Terres de Mereth
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 Thessalya Melliën

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Thessalya Melliën
Elven
Elven
Thessalya Melliën


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MessageSujet: Thessalya Melliën    Thessalya Melliën  Icon_minitimeMer 15 Déc - 18:42

Nom : Melliën

Prénom : Thessalya

Race : Humain

Âge : 23 ans

Description Physique :

Un air insolent, une moue boudeuse. Des yeux capricieux aujourd’hui tourmentés. L’innocence semble avoir fait naufrage loin du cœur de la donzelle. S’il fallait conter ses airs de petite, ils seraient vite dépassés aujourd’hui, n’en reste qu’un voile lorsqu’elle sourit de cet air audacieux qui lui est propre. Ses lèvres s’étirent alors et il semble que tout peut devenir possible. Cependant, il serait bien bête de croire qu’elle soit un ange avec quelques pouvoirs charismatiques, lorsqu’on s’attarde sur son sourire, ce sont des couleurs ternes que l’on aperçoit, rongées par le goût âpre du sel de la mer. Ses oreilles, qu’elle trouve définitivement mal proportionnées et ses deux globes qui lui servent d’yeux et qui font sa fierté. Froid lorsqu’il le faut, elle ne peut pourtant point garder cette témérité durant chaque instant, on y lit tristesse et colère ou encore amertume par certains temps. Son front large est souvent caché derrière une crinière qui ondule le long de ses épaules. Désespérée par la proximité de ceux-ci lorsqu’elle cavale, elle n’est cependant guère résolue à les couper. D’une scintillante couleur blé, ils se retrouvent la plupart du temps hissés à la cime de son crâne, trônant à la place qui leur revient de droit, au second plan. Le teint clair, elle se réjouit de pareil cadeau, si semblable à son paternel mais cuisant dès les premiers rayons de soleil. Aucune question de faire la crêpe lors de belles journées, bien qu’elle eu déjà testé, tous ses stratagèmes pour ne pas heurter cette sensibilité ayant échoué.
La silhouette peu imposante, elle aurait préféré quelques centimètres en plus du haut de ses un mètre soixante-quatre. Si son endurance est peu réputée, ses coups de pieds sont légendaires. Elle n’en est pas pour autant peu agile et sait se mouvoir en souplesse à défaut de courir vite. Ses pieds, aux multiples écorchures dues à son irrésistible besoin de longer les plages de galets pieds nus dans certains moments d’incertitude sont chaussés de bottes par nécessité de confort. Souvent en manches courtes, ne se plaignant point du froid, elle tient à allier pratique et bon sens en préférant les tuniques ou autres vêtements de marches à des robes à froufrous qu’elle idolâtre secrètement porter. Ses poignets regorgent de bracelets, signe de voyages et de souvenirs, même s’ils ne sont que camelote, ils trouvent une signification spéciale à son cœur. Finalement, une cicatrice traverse le haut de son dos, dessinant un trait qui barre sa nuque verticalement.

Description Mentale :

Frivole, détestable par beaucoup d’aspects, admirable par d’autres, téméraire, capricieuse, orgueilleuse, méfiante…Tant de termes pour qualifier si petit phénomène. Répondant au doux nom de Thessalya, il faut encore qu’elle daigne vous répondre. La donzelle prend la vie tel un jeu bien qu’elle connaisse les enjeux fixés par cette dernière. Semblant offrir un profond mutisme et désintérêt quant aux épopées ordinaires, elle est loin de l’archétype de la fille de bonne famille qui se complait dans un luxe des plus indécents. Friande de ce qui a une certaine valeur, elle avouera facilement apprécier l’argent et ce qui brille, telle une pie, elle peut se montrer voleuse mais se raisonnera bien vite pour ne guère assouvir de pareils caprices. Audacieuse et astucieuse, il se mêle génie et maladresse dans ses gestes. Autant elle peut être brillante et posée - adorant les défis et casse-tête, si vous désirez la paix, tentez de l’occuper – autant son enthousiasme peut lui offrir de drôles de surprises. Si la blonde peut paraître distraite, détrompez-vous, il en est tout autre. Elle connaît amèrement ses défauts et tente de les renier chaque jour un peu plus. Ses valeurs sont instables mais sa morale est sûre, confiez-lui votre vie et elle y fera attention comme à la prunelle de ses yeux. Peu habile seulement pour ne point répéter un secret que vous lui auriez soufflé, je vous garde de vouloir médire sur certains points obscurs d’une autre personne avec elle. D’humeur changeante, son amour pour les situations cocasses la dépasse, elle apprécie le risque et ce qui sort de l’ordinaire, elle pourrait vous avaler une boisson à l’aspect non identifié sans en éprouver la moindre gêne. Si elle feint les plaintes et les soupirs face à beaucoup de choses, ce ne sont que des échos qui n’ont aucune résonnance dans son esprit, il est sympathique de constater qu’elle ne se plaint jamais de sa condition physique, ni de ceux qui l’entourent. La compagnie la réjouit sauf qu’elle prétend n’avoir besoin de personne. Peu démonstratrice, elle a en horreur les preuves d’affection et autres minauderies qui tendraient à la faire vomir. Vous aurez toujours une place spéciale dans sa mémoire d’éléphant qui a le don de retenir beaucoup de détails. Sa condition de femme lui offrirait bien quelques opportunités quant à se faire offrir des repas ou autres produits mais son orgueil la pousse à subvenir seule à ses besoins. Superficielle face à son détachement notoire pour la populace, ses yeux ne cessent pourtant de découvrir les lieux et personnes qui l’entourent. Excentrique, elle se passionne pour les jeux de carte et s’émerveille devant le plus banal des tours de passe-passe. Elle se plaît à jouer et pourrait bien vous plumer. Si tricher ne lui pose aucun souci, c’est une personne obéissante et docile face à ses aînés et supérieurs, même si cela lui demande beaucoup de sang-froid, elle ne trahira jamais quelqu’un qui a placé confiance en elle ou qui lui a confié une mission, la médisance est également proscrite de son langage. Si une situation peut la faire sourire, jamais elle ne s’avisera de démolir votre réputation dans votre dos.

