yeux, il a du prendre ceci pour un acte de mise a mort.... ou peut être étais-ce mon sourire..? Un léger soupir traversa mes lèvres alors que je me baissais en lui faisant un léger sourire, tendant la main pour l'aider a se relever. C'est dans un cri qu'il m'offrit un vent monumental et se mit à courir. A ce stade la on se pause deux question: premièrement: J'ai quelque chose sur le visage? Secondo: J'ai encore de la bouffe dans ma barbe? ou alors, en bonus: Quelle mouche l'a piquée, accessoirement. Bon, d'accord, une montagne de muscles, ça a toujours pu faire peur, mais bon, c'est pas cannibale pour autant quoi ! Bon, alors que je me relevais en passant la main sur ma barbe (comme si je voulais vérifier si j'avais réellement encore de la bouffe dedans) je repris doucement la marche. C'est la qu'une femme s'approcha, légèrement gênée.

"Excusez mon fils, il semblerait que vous l'ayez effrayé"

Je m’arrêtais dans ma marche avant de la regarder, comme hésitant à ce que j'avais à dire. Elle n'était pas forcée de venir juste pour l'excuser ou autre. Mais... attends. je la connais ! Je mettrait mes mains au fer que j'avais déjà vu cette demoiselle quelque part. Hum... une légère réflexion s'offrit a moi. Ne trouvant pas (faut croire que cette lumière à aussi affecté la mémoire!) Après léger silence, ce qui sembla la déranger, je lui fis signe que ce n'était rien avant que son nom ne me revienne directement en pleine face, je la salua donc comme il se doit, même si elle parut choquée de me voir si "changé". Son fils arriva et lui demanda qui je pouvais bien être. En fait sa mère m'avait déjà demandé un service par le passé. Rien de bien méchant, elle était juste harcelé par un mec pas net et m'avais demandé de m'en occuper car elle était effrayée. Autant vous dire que cette broutille ne m'avais même pas coûté une demi journée. Elle m'invita donc à boire un coup, ou pour être franc, je me suis satisfait a payer moi même. Ce n'est pas demain la veille qu'une femme me paiera la boisson que je bois. Après avoir passé ici quelques heures sans m'en rendre compte, je la salua à nouveau avant de reprendre la route. L'une de ses phrases me rassura, dans le fond.

"Même si vous avez physiquement changé, vous restez Salomon, l'homme rassurant et gentil qui m'as aidé autrefois"

Je repartait donc la tête sur les épaules, Mon épée et mon marteau dans mon dos (ah oui, Spirit restait déplié maintenant, en fait j'avais rajouté un renforcement m’empêchant de le replier et puis, ce n'est pas comme si il me dérangeait vraiment) Puis, j'atteint enfin la foret. Pourquoi me direz vous? Non, je n'avais aucune mission à y remplir, mais c'était un endroit que j'aimais. Il y régnait un calme et une paisibilité... naturelle. Il me suffisait simplement de pénétrer dans cette foret pour me sentir apaisé. Alors que j'avançais tranquillement, à la recherche d'un point calme, en fait, d'un coin particulier ou je me fourrais tout le temps quand je venais... je me ressentis un petit creux. Bon, je me gêna pas a avaler un morceau de viande en marchant, hein. Puis, voila. C'était un petit coin ou la rivière était large et assez profonde, avec un doux courant, quelques poissons, et des arbres assez bien placés. un joli petit panorama pour les yeux, en somme. Je posais mes armes au pied d'un arbre près de la rivière, sous mon manteau, laissant donc a mon T-shirt sans manches noir prendre l'air, après tout, il faisait assez bon. Je me rafraîchis rapidement le visage avant de regarder le ciel, le soleil allait entamer sa chute d'ici une bonne heure peut être deux... ça me laissait le temps de prendre un peu de bon temps.

Il y avait des avantages à être la seule représentante d’une race, d’être la première dryade, mais aussi des inconvénients, que personnes ne comprendra jamais…
-Mais je ne suis pas un arbre, merde à la fin !
Nul être vivant ne peut vivre sa sans exploser de colère, le fait de servir de perchoir aux oiseaux dés que l’on s’endort… Après avoir subis le regard interrogatif d’un écureuil et avoir provoqué la fuite de plusieurs oiseaux, Nennvial se levât de sa nuit à la belle étoile, les villes lui étant pour l’instant closes du fait qu’elle s’affaiblissait à partir du moment ou elle s’éloignait trop des arbres, phénomène étrange et très handicapant pour se déplacer. Elle avait constatée qu’il lui fallait un contact forestier tout le jours, même si cette dépendance devenait de moins en moins nécessaire au fil des jours elle était pour l’instant indispensable à sa bonne santé… Une ruse lui était venue à l’esprit quelques jours plus tôt et c’est ainsi qu’elle fit ses vêtements à l’aide de plantes et d’écorces, habits rustique mais qui permettait de tromper son métabolisme et ainsi s’éloigner plus longtemps des forets, il fallait simplement refaire chaque jour une partie de sa tenue pour avoir des éléments les plus vivants possibles.

Non loin de l’endroit forestier qui lui servait de domicile se trouvait une ville, ce qui lui permettait d’aller faire des provisions simplement, même si le regard de la population quand à son apparence était gênant elle n’avait pas le choix, il lui fallait bien se rendre en ville pour survivre… Et aujourd’hui était le jour du ravitaillement.
C’est ainsi que dés que le soleil fut levé et que sa tenue fut remise à neuf, Nennvial se mit en route, quittant peut à peut le couvert de la nature pour celui de la ville. Les marchands commençaient à avoir l’habitude de la voir, mais certaines personnes la voyaient pour la première fois et elle dut de nouveau subir les regards surpris et interrogatifs. Cependant, pour une fois, elle fut elle-même surprise, par un homme d’une taille et d’une musculature non négligeable, voir même impressionnante… Cet homme était en compagnie d’une femme et la dryade crut entendre un nom qu’elle reconnut… L’homme, dénommé Salomon, ne ressemblait pas à celui de son souvenir, mais il avait très bien put changé autant qu’elle. Le gardant à portée de vue, Nennvial terminât ses achats, principalement des vivres mais aussi du petit matériel avant d’emboîter le pas à distance raisonnable de celui qui fut son ami avant le cataclysme qui prenait la direction de la foret. A cette heure la concentration de population était importante et elle passât inaperçu jusqu’au couvert des arbres. Elle allât rapidement chercher ses armes avant de retourner suivre le grand homme. Elle le vit s’arrêter à une rivière et poser ses armes, c’était l’occasion de l’approcher sans se faire prendre pour du petit bois vivant apte à faire un bon feu de camp…
Dans le doute la dryade déployât son arc et s’approchât de la lisière des arbres pour être juste à portée de vue, si c’était effectivement Salomon il n’aurait aucun mal à se rendre compte de sa présence, comme il l’avait prouvé lors de leurs première rencontre…

