Le chemin de la vie... [Salomon Triès]

Ma marche est sans raison, j'avance seul sur les hauts monts, à la recherche de quoi ? Aucune idée, je suis partis de Shelmar il y a maintenant une semaine, cette fois je suis partis seul, pour la première fois depuis cinq ans, mon chemin à quitter celui du trappeur, je le savais au fond de moi que ce jour viendrait, ô puissantes terres de Mereth, donnez moi la force de combattre ! Ceci est la dernière étape de ma formation en temps que trappeur, mené une route périlleuse, sans but d'autre que d'avancer tout droit, relevé tout défi imposé... Je connaissais les règles, aucune frayeur ne m’envahissait, j’errais désormais à pieds, dans une marche sans fin, quelques peaux de bêtes ornaient mes os, seul moyen de supporté la fraîcheur des monts. Je n'entends plus même le son du vent, le bruit de mes dents grinçantes sous le froids, je perds la vision de mes mains qui trembles, je ne renoncerais pourtant pas...

A ma plus grande surprise, il me semblait que Col me manquait, je mettais décidément attaché à ces sarcasmes et moqueries, il était désormais et à jamais comme un père pour moi.... J'étais passé il y a peu devant mon village natal, abrité des grands froids par sa situation, perdu dans un cirque montagneux, je n'y avais qu'à peine pausé mon regard, il me fallait monté plus haut, affronté le froid.

Soudain, je m'arrêtais, mes jambes n'avaient plus la force attendue pour me transporter jusqu'au haut de la colline, mes yeux tombaient de leurs orifices... il ne fallait perdre espoir. De ma main gauche je frottais ma petite barbe vieille depuis mon départ, puis, prenant une grande inspiration, je me perdais dans un regard lointain, d'ici tout n'était que merveille, je survolais de majestueuses et douces plaines ensoleillés, faut-il se percher là où l'on en peu plus vivre pour voir les beautés de ce monde ?

Il me fallait la force des chants divins, le sang de mes ancêtres, le son qui alimentait mon âme. Fouillant dans ma sacoche, d'un geste vif revigoré par mon idée, je sortais ma cornemuse, et sans perdre de temps entonnait un air guerrier ([Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]).

Ces yeux se plissèrent, et trouvèrent une puissance inégalable, quiconque face à lui n'aurait put ressentir que frayeur devant ce visage sans peur, la puissance sonore résonnait sur tout les mains, par dessus la neige et le vent... Une forme sombre se dessinait au loin, aux aguets, Miguel aurait put tuer un boeuf en pleine course, qui que cela puisse être, il n'allait pas pouvoir passer ainsi, tout le sang du Maarzac bouillonnait il était prêt à la charge.

Les montagnes, la neige. Je retrouvais la la sereinité de ma maison natale! Mais bon, ce que je faisais ici? Voila une autre histoire! Je n'étais pas vraiment en mission. Disons plutôt que j'étais sur le trajet pour chercher une mission que je n'avais pas encore. Et oui, je n'étais pour le moment a la solde de personne. Pourquoi les montagnes? On ne sait jamais ce qu'on peut y trouver! Et croyez moi, je sais de quoi je parles! J'avais même une guitare que j'avais gagnée lors de ma dernière mission. Et oui, je sais en jouer! Elle était posée dans mon dos, par dessus mon épée. Mon marteau sagement dans sa poche, rangé. Cela faisait quelques jours que j'étais la dedans mais les effets du froids ne se faisaient pas ressentir sur mon corps, au contraire, depuis que j'avais retrouvé des montagnes, mon corps semblait redoubler d'énergie. Je me trimballais avec les reste d'un cerf sur l'épaule. Bah quoi? Il n'y a personne non, alors pourquoi s'embêter a transporter cela dans des boites? Le calme était redevenu mon plus grand plaisir a cet instant. Je cherchais un endroit ou instaurer mon campement pour me reposer. Ouais, on était encore dans l'après midi mais un bon endroit ou camper, cela ne se trouve pas en quelque secondes dans les montagnes! Après quelques bonnes minutes de marches tranquille, je finis par trouver ce lieux. J'y posai mon instrument et mon épée ainsi que mon marteau avant de m'étirer. Il y avait pas mal d'espace ici, et un rocher a peu près situé au milieu servit de reposoir pour la carcasse de l'animal. Un son attira mon attention. C'était assez lointain mais présent. J'observais autour de moi. L'aval, d'où j'étais venu et l'amont, d'où la musique venait. Il semblerait que je ne puisse pas faire grand chose d'autre que de tenir position. Les deux chemins étaient assez étroits, preuve que la route était pourtant très peu fréquentée. Seul ce lieu semblait enclin a quelconque rencontre. Il semblerais que cette fois ne fasse pas contradiction. C'était bel et bien de la musique. Mon problème, c'est que cette musique ressemblait bel et bien a une musique de guerre. Et merde. Mon réflexe premier fut de prendre mon épée et ma masse. Une seule raison logique a cela. une armée ne pouvait pas passer par la. Il s'agissait donc certainement d'un guerrier itinérant s'étant mis a jouer pour s'encourager. Mais une idée me vint. Je n'allais pas le laisser dominer les échos de ces belles montagnes a lui tout seul. Je planta mon épée avant de commencer a taper sur le sol avec mon marteau relativement violemment, entamant un rythme que certains pourraient nommer de "barbare", mêlant a ce rythme une voix puissante. (je te passe le lien dès que je trouve, je retrouve plus cette foutue musique >.<).

