Nom: Reldin
Prénom: Gabe
Race: Humain
Âge: 38 ans
Description Physique: Vous voyez arriver un ogre, ventre bombé telle une bombe prête a explosée, se pointer devant vous alors que ses petits yeux vicieux, son visage rond enjoué et son quintuple mentons, viennent vous dévisagez. L’image bien imprimée dans votre tête, vous allez visualiser son parfait opposé et tada : Gabe.
Loin d’être mastodontique, il est un frêle humain proche des 1m88 et des 68kg mais oublions la masse de poil aussi pesante et odorante qu’un cadavre. Il n’est pas spécialement musclé, peu présent malgré sa taille et en plus il lui manque une dent ! Son corps, couvert de multiples entailles, témoigne d’un mystérieux passé qui se tresse entre l’ivresse guerrière et la maltraitance parentale oh my Gab. Sa couleur de peau, proche de celle du blé assombri par une grise journée, fait pensée à un océan de bobo et oh que c’est beau. Il se tient pourtant bien droit sur ses jambes, le dos légèrement courbé et souvent dans des positions de laissez allez qui forceront les autres à l’ignorer et donc encore moins le noter ce qui ne va pas s’en arranger.
Son visage, tout l’inverse du reste de son être, est étonnamment vieilli par le poids des soucis. Encadré dans une masse de cheveux brin d’argent, ébouriffé comme l’herbe d’un pré, ses iris brunies lancent de dur regard semblant étonnamment peu froid. Aucune moustache ou barbe, d’énorme cernes, satisfaisante pour un siècle, viennent décoré ses yeux alors que paupières ne se baisse.
Son habillement, évoquant le clochardisme et l’absentéisme, ne va pas améliorer son image de marque et revient sur le ton habituel tout comme les galions. Torse nu, une épaulière de cuir couvre son épaule gauche et retiens une teinte bleu foncé fort accentuée sans pour autant tué la couleur. Il se promène également avec un pantalon de lin, un peu court, troué au niveau des genoux et en lambeaux sur les bouts alors que ses pieds, sortant timidement des larges orifices pour les jambes, sont vêtus par une paire de botte usée par les kilomètres à pied. On se serait attendu a une paire de boite usée mais ça l’aurait fait trop dans le genre tandis que la couleur brun délavé de ses chaussures ont des airs de ressemblance avec l’éventuelle clochardisation ultime.
Le subtile mélange entre le vieux et l’encore frais, le rustre et le manque de luxe. Ce contraste étrange entre le centre de la pensée, si tant bien en possède t-il une, et ce qui est censé le faire bouger peut choquer tout comme sa personnalité.
Description Mentale: Bon vivant, il est amical et donne facilement sa confiance à ceux qui ne laisse entrevoir un coté malveillant. Surtout très con et niais sur les bords, il peut facilement être dupé et demeure un rêveur dans l’âme. Poète même pas fichu d’aligner correctement 2 vers, il est du genre a ne pas avoir peur de salir les mains au point de donner un coup de main a un verre de terre.
A ce moment, vous vous demandez ce qu’il peut bien faire avec et voici le principal problème de ce sujet : son QI. Proche du cul des cochons, il a l’acuité spirituelle d’un troll anorexique lobotomisé. Fort belle comparaison, Gabe demeure également, éternel dans l’âme, un grand amoureux de l’humour et est presque un sans gêne qui demeure fidèle envers lui-même.
C’est donc le mot sincérité qu’il s’en va hurler et graver au plus profond de son fragile petit coeur, organe sensible qui part souvent en vrille avec lui. Néanmoins, loin des rires et plaisanteries, des sourires et des tristes souvenirs, Reldin possède un lourd passé qui le ramène souvent à la réalité et demeure, dans le derrière de la scène et non pas dans le vôtre, soyez rassurez !, un homme d’action sur lequel on peut toujours compter si tant bien on est son allié.
Histoire: L’histoire de Gabe n’est pas fort palpitante, si l’on oublie l’histoire qui tourne autour de la drogue et le sexe. Elle n’est pas fort surprenante, si l’on oublie le tavernier qui change 3 fois de sexe en une semaine ainsi que tout les clients de la taverne. Elle n’est pas fort héroïque, si l’on oublie le fait que son père a tuer une douzaine de dragon a main et que... et que vous croyez encore ce que dis le narrateur à ce niveau ci du récit ? Bravo !
Tout a commencé dans l’une des nombreuses tavernes de l’île de Nimmeï, au calme :
- Ta gueule, clochard !
- Oh toi tu cherches la bagarre !
- My Gab ! Il lui a fracassé une choppe remplie sur la tête ! Sacrilège !
- A mort !!
Tout était de douceur, dans un monde de douceur, avec des gens raffinés ayant un sens de délicatesse extrêmement développé tout comme leur culture.
- Tu savais que les orcs, c’est des humains qui sont tombés dans de la mélasse moisie ?
- Ah bon ? Et les elfes alors, c’est des humains suspendus par leurs oreilles ?
- Ah bon ? Et les nains ?
- Le coup de l’enclume !
- Bwahahahahaha !