Un léger soupir d'aise traversa mes lèvres alors que je m'étais assis au pied de l'arbre ou mes armes étaient posées. Pendant un moment, mes pensées allaient et venaient. Je restais le simple mercenaire, Salomon Triès, et ces changements n'y changeront rien. J'étais bel et bien prêt a reprendre du service, mais avant ça, il me fallait un peu de calme, pouvoir faire le point, voir quelqu'un que je connaissais. Non pas pour me blâmer mais pour savoir, je n'avais pas réellement rencontré de problèmes ni vu d'adversaires depuis mon réveil, personne dans le besoin réel... c'était assez, bizarre. M'enfin, pour le moment, il me fallait profiter de la situation et rester un peu ici. Allez savoir pourquoi, j'avais une drôle d'impression. C'était... trop calme. Un écureuil descendit de l'arbre en me marchant sur la tète, descendant pour se positionner juste devant moi et me regarder, comme si rien n'était. Puis, il regarda dans une direction avant de partir en remontant dans un arbre, ce qui eut pour effet de me ramener à la réalité alors que je me relevai, prenant mon épée en main, on ne sait jamais. alors que je la faisait machinalement tourner dans ma main droite, je finis par marcher tranquillement dans la direction ciblée par l'écureuil. Puis, dans un léger rire, je stoppa ma marche, me disant que c'était n’empêche assez comique de suivre un regard comme ça, comme hanté d'une paranoïa quelconque. Cependant, j'en devais une a cet écureuil, il venait de me ramener à la douce réalité, je ne suis jamais à l'abri de rien. Il me fallut donc que très peu de temps pour revenir à ma concentration habituelle, alors que dans un mouvement simple, je planta mon épée devant moi en disant:

-C'est bon, je sais que t'es la. En revanche, si tu ne me montres pas ta face et que tu ne me dis rien, je ne pourrais pas savoir qui tu est ni ce que tu veux. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de me battre. Cependant... si vraiment c'est ce que tu veux... tu peux rester cacher, et je viendrais te chercher.

si j'ai cru l'écureuil? Oui, sans doutes. Mais il n'y a pas que ça. Vous savez, un guerrier, a force d’être confronté au danger, finit par se rendre compte de quand il n'est plus seul. C'est comme dans le sommeil, le moindre bruit vous réveillé. Ce coup-ci, c'est l'écureuil qui m'avais ramené a la réalité. Et cette réalité n'hurlait pas au danger, je ne ressentais pas vraiment de tension meurtrière a mon égard dans les environs. C'est pour cette raison, même sans certitude, que j'ai laissé mon épée plantée au sol. Et il ne faut pas de toute manière que je prennes la grosse tête, je reste et demeurerai toujours un simple mercenaire. Je ne penses pas qu'une quelconque évolution ça soit me soit possible ou du moins réellement intéressante. Je peux me battre, commander, aider du peu que j'en sais. Mais après ça, je n'ai jamais réellement rien connu d'autre que la bataille. C'est donc dans un nouveau et léger soupir que j'attendais un mouvement, une réponse... quelque chose me permettant en fait de me rassurer et de me dire que je ne devenais pas fou, par dessus le marché. Je voyais ça plutôt comme une bénédiction, ces changements. Ils m'avaient rendus plus puissant, plus grand, plus fort, mais d'un autre coté, ce n'est pas si facile de se voir changer en un simple moment de sommeil. J'étais encore rempli d'incertitudes, pour être franc. Mais cette fois, les mots de la jeune femme d'aujourd'hui me rappelèrent à nouveau à la réalité. Finalement, un mouvement. Un léger sourire traversa mes lèvres avant que je ne charge pour planter l'épée directement sous son nez (ce qui veux dire au sol, juste devant elle). C'est dans un léger sourire amusé que je lui sortit un "bouh" simple avant de me relever et d'éclater de rire. Alors que je me repris, m'excusant, je finis par observer malgré ça la personne face à moi. Son "arc" m'offrit un léger sourire alors que je lui lançait:

-tu devrais ranger ça, quoi que tu sois, tu pourrait blesser quelqu'un avec. Et comme je l'ai dit un peu plus tôt, je n'ai pas envie de me battre aujourd'hui.

Oui, "quoi que tu sois". Après tout, a toute première vue elle ressemblait plutôt a un arbre et comme je n'avais pas fait attention de plus près, et bien.. c'était tout ce qui m'était venu. En espérant ne pas l'avoir vexée, en tout cas.

Salomon c’était levé après avoir été interrompu par le regard d’un écureuil et c’était ensuite mis à parler sans apparemment être sur d’une véritable présence… Son changement l’avait il à ce point troublé pour qu’il devienne aussi parano ? Chose intéressante à noter, il ne repérât pas tout de suite l’endroit exact ou était placé l’ancienne elfe, en même temps à force de voler et d’assassiner dans son ancienne vie il reste toujours quelques réflexes apparemment très utiles.
Il plantât soudainement son épée juste devant la Dryade, ce qui la fit quelque peut broncher, un tel tas de muscle est toujours surprenant, encore plus quand il est en pleine charge. Elle constat qu’il faisait maintenant seulement une quinzaine de centimètres de plus qu’elle… Jamais auparavant Nennvial n’avait vu un guerrier ce fier à un animal comme sa, chose d’ailleurs assez étrange que la compréhension d’une montagne humaine et d’un écureuil pas plus grand qu’une main.
Après qu’il ait éclaté de rire pour une raison qui échappait quelque peut à la raison de la Silindoreil, il reprit la parole, cette fois en ayant une véritable destinataire.
La phrase que lui adressât son ami eu pour effet de la faire réagir un peut au quart de tour.