Histoire :

Des barreaux dressés le long de l’imposante grille qui longeait la demeure des Melliën composaient le dernier obstacle qui séparait l’aventurier de son but. Couvert de balafres, c’est le cœur vaillant et les poings serrés qu’il avançait. Nul n’aurait pu croire qu’il agirait ainsi, sa vie passée, balayée par les prémices de celle qui s’annonçait, lui manquerait obligatoirement. Grand, les épaules larges, le regard franc et le pas lourd, l’individu se nommait Eredor. Peu connu sur terre, ses prouesses suscitent pourtant quelques acclamations lorsqu’on touche mer. Orphelin dès son plus jeune âge, il fut recueillit par Relyan qui lui apprit tout ce qui fit son quotidien jusqu’à ces dernières quelques minutes. L’homme possédait un navire, pas du plus bel effet bien qu’inévitablement solide. Ne foulant le sol que dans d’exceptionnels cas, la devise restait qu’on ne prenait qu’à ceux qui volaient. Les quelques fous qui s’aventuraient sur terre et pensaient repartir par la voie des eaux se retrouvaient bien pauvres lorsque Relyan et son équipage partaient à l’abordage de leurs biens. Cependant, ils ne rendaient pas, ils préféraient distribuer par ci par là et garder le reste pour eux. De vieux filous bien trop amoureux de leurs conditions pour en faire d’honnêtes citoyens mais ayant connu de mauvais quotidiens pour offrir un peu de leurs richesses. Pourtant, entre la boisson et le jeu, il ne restait souvent qu’assez pour faire provision et voguer vers d’autres paysages. Cette nuit-là donc, le crépuscule avait recouvert l’ensemble de Nendili et Eredor s’apprêtait à franchir un cap qui signifierait la fin de sa vie de piraterie. Il y a deux ans de cela, au détour d’une ruelle, son chemin avait croisé celui de Lyliana. Superficielle et frêle bien qu’audacieuse et téméraire, un besoin oppressant de la revoir s’était fait sentir. Ils avaient connu quelques moments tous deux joints dans les rues de la ville bien que jamais il n’avait quitté ses confrères pour la belle. Le bateau avait accosté dans l’après-midi, il avait glissé une lettre destiné à Relyan et s’en était allé. Il traversait désormais à pas de loup - tentant de susciter le moins d’attention – l’allée de la demeure de la donzelle…