A cet instant, je vis le guerrier arriver. A cet instant, ce fut comme une... révélation. A cet instant, on savait aussi bien lui que moi, qu'un duel allait s'instaurer. A cet instant, je repris mon épée en main gauche et mon marteau sur l'épaule droite. J'étais prêt.

La cornemuse, puissante, magnifique, résonnait par dessus, au delà du ciel et des cieux, au fin fond de la roche et de la neige, vibration intense, mystique et ancienne. Seul depuis cette montagne, je ne pouvais désormais m'arrêter, le froid ? Il n'en était plus rien ! Dans mes veines coulait le sang chaud d'un Maarzac, dans mes yeux la ferveur d'un peuple. Mon âme s'envolait alors, au loin par dessus les plaines, là où nul ne vivait.

En transe, je ne remarquait dans un premier tant qu'à peine, les vibrations du sol, ce bruissement arrière pourtant si profond, ces cris barbares venus au loin, quand mon esprit s'en alerta, tel un automatisme, je dscendais la pente qui me menait vers le bruit de fond. Je changeais alors de mélodie pour celle de la bravoure ([Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]). Mon kilt se soulevait dans le vent, mes bottes écrasaient cette neige d'un pas militaire dure et précis, le regard sombre au loin, perçant et impénétrable. Je distinguais déjà celui qui désormais allait être mon ennemi, il était déjà prêt à combattre, le champs de guerre en appel un autre, l'homme est un loup pour l'homme, et celui qui dans la montagne se voit relever un défi, devra le relever, ainsi va la légende du brave, du Maarzac, mais aussi du trappeur.

Je ne sortais pas mon arme, ni même dégainais mon arc, les joues gonflés, je jouais encore et toujours, sans m'arrêter, à vitesse de marche toujours aussi constante, d'un bras, je retirais mon manteau pour le pauser entre les lanières de ma sacoche en bandoulière. J'avais alors mes bras nues, mon torse recouvert de peaux de bête, et un kilt vert seul pour orner mes jambes, mes longs cheveux châtains flottaient dans le vent, mes yeux jaunes plissés, étaient aux aguets, et une longue tresse tissé la veille cognait contre mon crâne.

Non je n'allais pas reculer, je n'étais pas un lâche de sang blanc, je n'étais pas un sang mélanger des deux races qui me composaient, j'étais le sang pure de mon peuple, et toute la rage de mes ancêtres coulait dans mes veines, non je ne rebrousserait pas chemin, mas marche serait infini jusqu'à la mort, et tant que la musique continuait, je n'aurais aucune raison de dégainer mon arme, avancé vers l'infini, savez vous que depuis plusieurs décennies mon peuples est situé en territoire ennemi ? Pourtant sachez-le, jamais il ne s'est fait prendre...