*Quoi que tu sois ? Comment sa quoi que je sois ? Mais il ce fout de moi le grand sanglier !*
Nennvial, légèrement énervée d’être de nouveau prise pour un perchoir à oiseau vivant eut très envie de rafraîchir la mémoire de la montagne qui lui faisait face. Après un petite hésitation quand à la marche à suivre pour ramener un semblant de mémoire quand à son identité, elle trouvât une solution qui ne devrait normalement pas loupée. D’un geste vif elle sortit une flèche de son carquois et la plantât dans la main du grand homme, exactement au même endroit que la première fois.
-Avec sa tu me déçoit si tu n’arrive pas à savoir ce que je suis, Salomon.
Il faut avouer que la Dryade adressât une petite prière à sois même pour que le géant réfléchisse avant d’agir, il était évident qu’à cette distance elle n’avait aucune chance et elle préférait éviter l’erreur stupide de poser la main sur son katana, qui peut être très mal interprétée… Le temps qui était passé depuis leur dernière rencontre, important du fait de la Faille de Magie, pouvait avoir été sujet à des changements, en effet se retrouver avec un corps différent pouvait probablement influencer sur la perception du monde, en bien ou en mal…

En effet, elle sembla vexée. En y regardant de plus près, elle semblait être très belle, pour un arbre. En revanche, sa flèche m'offrit une légère moue, comme un enfant qui reçoit un cadeau qui ne lui plait pas. C'est ensuite que je repéra le katana. Et bien... l'arc-gant, le katana, les oreilles pointues et pour finir, la flèche bien placée... C'est alors que j'eus un mouvement de recul, ne masquant pas ma surprise, ces informations diverses m'avaient rapportées un visage précis mais... c'était une elfe bordel ! Je m'approchais alors (peut etre un peu trop près mais ce n'était pas ce qui me préoccupait a ce moment la !) avant de la dévisager, comme un jeu de différence. il y avait des changements majeurs, mais son aura, tout... c'était bel et bien la même personne. C'est alors que je retira la flèche, avec une aisance et une facilité encore plus déconcertante qu'avant dans un léger rire, puis, en me tapant doucement la jambe, comme riant seul d'une connerie qui m'aurait traversé l'esprit.

-Nenn, la petite elfe! Et bien, on peut dire que t'as fleuri !!!

Après un moment de silence, qui, à vrai dire, me servit a continuer de la dévisager, je rajoutai:

-Si je peux me permettre, Ces changements t'on plutôt réussie ! Comment tu te sens? Je suis désolé si je t'ai vexée.

Je réalisa après coup (après tout, la surprise peut nous pousser a une curiosité aiguë) à quel point j'étais près avant de reculer de quelques pas, gêné, mais toujours ce léger rire aux lèvres. Cela faisait quand même un bail que je l'avais pas vu quand elle était encore une elfe, depuis le coup de la salamandre, mais alors la, vous imaginez le choc? Comment vouliez vous que je la reconnaisse, hein? Vous êtes marrant vous. Ok j'ai un peu changé de physique moi, mais pas de "race" si je puis dire ça ainsi ! En tout cas, c'est vrai que ça l'avait plutôt bien réussie. Elle faisait plus "mure" et "femme" qu'avant. enfin, je me comprends en disant ça. Même si ça parait bizarre de dire ce genre de chose en parlant d'une femme a branches? Rah, bref, retour à la réalité Salomon ! C'est dans un soupir qu'il reprit son calme habituel avant de se redresser et de lui tendre la main, comme pour l'aider a se redresser.

-Et bien, et bien, il semblerait que pour toi aussi beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, hein... J'ai prévu de passer la nuit ici, si tu veux me tenir compagnie, t'es la bienvenue, ma petite.

Je lui offrait un léger sourire, simple, mais sincère.

Après avoir tiré la langue en signe de mécontentement, suite à l’inspection forcée de Salomon, elle ne put cacher un demi-sourire en retrouvant l’humour de son ami, toujours particulier mais qui communiquait une certaine joie autour de lui. Nennvial ne put que saluer le compliment qu’elle reçut avant de répondre positivement à la question tout en lui retournant. S’en suivit un petit échange de banalités et une proposition de passer la nuit sur le même campement.

Soulagée de ne pas avoir à affronter la montagne de muscle et heureuse de ne pas passer une nouvelle nuit dans la solitude c’est avec grande joie qu’elle acceptât de rester en la compagnie de Salomon.
-Je peut même rester en ta compagnie durant ton séjour dans ces bois si tu veux, mais je ne peut pour l’instant pas t’accompagner or du couvert des arbres…
Se rendant compte que son arc était toujours déployé elle s’empressât de le rabattre.
Le chaton, qui curieusement n’avait pas grandit, d’on Nennvial s’occupait fit son apparition sur son épaule, il avait réussit à grimper par un moyen inconnu et il se mit à miauler dans l’oreille de la dryade.
Elle se défit de son katana et de la plupart des lames cachées ainsi que de sont arc-gant et posât le tout proche des affaires déjà présentes. Très vite et grâce à l’habitude du bois fut rassemblé et poser en tas dans un cercle de pierre, le feu ne fut pas allumé de suite car il était encore tôt. Les provisions qu’avait fait Nenn’ allaient finalement servir plus tôt que la normale mais c’était sans importance.
Forte heureusement le ciel était dégagé et la nuit claire par la présence d’une lune presque ronde qui offrait une luminosité non négligeable même dans les bois.
Toujours très peut bavarde, l’ancienne elfe s’assit dos à un arbre, non loin du futur feu de camp et savourant la présence d’un être vivant qui ne la regardait pas (plus) de travers.

Alors alors, tout se temps était passé et ce qui nous liait actuellement était un simple silence? Elle n'avait pas changé sur ce point, toujours aussi calme et silencieuse. Je m'étais finalement allongé au bord de l'eau, regardant le ciel. Mon visage trahissait une expression relaxée. Que voulez vous, c'est parfois aux gens que l'on apprécie vraiment que l'on ose rien dire. Au bout d'un moment, las de ce silence, je finis par commencer:

-Tu sais....