Le soleil illuminait de ses rayons la frêle silhouette d’un être tant désiré. Quelques gazouillements de joie s’élevèrent d’entre les fines lèvres du nourrisson qui s’extasiait face aux mimiques comiques dont le gratifiait son père. Aujourd’hui, il ne neigeait point, bien que le temps fût froid, la chaleur qui régnait au sein de ce foyer si doucereux suffisait à réchauffer n’importe quel cœur meurtri. Le symbole de l’amour d’Eredor et Lyliana trônait telle une mine d’or au sein d’un landau qui aurait pu être le royaume de la petite princesse qui commençait à somnoler, petite bouille répondant au nom de Thessalya, fille d’un marin ayant touché terre et d’une femme rayonnante. Fille de forgeron, Lyliana avait une vie plutôt aisée et appréciait la compagnie du beau monde. Plaisante, ses conversations et son sens de la répartie en faisait une femme exquise. Quant à son mari, il avait appris de son beau-père les filons du métier de forgeron et tentait de l’aider du mieux qu’il pouvait dans son commerce. Cependant, vivre dans l’ombre de sa belle famille et ne pas subvenir à leurs besoins lui pesait sur le cœur bien qu’il n’en fit point cas. Les années passèrent, tandis que l’enfant grandissait et goûtait à une vie dont elle restait l’idéale princesse de sa mère, ses caprices et autres manières commençait à irriter son père. Damoiselle Thessalya n’en faisait en effet qu’à sa tête. Son petit monde tournait autour de son nombril, tant et si bien qu’il lui fallait toujours les plus beaux habits, bijoux et les plus réalistes poupées. Elle n’acceptait pas de jouer avec une poupée que l’une de ses amies possédait et reniait le moindre des cadeaux s’il n’avait pas été choisi par ses soins. La petite peste, bien qu’adulant sa maman, femme du monde et matriarche par beaucoup de points, adorant leurs conversations peu consistantes et vides de sens sur la popularité de la belle gardait une pensée toute particulière pour son père. Si manifester de l’intérêt pour tant de choses puériles peut se révéler agaçant, c’est l’obstination que mettait l’enfant à exceller dans ces insipides desseins qui navrait profondément Relyan. Il mit ça sur le compte de l’innocence et du luxe que lui offrait sa mère et tenta de ne point la blâmer. Bien qu’il soit présent, il se montrait distant, peu désireux de gâter un peu plus sa fille. Si ses mots pouvaient paraître abruptes, elle restait sa première merveille, sa femme, relégué au second plan depuis quelques histoires qu’il ne faut point compter à une enfant n’existait désormais plus dans son esprit. Le voyageur, meurtri par l’appel des vagues qui chaque fois venaient claquer contre les pontons du port résidait à terre uniquement pour Thess.

Toutes les petites filles grandissent tant et si bien qu’à l’aube de ses six ans, l’enfant osa poser cette question qui causait tant de tourments dans l’esprit de la belle. Assis le long des quais, l’homme chérissait silencieusement une époque qu’il songeait à regagner tandis que la blonde l’avait suivi. Ses petits talons retentissaient sur le sol alors qu’elle se logea contre le dos de son géniteur, lui cachant les yeux comme par honte des mots qu’elle allait proférer.


« Maman a été méchante avec toi Papa, je le sais. Elle a dit des choses vilaines, je vous ai entendu. Mais moi, j’ai toujours été sage alors pourquoi tu ne me parles pas ? Parce que tu parles à Maman qui est méchante mais moi tu ne me parles moins. J’ai envie de parler avec mon Papa moi. »

Le flibustier, empoignant docilement les bras de sa fille la fit basculer jusqu’à l’asseoir sur ses genoux. Muni d’un sourire sans bornes bien que le regard mélancolique, il la serra fortement contre lui. Les mots n’osaient traverser ses lèvres, ne sachant que conter. Alors, au loin, un bateau fendait les eaux et s’éloignait en levant haut les voiles. Il s’agissait sûrement d’un de ces navires marchant traversant les mers pour délivrer à bon port des marchandises de grand crû. Il leva l’index et pointa l’horizon pour l’indiquer à sa fille. Ils observèrent la scène en silence pendant de longues minutes, la gamine ne broncha pas, aucun caprice ne frôla l’air, ses membres restant fermement collés contre son père. L’histoire qui lui raconta ensuite suscita en elle un émoi des plus grands. Le récit qu’il avait conté avait charmé l’esprit de chipie de la petite. Dès lors, une complicité nouvelle naquît entre les deux êtres bien qu’un rayon de soleil est trop souvent obscurci par une brume que l’on ne désire jamais.