Un sens de l’humour aiguisé et partagé par l’ensemble de la communauté de courageux et sympathiques marins qui arpentent les plus sombres eaux des terres de Mereth !
- J’te jure, l’eau était noir ! Et ben on a pas osé voguer plus loin !
- De toute façon vous êtes tous des cons, j’vous déteste !
- Oh une paire de pieds nus ! Bonjour mad’moiselle ! J’vous invite prendre un verre derrière le comptoir ?
Bref, un vrai p’tit coin de paradis pour ceux qui ont... un sérieux problème ! Dans ce même établissement, bien tenu par le gérant, une femme se trouvait derrière le comptoir. Non, ce n’est pas la scène du « Hannnn !!! » Mais la scène du « Haaaaaaaa !!! ». Et oui, la fécondation a déjà eu lieu a l’épisode précédent !
Madame Vernons, sans prénom, est entrain d’accoucher derrière le comptoir de cette magnifique auberge de port ! Epaulé par un mari, de confiance, souriant de toute ses dents où du moins des 5 qui lui reste, elle s’apprête a donner naissance a un parfait jumeau du beffroi d’Ira : Gabe !
Prenons une pause pendant que notre joyeuse famille, vivant dans une sympathique petite cabane qui sent la mort, élève notre gabi chéri, le temps s’écoule et non pas au ralenti mais bien à la va vite. Ses parents, dont Monsieur Raidedingue, s’occupent exclusivement de l’éducation de leur enfant et étaient des partisans de l’ardent rouge : les Asmae.
L’idée que les amulettes sont le mal, que le monde est corrompu et que le système veut notre argent en nous vendant des bières, furent un exemple des idées fondées ou totalement insensées qui furent bourrée dans le petit crâne de notre jeune ami. Un milieu malsain, des parents à moitié fou, sa maturité en a pris un coup mais à su s’en sortir et assez vite murir pour voler de ses propres ailes à 16 ans. Fort débrouillard, notre gaillard n’a pas peur de s’aventurer dans le brouillard et tâche de vivre comme un loubard ou bien un escrocard. Le vol à la tire ou à l’étalage de pomme verte, aucun chantage et parfois un job par ci par là, on jalonner sa vie durant de nombreuses années et s’est contenté du vagabondage alors que le poids des âges se fait blafard.
Il n’a jamais eu le cafard, s’est forgé sa propre éthique de vie à travers délires et soucis sans jamais finir au point de croquer une souris et sachez oh comment c’est pathétique d’en arriver a ce point lorsque famine vous agrippe et affaibli pour finir par vous refilez la gripe. Outre ses bêtises, il n’a jamais pensé à s’investir dans une belle entreprise, dans une grande et noble cause et endosse simplement le slogan d’Asmae, plus discrètement que ses parents, car partage juste la même finalité que ce clan dont-il est pourtant un parfait étranger. Sa vie se résume à une vaste île qui voit défilée des centaines de marchand et pensait que ça se résumerait à ça mais la vérité est autre.
Vivant pieusement avec ses maigres qualités tout en trimbalant sa tonne de défaut dans son dos tout comme les kilos de sucre cassé, il réagit étrangement à son circuit magique. Sensiblement plus développé que le commun, il a petit à petit remarqué qu’il peut légèrement contrôlé la gravité par le biais des charges qu’il devait soulever pour les faire embarquer. C’est comme si on lui avait mit un pouvoir entre les mains et s’est senti « choisi ». Il devait faire quelque chose avec, reprendre des couleurs et partir en quête d’un rêve plus grand que son être.
Gabe Reldin, prénom légué par ses parents et nom de sa conception, 38 ans, célibataire, parents décèdés par le poids des années, embarque sur un bateau. Son barda sur l’épaule, son sabre dans le dos, notre splendide anti-héros était fin prêt et avait l’air fin avec ses grimaces. Il a réuni assez d’argent pour préparer son voyage pour... il ne sait même pas pour où et s’en fou car il est Bien a moitié fou. Son aventure commence d’un trou paumé pour arriver dans un inconnu mais ce vaillant manant n’a pas peur de s’aventurer dans le brouillard car le fait depuis le début de son existence qui se terminera peut-être, avec de la chance, en ayant acquit un rêve et servit une cause plus grande que la sienne.
Pouvoir: Gravité.
Arme: Sabre de bord Jormugand. Une épée courbée a un coté tranchant, en tout point identique a un classique sabre de bord (d’abordage) si ce n’est la taille. Sa lame est 1,66 celle du « plus petit modèle » et son manche est spécialement travaillé, démuni de garde a conque, pour être tenue a deux main alors que la largeur est a peu près 0,33 fois plus longue que son modèle de base. L’épaisseur et le tranchant de la lame sont conservés au maximum ce qui fait que seul l’allonge et la taille changent. Un fourreau est fourni avec, en bonus et la livraison est payé a moitié prix. La sangle se fixe facilement au travers du torse et permet de dégainer la lame du haut du dos vers l'avant, tranchant sur les devants.
Clan: Asmae.
Sujet: Gabe Reldin 
Dim 17 Oct - 21:07