(est coupé par une voix masculine) "Hé toi! Ouais toi la, l'hérésie de la nature, l'espèce d'arbre la bas ! De quel droit tu te permet de souiller notre beau bois, hein !! Il est tout ce temps resté sans souillure, ou du moins très peu, et il faut qu'un truc comme toi y vienne! T'es pas la bienvenue ici, dégage !!! On veux pas de choses comme toi ici !!!! Si tu ne pars pas maintenant, on va te forcer à partir, et par la force si il le faut ! Je vais te faire cramer si il le faut !!!

Au même moment, je fermais les yeux... sur le concept, je venais d’être interrompu. Oui, interrompu. Un soupir profond traversait mes lèvres alors que je me redressais, posant la main sur la tète de la dyade qui n'était pas loin de moi, lui faisant signe de ne pas intervenir. Je récupéra mon épée ainsi que mon marteau en voyant que j'avais affaire à des mecs véritablement armés. Je m'interposa donc entre celle qui, m'était déjà considérée comme une amie, et eux, simples et véritables erreurs mêmes de la nature humaine.

-De quel droit... La jugez vous? Savez vous au moins ce qu'elle peut être en train de traverser?

dans une charge directe, j'en embrocha un sur un arbre, qui, par tentative de retenue de ma part, ne se brisa pas, mais garda l'épée encastrée en son sein. L'un d'eux, tentant de m'attaquer par derrière, goûta a l'amertume puissante et sévère de mon poing, lui brisant littéralement une grande partie de ses cotes droites.

-Alors que vous n’êtes même pas dignes....de la regarder?

Mon marteau s’abattit sur le troisième, qui parvint à retenir le choc grâce a une roche qu'il avait réussi à ramasser à temps, bien que ses deux bras eurent subis un lourd et sourd craquement. Je tentais de retenir mes coups, mais ce nouveau corps et mon pouvoir me rendant berserker parfois sous le coup de l'émotion, même que très légèrement, je ne les contrôlaient pas encore totalement.

-Alors que cette femme que vous blâmez et insultez, elle m'as un jour sauvé la vie!? C'est vous.... *pointant son regard sur le dernier encore debout* les véritables hérésies de cette nature!! Je ne vous permettrais pas ne serais-ce que de dire que vous souhaittez atteindre a sa vie.

Je n'eus pas réellement besoin de m'approcher plus pour qu'il comprenne que si il bougeait, il était déjà mort. Cependant, d'un revers de la main (dans le sens d'une gifle), il perdit l'équilibre pour aller se trancher au niveau de la lame encore encastrée dans l'arbre. Je mis un léger moment à revenir a moi. A ce moment, une douleur me traversa le ventre. je n'avais même pas remarqué que l'une de leurs épées avait réussi à me transpercer. Je ne saurais même pas vous dire quand ça a pu arriver, en fait. C'est la que je réalisa que j'avais encore beaucoup à faire pour réellement maîtriser mes pouvoirs. C'est en regardant les corps autour de moi qu'un nouveau soupir traversait mes lèvres, en fait, il s'agissait plus d'un soupir blasé qu'autre chose. Blasé de voir de telles énergumènes vivres. J'en était arrivé à un point ou tuer m'était pratiquement devenu naturel. Toutes ces années de combat intensifs étaient-ils en train de me transformer en monstre? J'avais eu de la chance, par contre, la lame n'avait percé aucun des points vitaux ou réellement important de mon organisme. Le sang ne coulait pas alors que je brisait la lame pour la retirer plus facilement, avec une simple et légère petite grimace. J'avais déjà subi bien pire. bien pire... hein? J'entassais les corps en silence, plus loin avant de revenir près de l'elfe et de m'excuser pour m’être emporté. J'avais retiré mon haut pour laisser la blessure s'aérer, dévoilant ainsi, même si ce n'était pas le but, le fait que je sois réellement devenu une sorte de montagne de muscles. M'asseyant près de l'eau, je ne savais plus réellement quoi dire, j'était déjà bien trop occupé à me poser certaines questions bien trop idiotes... mais bien présentes.

Le silence, que Nennvial trouvait reposant, fut déchiré par des voix masculines alors que Salomon venait de commencer une phrase. La dryade se foutait éperdument de ce qu’ils pouvaient dirent mais son ami ne semblait pas du même avis et se levât avec la rage dans le ventre, il posât sa très grande main sur la tête de la jeune femme, scène très amusante dans un autre contexte, avant de charger vers le groupes d’hommes. Véritable massacre que celui là, d’on l’ancienne elfe se détournât bien vite pour s’occuper du chaton qui quémandait à manger.
Cependant, grâce à sa maîtrise de la Magie Blanche, elle sentit une déchirure dans le corps de son camarade, l’un des hommes venait d’enfoncer de quelques centimètres une épée et s’apprêtait à porter un second coup qui allait passer aussi inaperçu que le premier mais qui pouvait avoir de bien plus grandes conséquences, le coup n’atteint jamais sa cible, Nennvial venait, grâce à sa magie de Marionnettiste, de prendre le contrôle d’un fragment d’épée d’une précédente victime de la fureur bestiale de Salomon et de l’envoyer droit dans l’œil gauche de l’agresseur, qui se retrouvât ainsi à moitié aveugle avant de voir sa vie écourtée par une magnifique baffe et la rencontre qui le touchât profondément avec une lame, avec laquelle il terminât sa vie de par ailleurs.

Finalement calmé, le guerrier entassât en silence les corps et revint s’assoire torse nu, la blessure à l’air… Silencieusement la Dryade se relevât et marchât en direction de son ami qui était dos à lui et afin qu’il ne bouge pas elle passât ses bras autour de son coup, les mains baignées d’une lumière blanche qu’elle posât sur le morceau de lame qui empêchait le sang de couler. Petit à petit le corps massif rejetât le corps de métal et refermât la blessure à sa suite. La blessure ce révélât plus importante que prévu et une goutte de sueur apparut dur le front de la guérisseuse, concentrée dans l’effort qu’elle devait fournir. Une fois terminé c’est avec un soulagement non fin qu’elle arrêtât le flux de magie et pris quelques secondes pour se reposer sur le dos massif avant de se relever et aller allumer le feu qui crépitât quelques secondes après… Une fois ceci fait elle retournât à sa place d’où le chaton n’avait pas bougé, une fois assise elle fixât de ses yeux gris l’homme qui lui faisait face de l’autre côté du feu.