Le père de Lyliana se vit retirer sa forge et renié par la ville. Il trafiquait avec quelques brigands qui avaient déjà pillé plusieurs commerces autour de chez eux. Leur réputation fut ternie tant et si bien qu’Eredor prit les choses en main et occupant un poste de serveur dans la taverne du coin. Lyliana sombra dans une profonde dépression face à la chute de son futur rêvé, détruit par son père. Elle tenta d’embellir sa fille pour qu’elle prenne les choses en main et attendrisse les plus gâteuses et influentes personnes de ce monde. Ayant toujours ses entrées aux repas organisés par ses plus fidèles amies, elle ne ratait aucune occasion pour vanter les mérites de sa fille. Cependant, les robes agaçaient Thess, les chaussures qui font mal aux pieds lui pesaient, les sourires niais et les conversations sur la couture et peinture qu’elle avait faites la veille l’ennuyaient. Les rires échancrés de ces personnes précisant qu’elle ferait un beau mariage pour offrir rédemption à sa gentille maman n’avaient que peu de sens pour elle bien que lorsqu’elle eut quelques années de plus, elle comprit très bien l’ampleur des choses. Esquivant le plus souvent les après-midi libres avec sa mère, elle se réfugiait sur le lieu de travail de son père. Là, ayant désormais une dizaine d’années, elle écoutait les récits de ces hommes qui venaient faire escale avant de repartir, trouvant ces drôles de messieurs plus passionnants qu’un livre contenant des milliers de recettes de cuisine ou comment se coiffer pour plaire à tel type de prince charmant. Elle faisait sensation vêtue de froufrous des plus affriolants et grotesques au sens des marins. De jolies moqueries s’élevaient parfois de la bouche des loups de mer et une belle dame au regard droit lui avait affirmé un jour qu’elle ressemblait à un paquet cadeau et qu’il ne manquait qu’un ruban pour pouvoir l’offrir. Dès lors, elle exigea posséder des vêtements comme la dame, c’est là qu’Eredor lui offrit sa première paire de bottes ainsi qu’une tunique allant à merveille à l’enfant. Ses cheveux, bouclés par les soins de sa mère et coiffés en beaux chignons ou autre coiffure ridiculement grotesque restaient désormais libres. Un bandeau prit place sur son front lorsqu’elle croisa un jour un enfant vêtu de la sorte. Melliën fut surprit par l’investissement de sa progéniture et y prêta le plus grand intérêt. Une ambiance toute particulière s’était installée et Thess avait laissé ses enfantins caprices pour apprendre vilains mots qui déplurent à sa mère. Elle se passionna pour les cartes aussi bien à jouer qu’à lire et sut rapidement déchiffrer les différentes techniques usitées par les clients de la taverne. Semblable à une mascotte, bien qu’elle n’ait jamais su se taire et ne point divulguer un secret, elle s’infligea sentences et punitions pour garder secret le jeu des clients si bien même qu’on lui proposa bon nombre de fois de participer. Elle réussit du haut de ses douze ans à duper quelques gaillards qui la pensaient petite et bien adorable. Evidemment, il ne fut jamais question d’argent, le simple plaisir de la voir sourire et s’amuser suffisait simplement à ces personnes pour les contenter. Sa mère lui avait conté horreur et insanité sur les peuples différents d’eux, sur ces tribus de primitifs qui ne se nourrissent que de chair humaine et ne connaissent pas l’utilisation de couverts, qui ne se lavent que dans des ruisseaux et préfèrent les algues à un savon potentiel. Ses convictions changeaient, la vie qu’on avait tentée de lui inculquer à son insu s’était révélée fausse. Elle aurait même payé pour s’offrir le luxe de partir en promenade en compagnie de son père au lieu de parader aux côtés de sa mère. Mais un incident allait se produire.

Il était attablé près du fond de la taverne. Le propriétaire qui s’était offert quelques vacances bien méritées avait laissé la lourde tâche à Eredor de tenir l’office seul. Ainsi, son aimante fille s’était proposée pour lui donner un coup de main c’est pourquoi elle se trouvait là à attendre que ce client choisisse son plat. Il se nommait Relyan et c’est ce jour-là, après une violente dispute avec son épouse que le père de Thess s’en est allé. Il tenta vainement d’arracher l’adolescente des griffes de sa mère, sans résultat, sa vie serait toujours plus paisible à terre, les arguments de la mégère étant trop convaincants pour qu’il brise l’avenir de sa petite merveille. Il lui laissa une lettre, son sabre avec lequel il lui avait montré pendant des heures et des heures d’interminables bottes qu’il avait appris lors de ses périples. La demoiselle se défendait bien mais contre le fantôme de son père, cela restait incertain. Cependant, elle aimait sa mère, quoi qu’on en dise et elle, à sa façon, l’appréciait de surcroît. Elle tenta donc de se plier à ses volontés et redevint l’effronté gamine d’antan sans les caprices ni le goût du luxe, elle resta souriante, serviable bien que ternie par les actions d’antan.