J'eus un sourire amusé devant cette scène. Cet homme était bien courageux. Après un moment d'observation, au moment ou le contact se faisait inévitable, mon sourire devint purement sanguinaire. Mon marteau se déplaçait, poussant son instrument, prenant soin de ne pas l'abimer. une fois celui-ci au sol, je penchais légèrement la tête sur le côté, reposant le marteau a sa place. Il semblerais qu'à ce moment précis, l'affrontement se faisait inévitable. J'étais généralement de la politique d'éviter les conflits inutiles mais je ressentais une profonde envie de participer a un beau combat... je ne sais pas pourquoi, j'étais persuadé qu'il serait un adversaire de taille. Mon sourire s'élargit, a la fois amical et sanguinaire...Que dire...que faire...? Je me décidais a attendre qu'il ne réagisse.

Ouais, c'est inutile, idiot... tout ce que vous voulez! Mais ce que je sais moi, c'est que tout homme a sa part de connerie, et que si il ne l'évacue pas de temps en temps, il frôle l'overdose. Mon épée frissonnait. Non pas de froid mais d'excitation. Le sang ne coulerait pas a flot, a mes yeux, cela resterait un combat... "amical". Sauf si ma vie en dépendrais, bien entendu. On restait alors la, a se regarder...

*désolé, court >.<*

(désolé de l'ENORME retard)

Le regard froid, j'avançais jusqu'au trépas, mais de son marteau il vint pousser mon instrument, mon arme de guerre, ma muse des batailles. Je bombais alors le torse de toute ma puissance, m'étais précieusement le pieds droit vers l'avant, courbais ma jambe gauche, ma main droite d'un geste vif, saisit mon katana à ma ceinture, et d'un long geste je venais balayer le vide de ma lame, même le vent se coupait alors en deux parties fines.

Mes yeux plissés renvoyaient à mon calme à ma sérénité dans l'exécution de gestes souples et précis, j'ajoutais à mon manche ma deuxième main, soulevais mon arme et à nouveau lançais une attaque avec puissance, je tournais depuis mes talons coup après coup avec agilité pour me ramener facilement vers une position de frappe fine. Mon arme si bien forgé n'avait peine à supporter le poids de l'énorme marteau qui me faisait face, mon regard ne laissait échapper aucune frayeur, je décidais d'attaquer plus vivement.

Mes coups se mirent à accélérer, un sur la gauche, puis sur la droit, une roulade, je tendais mon bras vers son estomac un saut périlleux et atterrissais derrière lui, ce fut alors que je fis tournoyer mon arme au dessus de ma tête, me déplaçais sur la pointe de pieds pour être plus souple, je laissais tourner mon arme, puis dés qu'il semblait en être distrait je l'abattais sur lui, cette position m'évitait également de me faire aplatir par son marteau (la protection étant assurer par le tournoiement). Je relançais les attaques encore et encore alors que mes coups ne voulaient pas porter plus loin que son marteau. J'augmentais la puissance, toujours et encore dans le but de l'atteindre, notre combat était sans fin, la joute des guerriers ne faisait que commencer.

[n'hésite pas à prendre de la liberté pour des déplacement, coups de poings, ou éraflures]

Un large sourire parut sur mon visage alors qu'il passait réellement en mode offensif. je parais ses coups venant des côtés grâce a mes armes et lorsqu'il passa derrière moi et fis tourner sa lame, mon sourire s’agrandit. Je laissais cette scène s'allonger en me contentant de retenir sa lame mais tout a une fin, pas vrai? Je pris mon épée et la planta entre nous, stoppant ainsi le tournoiement de sa lame avant de mettre un coup de marteau sur l'épée en question (la mienne) pour la propulser vers lui de façon a ce qu'il se prenne le manche de plein fouet. J'entammais alors un pas de course pour récupérer mon épée et me mettre en position re-donnant un puissant coup de marteau au sol qui écartait la neige autour de la zone du choc. J'y posais mon pied d'appui. Epée vers le haut, dans sa direction, marteau sur l'épaule. La lame aussi massive que le marteau était déjà souillée de sang ainsi que certains endroits de cette neige. Je le fixais avant de constater que sa lame m'avait atteint. J'avais une éraflure au niveau du torse. Certainement lorsqu'il avait commencé a faire tourner sa lame au dessus de lui. Je n'avais pas eu le temps de réagir dessuite a cause du poids de mes armes. Mon sourire s'allongea, extrêmement amusé par la situation. Il semblerais que j'ai enfin trouvé un fier guerrier qui puisse me faire passer du bon temps. Que de bonheur, pas vrai? Le fait est que je n'avais plus qu'à attendre la suite

[désolé pour mon retard aussi, et pour la taille du post >.<]