-Et donc, tu voulait me dire quoi ?

Je l'avais laissée faire sans broncher. Pourquoi? Bah, ouais je sais, je devrais quand même me méfier de tout le monde, c'est ça? Bah, si jamais on essaies pas de montrer confiance à quelqu'un, comment peut-on un jour en espérer l'honneur? Finalement, elle s'était incombé la tache de me soigner, ce qui m'arracha un léger sourire. Après qu'elle ai traversé le feu, je me retournai, pour me positionner face a elle, un léger silence c'était instauré malgré sa question. N’empêche, quelle honte, vous me direz... A peine je reprends les armes que je finis bien blessé et forcé qu'une femme se voies obligée de me soigner. Je disais plus tôt que ce n'était pas demain la veille qu'une femme paierai ma boisson, c'est un peu pareil, dans le fond, même si la tache d’être soignée par ses frais ne m'as pas dérangé. Ah, cette femme était déjà étonnante par le passé, mais maintenant il s'agit la d'un fait avéré, surtout que, d'après ce que je pouvais comprendre, il s'agissait maintenant d'un cas unique. Il semblerait que sa vie soies dors et déjà vouée à se compliquer... Je tacherais de lui proposer mes services. Ou tout du moins, ma présence. Après tout, elle devait se sentir bien seule en ce moment. Bah, je verrais bien, surement demain matin, ou plus tard dans la soirée. En fonction de l'évolution de la discutions, peut être d'ici quelques minutes, qui sait... C'est donc après quelques minutes que je finis par ajouter, plantant mon regard directement dans le sien, sérieusement.

-J'ai entendu dire que ce jour la, avec la salamandre.... tu m'avais empêché de me fendre le crane sur le sol... Je n'ai pas vraiment eu le temps d'en reparler avec toi depuis donc....

Je me redressais avant de m'incliner légèrement en avant, marque de respect

-Je te remercies. Même si je ne sais pas si ça en valait réellement la peine, tu m'as sauvé, ce jour la. Et donc, je t'en dois une. Et ne me sort en aucun cas que c'est normal ou autre, c'est comme ça. Je n'oublies pas que quelques temps avant ça, sur une mission, nous avions été adversaire, et je n'oublies pas non plus que si ce marchand n'avait pas été la, j'aurais sans doute ôté ta vie. Je te vois déjà me répondre "c'est le travail", mais quand bien même. Je ne m'excuserait pas pour ça car ça serait trahir le travail accompli, mais je tenais juste à dire que je suis fier de ne pas avoir eu à te tuer ce jour la, car tu as été une bonne elfe, et quoi que tu sois devenue (il ne connait toujours pas le nom hein xD) tu n'as pas changé, ou du moins, pas en mal, à ce que j'ai pu constater ainsi qu'à ce que je peux voir..

Puis, je me rassis, docile. Pour moi, Guerrier, j'avais mes principes, mon honneur, et ma fierté, oui. Mais j'étais bien trop franc pour me taire sans avoir à dire ce que je pensais. Ma franchise me perdra sans doutes, un jour. Mais je n'aurais pas de regret à mourir en ayant dit ce que je pensais. Bref, vous allez me dire "ou est passé ton légendaire sens de l'humour?" bah, il faut aussi savoir rester sérieux, pas vrai? Je choisissais peut être pas toujours les meilleurs moments, mais on pouvait au moins pas m'enlever le fait que j'essayais sérieusement ! Puis, presque naturellement, je sortit un petit bout de viande avant de l'envoyer au chaton, comme pour trouver une occupation avant d'entendre une réponse. Non pas que je fuyais, mais sans doutes que ça devais me rendre moins nerveux. "pourquoi être nerveux" ? Allez savoir, je n'employais que rarement ce genre de mot. Elle était la seconde femme a me sauver la vie. Je vais finir par croire que je ne peux pas m'en tirer tout seul... Bref, qui vivra verra!

Pendant un grand moment Nennvial fixât le guerrier sans rien dire, par pur amusement de le voir aussi nerveux, laissant le feux crépiter en silence, savourant ce moment tant pour les bruits de la nature que la gène de son ami.
Finalement elle ce décidât à lâcher une phrase très recherchée…

-C’est normal…

Ce qui eut pour effet d’arracher un sourire aux deux êtres. Elle laissât le silence reprendre quelque peut sont droit en regardant son chaton se battre avec le morceau de viande, qu’il avait l’air de bien apprécier. Avec un bâton qui traînait la dryade tapotât les bûches pour faire tomber les cendres, ce qui fit crépiter le feu de plus belle.

Finalement l’ancienne elfe se mit accroupis et commençât à préparer à manger avec les provisions achetée en ville. Tout en faisant cela elle reprit la parole.

-Si tu te demande je ne sais pas tellement ce que je suis devenue, j’ai penser à nommer ma nouvelle « race » dryade, je trouve que c’est un nom qui sonne plutôt bien. Pour en revenir à ce que tu vient de dire, je ne pense pas que tu me sois redevable, je n’ai pas fait tout cela afin d’obtenir une quelconque récompense ou autres, c’est tout simplement mon caractère d’aider. J’aimerais aussi te demander ce que tu compte faire maintenant, je doute que tu reste en ma compagnie le temps que je m’adapte et que tu a des projets que tu doit mener à bien, n’est-ce pas ?

Elle plaçât sa préparation dans un pot en terre cuite, malheureusement pas très grand du fait de sa solitude habituelle. Une sorte de ragoût fait un peut sans réfléchir à force d’habitude, pas mauvais mais très basique. En attendant que Salomon réfléchisse à sa réponse elle sortit l’une de ses lames et se mit à couper des feuilles ainsi que de l’écorce afin de refaire sa tenue à neuf. Sans plus de gène que sa elle retirât son ancien équipement et se retrouvât presque nue. Rapidement elle échangeât les éléments naturels pour mettre les nouveaux puis se revêtit. Une fois ceci fait elle prit le récipient et versât son contenu dans un bol pour de nouveau remplir le pot avec la deuxième partie de la préparation et le remettre sur le feu afin d’avoir aussi à manger, elle donnât le bol à son ami ainsi qu’une outre, bien que la rivière était juste à côté il était tout de même bien plus pratique de faire comme sa.
Le silence était toujours présent, le guerrier semblait réfléchir profondément à sa réponse et le temps qu’il réussisse à la formuler le repas était prêt pour eux deux.