A l’âge de ses dix-sept ans, sa mère eut la miraculeuse idée de la convier à un souper où elle avait invité l’idéal masculin envisagé pour sa fille chérie. Il était certes élégant bien que trop redondant à son goût. Sa joute verbale en aurait fait rougir plus d’une sauf que son haleine bestiale serait un frein à toute relation sensée. La donzelle écourta vite cette séance de torture en feignant un besoin de se recoiffer. Une fois seule dans sa chambre, elle fourra ses affaires dans un sac, laissa un mot à sa mère en expliquant son indisposition à croire à un pareil destin dont elle serait la prisonnière, la petite peste déchira tous ses plus beaux habits avant de se hâter. Vengeance ou simplement coupure avec son ancienne vie, certes elles se révèlent jolies mais peu attractives pour mener une vie d’aventure. Elle se faufila par la fenêtre qui, du haut du rez-de-chaussée ne fut point un vil obstacle à ses fins. Tel fut le commencement de la nouvelle vie de Thess.

Ce ne fut guère facile, ce ne fut point sans péril, avouons-le, une demoiselle seule ne connaît pas tous les subterfuges pour se débrouiller. C’est pourquoi les quelques économies qu’elle avait emprunté à son beau-père qui avait tenté vainement de remplacer Eredor mais qui avait subvenu également aux besoins de la famille ne seraient pas vaines. Elle embarqua à bord d’un navire de plaisance qui la conduisit là où séjournait son père, lieu de résidence qu’il citait dans sa dernière lettre, l’île de Nimmeï. Là, elle fouilla le port, lançant des appels à l’aide de la part des marins, commerçants ou autres passants qui auraient pu l’apercevoir puis, assise seule le long des pontons du port, elle aperçut un bateau se faufiler dans sa direction, il accosta, ses passagers descendirent. A une dizaine de mètres, elle reconnut la silhouette hardie de son cher papounet. Ce fut des années de pure folie mais également de dur labeur. Elle se lia d’amitié avec l’équipage et devint bien vite la réelle fille de son père, trônant à ses côtés avec brio. Elle considéra Relyan comme son grand oncle et se cantonna aux règles qui régissaient le navire. Cependant, un malheur n’arrive jamais seul et le capitaine vint à décéder. Ce fut une grande perte mais aussi le début de la chute d’Eredor pour qui l’homme représentait un père depuis qu’il l’avait pris son aile à l’âge de huit ans. Il dénigra les bonnes actions et s’activa à faire de la mer son royaume, il pilla pour tout garder, il ne voulut pas se raisonner et décida de faire régner la terreur à bord de son navire hérité. Ses coéquipiers suivirent sa voie tous atterrés par la mort de leur ancien meneur qui succomba face à des gentils hommes qui pensaient à un pirate mal intentionné. Thess, déroutée, décida de s’octroyer asile sur terre, peu désireuse de revivre pareille tragédie. Elle comprend le tragique passé de son père, ne pas se sentir épaulé est un bien triste sort. Aujourd’hui, elle loue ses services dans de petits travaux qu’elle peut exécuter pour subvenir à ses besoins, elle se sert de ce qu’elle a appris pendant ses dernières années pour ramener quelques pièces aux cartes. On peut compter sur elle bien qu’elle aurait besoin de compter sur quelqu’un.


Pouvoir : Eau : Niveau 1 » Thessalya peut créer de petites sphères contenant de l’eau. Bien que leur taille n’excède une vingtaine de centimètres, leur portée reste également moindre, il faut que sa cible se trouve à moins de 5 mètres pour que les sphères la touche. Idéales pour surprendre son adversaire, celui-ci sera décontenancé par l’impact mais ne pliera pas face à celui-ci.

Arme : Un sabre ne quitte jamais sa ceinture. Si la lame reste tranchante, de nombreux coups ont déjà été portés avec celle-ci. Cadeau d’un homme cher à son cœur, ce petit bout de métal réside comme l’un de ses plus précieux trésors. Un jeu de couteaux reste toujours à portée de mains, autant pour de petits bricolages que pour tenter d’estropier quelqu’un qui s’en prendrait à sa vie. Rassurez-vous, elle n’est point sadomasochiste au point d’apprécier torturer son prochain, juste prévenante. Finalement, ses ongles peuvent faire d’élégantes marques sur votre faciès un peu trop avenant.

Clan : Elvens
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Tyris Eldamar
Porteuse de l'amulette des glaces éternelles
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Tyris Eldamar


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MessageSujet: Re: Thessalya Melliën    Thessalya Melliën  Icon_minitimeMer 22 Déc - 11:40

Fiou! Sacré pavé mais très très sympa à lire.
J'aime beaucoup l'histoire! ^^

Validé!
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Thessalya Melliën
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