-Et donc, a tu une réponse à me donner ?

En effet, sa première réponse m'arracha un sourire. Je l'écoutais avec attention, assis en tailleur, observant les flammes danser sous mes yeux. Ses mots étaient dans un sens bons. Elle n'avait peut être pas fait ça pour une récompense, mais je n'avais jamais parlé d'en offrir une. Ce geste avait simplement scellé une certitude. Elle pouvait réellement être certaine qu'en cas de danger, elle ferait partie des personnes pour qui je pourrais donner ma vie. Une pensée me traversa l'esprit.. ce qui eut pour effet de me faire serrer la terre, au sol. Terre que je ramassa sous la forme de grains pour tendre une main sous mes yeux, laissant ces grains de terre tomber au sol. A la base, je m'étais voué a la protection des gens que je jugeait méritants, mais je suis très bien conscient que je ne suis ni un dieu ni un homme réellement bon. J'avais ôté trop de vies pour ça. Des vies que peut être, ne valaient pas réellement la peine d’être tuées. Utopie? Non. J'avais l'exemple d'une de ces vies de l'autre coté du feu que j'étais en train de partager. On m'as dit un jour, gamin, qu'un guerrier seul finissait toujours par sombrer dans les ténèbres. De ce fait, un guerrier peu accompagné pouvait-il mener ses proches à ces ténèbres? Cette nouvelle pensée me fit fermer les yeux. Si j'avais un but... hein? Dans le fond, il n'avait pas changé. je comptais défendre ces principes chers a mon coeur. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut facilement faire, et on peut encore moins prévoir nos actes en ce sens. Un léger soupir traversa mes lèvres. J'avais détourné le regard, légèrement gêné, quand elle se "changea". Non pas que je ne la trouvais pas belle, mais par respect, puis sans doute manque d'habitude. Je n'étais pas du genre a me rincer l'oeil sur une femme par simple plaisir. Une fois qu'elle eut finie, je la regardais avant d'ouvrir enfin la bouche

-Cela m'offre au moins un nom pour te citer, Dryade... Nenn.

Léger sourire avant de reprendre:

-je le penses bien. Je n'ai jamais sous entendu que tu avais fait cela par intérêt.... Je t'en serais simplement toujours reconnaissant. Tu sais, je ne me considère simplement que comme je le suis, un simple mercenaire. Non... un homme tentant en vain de défendre et de se battre pour des valeurs perdues aux yeux de beaucoup. Je ne suis qu'un guerrier.

Une nouvelle fois, je fermais les yeux.

-Mais cela ne m’empêchera jamais de continuer, même si je dois perdre ma vie comme un raté sur un quelconque champ de bataille, et ce, quoi qu'on m'en dises. Tu dois te demander pourquoi je te dis tout ça hein... *lève les yeux au ciel* Je n'en suis pas sur moi même. Une seule chose est réellement certaine. Je ne sais plus par quoi je dois commencer, ce que je dois réellement faire. Certains doutes m'envahissent peu a peu depuis un moment.. à tel point que je me demande si je ne suis pas en train de devenir un monstre. Après tout, tuer m'est pratiquement devenu familier... amusant. Je ne penses pas que cela soit quelque chose de bon. Moi qui ait voué ma vie a la protection de mes principes et de valeurs que j'estime noble, en arriver la... c'est...

Je ne finis pas ma phrase, me relevant avant de me diriger vers la rivière et de me rafraîchir, comme pour m’inciter a garder la tète froide (qui sait, peut être un effet secondaire devant le fait qu'elle se soit pratiquement mise a nue face a moi de la sorte). Vous vous demandez sans doute quel est le mot qui allait sortir de ma bouche à ce moment la, hein? Il s'agit sans doute du mot "pitoyable". Bref, je revins simplement m’asseoir la ou j'étais, comme perdu dans mes pensées. J'avais sans doute été trop bavard.

Nennvial écoutât sans rien dire ce que disait le guerrier, bien sombre à ses heures perdues à ce qu’il semblait. Il donnait presque l’impression qu’il allait se donner la mort sur un champ de bataille. Il se dégoûtait à un tel point qu’il allât presque plonger la tête entière dans la rivière, qui semblait d’ailleurs bien fraîche en cette heure tardive puis il revint s’assoire à sa place et mangeât machinalement en réfléchissant, les yeux vides.
La Dryade sortie simplement un carnet de sa poche, un petit carnet noir et usé par le temps, qu’elle jetât par-dessus le feu juste devant Salomon. Le carnet s’ouvrit en tombant sur une page au hasard, couverte de noms rayés de rouge.

-Je te laisse deviner ce que ce carnet signifie et ce que sont les traits rouges ainsi qu’avec ils ont été faits.

La guérisseuse tirât la langue quand son ami relevât la tête.

-Nya nya nya, je deviens un monstre, nya nya nya. Pourquoi t’apitoyer sur ton sort ? Tu es un solitaire ? Et alors, si tu a des convictions, des valeurs que tu défend, si tu t’y accroche je ne vois pas pourquoi tu t’enferme autant sur toi-même, ce que tu fait tu le fait pour une raison qui est l’essence même du sens de ta vie, pas la peine de te morfondre, ce qui est fait n’a pas à te hanté, vie avec ton présent espèce d’ours mal lavé. Tu veux que je fasse quoi ? Je peut te botter les fesses si sa te remet les idées en place.

Le regard lointain d’incompréhension du guerrier fit sourire Nennvial, qui prit en petit caillou qu’elle lançât sur la tête de son ami.

-Sa sonne creux ? Je vais te remettre les idées en place tu vas voir !

Sans prévenir, l’ancienne elfe gelât la surface sous le guerrier et la légère pente suffit à le faire chuter en arrière et foncer droit vers l’eau bien froide grâce à une légère couche de glace. La Dryade c’était levée rapidement pour rattraper le bol de nourriture et le poser puis contempler l’arrivée dans la rivière de ce géant mélo-dramatique.

-Bon bain !

Une gerbe d’eau volât dans la nuit.

Je fis tiré de mes pensées par un caillou, puis amené a l'eau par sa magie. Je mis un instant à revenir à la réalité, un long instant. Ou du moins, un court qui sembla durer une éternité. Je savais qu'elle avait raison, dans le fond. mais que voulez vous... peut être étais-je trop sensible, trop bon? Quelle ironie, pour un guerrier tel que moi, pas vrai? Une fois dans l'eau, je pris un moment, restant au fond, les yeux clos.... avant de ressortir d'un coup net, regardant la jeune dryade dans les yeux avant de sortir de l'eau et de me diriger droit sur elle, la prenant sous le bras comme un rien avant de se diriger vers l'eau et l'y plonger sans vraiment de retenue avant de sauter dans l'eau à nouveau et l'y embêter un peu

-tu vas voir toi, je vais t'apprendre à oser me mettre à l'eau de la sorte. Et tu vas voir, je vais t'apprendre ce que représentent les talents de nettoyage de "l'ours mal lavé" !!!

comme pour suivre mes mots, je commençait doucement a lui frotter une joue, son corps a moitié sous l'eau, en faisait bien attendu très attention à ne pas lui faire mal. Un ours mal lavé, non mais pour qui qu'elle se prends miss branche? Je continuait a l’embêter de la sorte pendant un moment. Ce n'est qu'un peu plus tard que je remarqua qu'une partie de ses vêtements s'étaient détachés, sans doute sous les divers mouvements liés a ses tentatives d'esquive. A ce moment la, je me retourna a nouveau, visiblement gêné, avant de m'excuser simplement. Mon but n'était en aucun cas mal avisé et j'espérait qu'elle n'en doutait pas.

-Tu devrais faire plus attention à tes mots et tes gestes, Dryade, cela pourrait t'apporter des ennuis plus grave qu'un petit bain. Et puis, tu devrais penser à te revêtir de quelque chose d'un peut plus solide, dans le fond, c'est une situation un peu gênante, non?

ma voix était taquine, simple, honnête. Les goûtes d'eau coulaient sur mon torse. un bien long et ardu chemin parmi les blessures et cicatrices diverses que mon corps avait enduré. L'une d'elle datant d'aujourd'hui.

-Tu as sans doutes raison, je n'ai pas à me poser trop de questions, je ne suis qu'un simple mercenaire, pas vrai?

je ne bougeait pas, attendant de pouvoir me retourner.

Après cette petite bataille dans l’eau, Nennvial se rendit compte qu’une partie de ses vêtements c’étaient détachés et avait bien envie d’en jouer au vu de la gène que cela provoquait sur Salomon.

-Un simple mercenaire ? Pourquoi dit tu cela ? Pourquoi te considérer comme une simple machine ? Je t’avoue que je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu penses cela.

Tout en parlant elle remit sa tenue en place, vérifiant si rien n’était abîmé.

-Et pour ma tenue, normalement je ne me bat pas au corps à corps et de plus si elle ce détache cela peut être un avantage avec des gens comme toi à ce que je constate, non ?

La Dryade nageât un peut, constatant finalement que l’eau n’était pas aussi froide que ce qu’elle avait pensé, autant en profiter. Elle s’approchât du bord de la rivière alors que le guerrier était toujours de dos. Rapidement elle retirât de nouveau ses vêtements et commençât à se laver, vu qu’elle était déjà trempée autant utiliser à bon escient le temps passer dans l’eau, le point d’eau qu’elle avait à côté de son campement, bien qu’il permettait de se laver, était bien peut pratique de part sa faible profondeur et elle était aussi bien plus froide que celle de la rivière par le fait de sa position cachée du soleil…
L’ancienne elfe se rendit compte que son ami était toujours dos à elle et se dit que c’était le moment pour s’amuser.

-C’est bon au faite, tu peut te retourner hein !

L’homme des lieux était depuis tout à l’heure muré dans le silence et semblait réfléchir à des questions existentiels, le petit taquinage auquel ce prêtait Nennvial allait, tout du moins l’espérait elle, le décoincer un peut de la grave réflexion dans laquelle il était plongé et le faire un minimum rougir, ce qui pouvait ce révéler très drôle.

J'écoutais sa question, puis sa réponse calmement. Sa question, ou du moins ses questions, m'arrachèrent un léger sourire. Pourquoi me considérer comme une machine? Je n'ai jamais dit ça. J'allais sans trop tarder mettre fin a ce quiproquo. Elle était insouciante, n’empêche. un atout... hein? Il fallait vraiment l’être pour penser ça a la légère. Je sentais bien que ses capacités physiques n'étaient qu'encore moins exceptionnelles qu'avant... C'est dans un léger soupir que je finis par ouvrir la bouche

-Tu sais, pour moi qui n'ai connu que le combat depuis gamin, il est difficile de me citer autrement. La seule chose qui puisse me différencier d'un "monstre" réel c'est peut être le fait que je sois sélectif sur les missions que j'accepte. Le fait que jamais, oh ça jamais, je ne défendrait un tyran ou un con. A part ça, franchement, je ne suis pas différent que n'importe quel autre mercenaire n'ayant connu que le combat.

J'allais reprendre après un silence, mais elle m'invita à me retourner, ce qui, machinalement, fut fait. Le résultat m'arracha un léger sursaut ainsi que des marques sans doutes visibles de gêne.. il semblerait qu'elle se soit mise en tête de jouer avec ça. Elle m'avait piégé, la fourbe. Mon premier réflexe fut de poser ma main sur sa tète pour la couler un moment. Quand elle se redressa, je planta mon regard directement dans le sien, rien d'autre, juste ses yeux, alors que je repris.

-puis, ne dis pas ça. Tu tombera sans doutes un jour sur un homme de ma carrure, avec peut être autant de force physique que moi, mais qui respectera moins la femme que moi. Tu peux imaginer ce qui pourrait arriver a ce moment la si tes vêtements se cassaient, non? Il n'hésitera sans doute pas à profiter de l'occasion. Pour sur que si j'apprends que quelqu'un t'as fait du mal, je ferais en sorte de le trouver pour lui arracher les boyaux de mes mains... mais en attendant, je n'ai pas particulièrement envie que cela t'arrive, alors fais réellement attention a toi.

Alors que je me retournait à nouveau, je lâcha, comme dans un nouveau soupir.

-on ne peut pas cacher le fait que tu sois devenue une belle plante

ouaip, "plante" était ma manière de la taquiner en jouant sur les mots. J'attendis donc une riposte, d'une manière ou d'une autre. Je pensais bien que ça avait du la piquer au vif. A ce rythme, on était pas sortis de l'auberge !

Après avoir reçu sa sentence pour avoir joué avec la gène du guerrier, la Dryade tiltat au compliment de son ami et ne put s’empêcher de continuer à le taquiner encore un peut.

-Et bien alors, monsieur le « monstre », mes attributs féminins ne te laissent pas indifférent apparemment, ce qui prouve donc que tu es plus humain que tu ne le penses ! Espèce d’ours dramatique !

Nennvial était bien décidée à le sortir de ses noirs pensées et ce par n’importe quel moyen.

-Pour la peine, je ne vais même pas me rhabiller, et je te conseil de t’y habituer vite si tu ne veux pas manger froid !

Tout en disant ceci l’ancienne elfe sortie de l’eau et reprit son pot de nourriture qu’elle commençât à manger, debout et en regardant le « colosse » qui ne savait plus ou regarder…

-J’aimerais savoir comment tu a vécut la Faille de Magie, tel est sont nom apparemment, ainsi que comment tu t’habitue à ton nouveau corps ? Bien que tu n’ai pas eu autant de transformation que moi tu a tout de même grandement changé depuis notre dernière rencontre, qu’a tu fait depuis ? Tu a continué tes contrats de mercenaire ?

La guérisseuse, très curieuse du ressentit des événements par d’autres personnes qu’elle, avait enfin l’occasion de parler à quelqu’un qu’elle connaissait d’avant et qui semblait maintenant plus apte à parler. Le chaton vient de nouveau chercher à manger et la Dryade ne put résister à lui céder une part de sa pitance, même si les quantités de nourriture ingurgité par l’animal était quelque peut effrayantes, elle se dit que le cataclysme l’avait lui aussi affecter d’une façon ou d’une autre.
Salomon sortit finalement de l’eau et se rassit pour reprendre son repas, le regard toujours fuyant et il se perdit dans la contemplation d’un papillon de nuit, malheureusement pour lui il ne se rendit pas tout de suite compte que l’insecte se trouvait entre elle et lui, sa réaction emplie de gène quand il constat qu’il regardait en même temps le corps de la jeune femme fit rire cette dernière.

Il semblerait vraiment que la situation l'amuse. Un léger soupir traversa mes lèvres quand elle sortit de l'eau. Je ne pouvais que fuir du regard alors que je suivais le mouvement d'un simple bond alors que je m'avançais vers le feu pour reprendre mon repas en silence, suivant des yeux un petit papillon de nuit. Un papillon qui vient se placer au niveau du feu... au niveau du feu. Sans m'en rendre réellement compte, j'avais parfaitement en champ de vision le corps de la jeune femme. Nouveau soupir et gêne alors que je baissais la tète en direction de mon bol Décidément, même un papillon m'en veux, aujourd’hui. Bah, comme dit plus tôt, je ne doutais pas de ses mots... mais la, c'était assez cruel comme méthode. Sa question m'arracha un léger sourire, en fait, légèrement sadique alors que je me levais pour ramasser mon épée et me placer derrière elle, avant d'ouvrir la bouche

-Si tu veux vraiment savoir... en héritant de ce nouveau corps (qui en fait, semble être le même, j'ai seulement pris en masse et en poils) J'ai gagné un bon quota de puissance physique, et c'est assez difficile de maîtriser tout ça. Même si je commence légèrement a m'y faire. En tout cas... assez pour pouvoir faire ce genre de choses la...*lève la lame* Par contre, je te déconseille fortement de bouger...

D'un coup net, la lame fut abattue, provoquant un déplacement d'air net. Le feu se coupa sur le coup un instant avant de se rallumer quelques instant plus tard. C'était plutôt léger. La lame s'était arrêtée juste au dessus de sa tète. En fait, j'avais utilisé son corps pour prodiguer des ondes.... "particulières". Bref, je ne ferais pas tout un topo sur des techniques pouvant même me servir en combat. Le fait étant simplement sur le coup, de lui rendre un peu tout son jeu de manière... simple, et qui me ressemblait bien. En tout cas, nous avions été plongé dans la pénombre de la nuit naissante quelques instant, dans un silence simple et pur.

-La maîtrise est loin d’être parfaite, mais le fait est que j'arrive a doser un minimum. Ces changements avec mes pouvoirs ayant un effet destructeur assez grand, j'ai parfois du mal a bien gérer le tout, comme tu as pu le constater un peu plus tôt.

Me baissant derrière elle avant de poser mon T-shirt sur ses épaules, que j'avais ramassé juste avant

-tu devrais réellement penser à rester habillée, Tu ne voudrais pas que je perdes tout contrôle de moi même, si? Et... pour être totalement franc avec toi, Je n'ai pas encore trouvé de contrat. Il semblerait que depuis cet évènement, ce soit plutôt calme. même si je penses qu'il ne s'agit la que d'un calme précédent une tempête. Je ne suis pas au bout de mes peines.

Me relevant afin de retourner à ma place, en silence. Fixant le coeur du feu. Ma blessure au ventre n'était plus du tout douloureuse, sa magie était efficace. Mes pensés se dirigèrent vers ce jour, la salamandre. J'aurais aimé rencontrer un adversaire de cet envergure maintenant, histoire de me tester à nouveau. C'est vrai, après tout je n'avais eu aucun adversaire de renom depuis mon réveil. C'était peut être pour ça que je me posais trop de questions. Que voulez vous, un guerrier qui n'est pas a la guerre, n'est sans doutes pas a sa place. Enfin, nous verrons bien de toute manière. Pour le moment, c'est ainsi. Le calme avant la tempête... hein? La seule tempête se préparant actuellement, c'est le flot de sang de mes futurs adversaires. Ou bien du mien. Après tout, je l'ai toujours dit, je pourrais mourir sur un quelconque champ de bataille, pour une quelconque "noble" mission, que cela me conviendrait parfaitement. Bref... nous verrons bien.

24 XP pour Salomon
23 XP pour Nennvial

Attention à l'orthographe, sinon RP original et sympa à lire